Poser la question c'est y répondre bien sur. Et tous, nous savons bien que RIEN n'a été fait dans ce sens. Les abstentionistes ou les dégoûtés des politiques n'ont pas disparu. Et il reste tout à fait possible qu'il y ait d'autre(s) 21 avril...
Sommes-nous devenus incapables d'apprendre? Incapables d'évoluer?... Qu'attendent donc nos "élites"?
Nous sommes aujourd'hui en pleine recherche des fameuses 500 signatures. Pour Corinne LEPAGE et CAP21, comme pour d'autres formations émergentes qui peuvent justement renouveller l'offre politique, cette collecte des signatures est une vraie partie de plaisir. Une sinécure, je vous le dis! Parbleu!
Celles et ceux qui sont habilités à signer (maires, présidents d'intercommunalités, conseillers généraux, régionaux, députés, sénateurs) sont échaudés par le "séisme LE PEN" et chacun a ses raisons propres pour refuser de signer pour un petit candidat.
Certains en 2002, ont donné leur signature à des "petits candidats" : ils ont été culpabilisés, critiqués, conspués...
D'autres qui ne l'ont pas fait, restent quand même traumatisés par l'éviction de Lionel JOSPIN et ne veulent surtout pas que cela puisse se reproduire.
Il y a ceux qui obéissent aux ordres venus d'en haut : le PS et l'UMP ont donnés des consignes pour interdire toute signature en dehors du sérail...
Finallement, le 21 avril a changé quelque chose : les difficultés se sont accrues pour les petits candidats.
Certes, on peut sans doute dire que les candidats étaient trop nombreux il y a 5 ans. Ils étaient seize. Mais alors, faut-il limiter leur nombre? Et si oui à combien? Faut-il prévoir un seul tour ou au contraire trois, le deuxième donnant à choisir parmi les 5 meilleurs candidats du premier tour? Faut-il abandonner le système des signatures au profit d'un autre; plus transparent et plus démocratique?
Car tout de même...
Si la réponse au "séisme LE PEN" consiste à renforcer nos deux plus grands et plus vieux partis alors que ce sont précisément eux qui sont visés par ce message d'exaspération,
si la conséquence du "séisme LE PEN" est un formatage encore plus grand de la pensée et de la liberté de l'exprimer, alors attendons nous à d'autres 21 avril.
Les maires, conseillers généraux et régionaux... bref ceux qui peuvent signer, ne doivent pas tomber dans ce piège. Ils sont dépositaires du bon fonctionnement de notre démocratie. Amis de CAP21, c'est le moment de leur expliquer, d'être convaincants : la main mise des grands partis sur leur signature n'est pas une réponse au 21 avril. Par contre c'est un coup dur porté au pluralisme, à la diversité des opinions et des programmes.
Aller à leur rencontre,
parlez leur de Corinne,
récoltez leur signature,
aidez la démocratie à fonctionner normalement.
Sur ce sujet, Corinne LEPAGE a enregistré
cette vidéo de 2 minutes "Présidentielles et parrainages".