15 novembre 2009
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TERRA ECO
Le Sénat a remis un vieux serpent de mer en mouvement. Le péage urbain, à la mode de Londres ou de Stockholm, pourrait bien, un jour, débarquer dans nos villes. En tout cas, les sénateurs envisagent la chose. Le 28 septembre, ils ont voté un amendement autorisant les agglomérations françaises de plus de 300 000 habitants à tenter l’aventure pendant 3 ans. Inclus dans la loi Grenelle II, la mesure pourrait entrer en vigueur en 2010 à condition d’être validée par l’Assemblée nationale. Mais certaines villes n’ont pas attendu le coup de feu législatif pour étudier le projet dans leurs labos locaux. Alors qui sera prêt le premier à ouvrir un péage urbain ?
Lyon quasi sur les starting blocks - La ville a envisagé l’option d’un péage urbain dès 2007 mais hésite encore sur la stratégie à adopter.
Paris prendra-t-il le départ ? - La majorité municipale est défavorable à l’idée d’un péage de type londonien. D’autres proposent de rendre payantes les autoroutes d’Ile-de-France.
Lille et Marseille sur la voie de garage - Proposition d’étude ou sondage d’opinion, les deux métropoles se sont arrêtées très tôt sur la voie du péage urbain.
Nantes hors jeu - Dans la métropole de l’Ouest, le péage urbain semble encore un mirage lointain.
Voir le rapport sur l'expérience d'Oslo et de Trondheim en Norvège
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