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Sites à utiliser ... sans retenue

Corinne Lepage présente sa campagne présidentielle et ses propositions sur le site www.corinnelepage.fr et a créé aussi le site "à vos droits citoyens" avec 10 propositions mises en débat pour renouveler notre constitution et donc le fonctionnement de notre démocratie www.avosdroitscitoyens.fr

Le site sur les gaz non conventionnels et les risques liés à leur exploitation créé par CAP21 : http://deleaudanslegaz.com

6 janvier 2008 7 06 /01 /janvier /2008 22:43

Chacun sait que les automobiles actuelles polluent, car leurs moteurs à essence ou diesel rejettent des résidus de combustion chacun avec sa nocivité propre. En attendant les véhicules électriques ou à hydrogène, nous pensons pouvoir nous réfugier dans l’habitacle de nos salons sur roues. Nous n’y sommes pourtant pas plus en sécurité que le bébé dans son landau sur le trottoir !

L’Organisation mondiale de la santé ( voir ici et ) ainsi que l’afsset, agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (voir ceci) citent un seuil maximum tolérable à 200 microgrammes de dioxyde d’azote par m3, pendant une heure.

Une récente étude de l’Inserm, confirmée par une autre étude d’Airparif  montrent que ce seuil est justement atteint sur autoroute à l’intérieur des véhicules. Sur le périphérique de la capitale, le taux constaté est même monté à 250, pour atteindre 2000 sous le tunnel de La Défense…

La parade pourrait être de faire fonctionner le système de régulation de température en mode recyclage, encore faut-il avoir au préalable un air pur (!) et un filtre au-dessus de tout soupçon !

Depuis longtemps, certains d’entre nous utilisent des ioniseurs pour purifier l’air des habitations, qui inhibent, par génération d’ions négatifs, les microbes et champignons et autres poussières en suspension. Certains industriels se penchent sur la question de doter les climatisations automobiles de tels générateurs d’ions.

Ce serait pourtant tellement plus vivable si nous brûlions moins de pétrole (mais vraiment beaucoup moins) dans nos chères autos….

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4 décembre 2007 2 04 /12 /décembre /2007 12:14
Le Monde, édition du 18/11/2007 par Nathalie Brafman.

Voitures électriques, à pile à combustible, à hydrogène, à énergie solaire, vélos et scooters électriques : plus de 100 véhicules ont été présentés au « Challenge Bibendum »


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8 novembre 2007 4 08 /11 /novembre /2007 00:00

Huit ans après avoir fait le tour de la planète en ballon, Bertrand Piccard prépare un tour du monde à bord d’un avion futuriste alimenté seulement par de l’énergie solaire, avec un défi technique : emmagasiner suffisamment d’énergie de jour pour voler de nuit.



C’est un aventurier de la trempe des Steve Fossett, Peter Blake et Jean-Louis Étienne. Comme eux, il cultive les aventures pionnières et militantes. Après le tour du monde en ballon, Bertrand Piccard s’est lancé le défi d’être le premier homme à réaliser le tour du monde en avion solaire. Ce projet fou, baptisé Solar Impulse, il veut également en faire un acte militant. « Le monde ne pourra pas continuer à survivre en brûlant un million de tonnes de pétrole par heure, commente l’intéressé. J’aimerais que mon voyage donne envie aux citoyens du monde entier de changer quelque chose dans leur vie pour réduire leur consommation d’énergie. » Ce psychiatre de 49 ans s’est lancé dans l’inconnu lorsqu’il a posé les premières pierres du projet en 2003 : est-il possible d’emmagasiner suffisamment d’énergie solaire de jour pour faire voler un avion de nuit ? La réponse est oui, mais au prix d’une machine sans concession : 1 500 kilos pour 79 mètres d’envergure. L’avion solaire, dont le prototype devrait voler l’an prochain et dont la version finale s’attaquera au tour du monde en 2011, est aussi large qu’un Airbus A 380, mais est 280 fois moins lourd. Un savant dosage entre la taille et le poids résume bien la philosophie de cet avion extrême. Réduire la taille de ses ailes, c’est le priver de son carburant, mais l’augmenter, c’est prendre le risque de l’alourdir et de le clouer au sol. Une quadrature du cercle qui a finalement donné naissance à une libellule de carbone qui accueille 200 mètres carrés de panneaux solaires, l’équivalent de 200 ampoules de 30 watts. C’est l’énergie consommée par une vitrine de Noël.

Faire voler cet avion a un prix : 60 millions d’euros. Trois partenaires se sont associés au projet : Solvay, Omega et Deutsche Bank. Ils ont dû débourser 10 millions d’euros chacun. Solvay profite de ce partenariat pour éprouver ses propres technologies. « Ce projet s’intègre pleinement dans les programmes de développement de notre société, commente Christian Jourquin, président de Solvay. Nous pouvons notamment échanger nos expériences respectives sur des sujets comme les économies d’énergie et mieux comprendre la réaction de nos matériaux en conditions extrêmes. » Solar Impulse bénéficie également du renfort de sept ingénieurs du groupe Altran, en charge du simulateur permettant de tester les paramètres de vols ainsi que tous les efforts sur la structure en carbone de l’appareil. Ils sont assistés des équipes du groupe Dassault qui suivent de près les recherches sur les gains de poids à bord du futur avion. Il y a peu de chance pourtant que le grand public voyage un jour sur une machine du type du Solar Impulse. La vitesse de croisière de l’avion est en effet de 40 à 70 km/h ; au mieux, elle peut atteindre 100 à 120 km/h si les courants aériens sont porteurs. De plus, l’engin ne peut pas voler librement. De jour, il doit prendre de l’altitude pour atteindre 8 500 mètres. À cette hauteur, le rendement des panneaux solaires est très efficace et permet d’emmagasiner suffisamment d’énergie pour voler tout en rechargeant les batteries du bord. Dès le coucher du soleil, il redescend progressivement jusqu’à 1 000 mètres. Cette altitude offre un meilleur rendement aux hélices du fait de la moindre densité de l’air et permet de consommer moins d’énergie.

Ces conditions de vol mettront à rude épreuve le pilote qui ne respirera qu’au moyen d’un masque à oxygène. Il ne pourra également compter que sur une combinaison spéciale pour se protéger des - 40 degrés de température extérieure à 8 500 mètres d’altitude.

Du coup, un tour du monde sans escale est pour l’heure inenvisageable, d’autant plus que l’avion solaire devrait mettre 25 jours pour le boucler et que les contraintes de poids empêchent l’embarquement de deux pilotes. Bertrand Piccard fera cinq vols de cinq jours autour de la planète en alternance avec son équipier André Borschberg, un ancien pilote de chasse. Durant son expédition, le pilote pourra compter sur l’appui d’une cellule météo chargée de lui faire éviter les zones perturbées et nuageuses ainsi que d’optimiser sa route en fonction des courants aériens. À bord, peu de nourriture, « juste quelques lyophilisés que nous pourrons faire réchauffer pendant la journée », indique Bertrand Piccard. Des phases de sommeil seront permises par tranches de quelques minutes seulement. Le pilote aura des électrodes branchées sur la tête et reliées à l’ordinateur de bord. Celui-ci calculera ses cycles de récupération pour le réveiller au bon moment. Cette aventure a bien des points communs avec une circumnavigation à la voile ou une expédition au pôle Nord. Ce n’est pas pour déranger Bertrand Piccard chez qui les défis extrêmes sont aussi une histoire de famille : son grand-père est le premier à avoir vu la courbure de la terre et à voler dans la stratosphère en ballon en 1931. Son père est l’homme qui est descendu le plus profond sous les mers en sous-marin : - 10 916 m.

AUDIO L’explorateur Bertrand Piccard est l’initiateur d’un tour du monde dans un avion solaire, présenté aujourd’hui au grand public. Pour ce pilote, l’énergie solaire est une formidable opportunité à saisir pour les scientifiques mais aussi pour les industriels.

 

 


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18 octobre 2007 4 18 /10 /octobre /2007 17:57

Le Monde, édition du 18/11/2007 par Nathalie Brafman
 

Voitures électriques, à pile à combustible, à hydrogène, à énergie solaire, vélos et scooters électriques : plus de 100 véhicules ont été présentés au « Challenge Bibendum »

 Pour son neuvième « Challenge Bibendum », le rendez-vous des dernières innovations environnementales en matière de transport, Michelin a choisi Shanghaï pour la deuxième fois en trois ans. Du 14 au 17 novembre, voitures électriques, à pile à combustible, à hydrogène, à énergie solaire, vélos et scooters électriques, soit plus de 100 véhicules, ont été présentés.
 

Le choix renouvelé de la mégalopole chinoise n'est pas totalement anodin. « Il y a une vraie prise de conscience de la Chine pour les questions environnement ales », veut croire Michel Rollier, le gérant commandité de Michelin. Mais il suffit de se promener dans la cité portuaire pour comprendre que, si tous les habitants de la ville avaient une voiture, l'air y serait encore moins respirable. La voiture n'est cependant pas la seule responsable de la pollution. Ainsi, la majorité des habitants se chauffent encore au charbon.

La municipalité ne reste pas inactive. Elle a classé la réduction de la consommation d'énergie parmi ses priorités et a engagé des mesures : chaque année, elle plafonne le nombre des immatriculations et pratique une politique de prix dissuasifs : une plaque vaut environ la moitié du prix du véhicule !

A quelques mois de l'organisation de ses Jeux olympiques, l'éternelle rivale du Nord, Pékin, veut aussi faire des efforts. Une « frontière » sera ainsi tracée au-delà de laquelle les véhicules devront répondre à des normes antipollution.

En 2002, le parc automobile chinois comptait quelque 20 millions d'automobiles, selon les données du groupe Michelin, en 2010, on en comptera 50 millions et plus de 100 millions en 2020. Les Chinois s'équipent de plus en plus : en 2007, il se sera vendu 4,5 millions de voitures particulières neuves, soit une croissance de plus de 20 % par rapport à 2006. Quant au parc de voitures particulières, il est désormais supérieur à 8 millions. « Aujo urd'hui, le ratio est de 25 véhicules pour 1 000 habitants, si la Chine avait le même qu'en Europe (entre 650 et 700 véhicules pour 1 000 habitants), le nombre de véhicules dans le monde serait multiplié par deux soit environ 1,8 milliard », souligne Wan Gang, le ministre chinois des sciences et de la technologie.

Le pays veut promouvoir de nouveaux modes de transports. Selon M. Gang, tous les Chinois ne pourront posséder une voiture comme en Europe ou aux Etats-Unis. Déjà, des milliers de vélos électriques circulent dans les villes chinoises.

Mais cette prise de conscience de l'environnement est sans doute plus dictée par des raisons d'approvisionnement en énergie que par un pur souci d'écologie. Début juin 2007, la Chine a présenté son premier plan national sur le changement climatique. Le pays s'est engagé à mieux contrôler ses émissions de polluants et à prendre en compte l'évolution du climat dans ses politiques industrielles et énergétiques.

« La Chine est déjà un véritable laboratoire de véhicules électroniques. Nous ne pouvons pas stopper notre développement économique mais il nous faut trouver des ressources énergétiques plus propres et renouvelables. Dans un contexte de pénurie énergétique et de baisse des émissions de C O2, nous avons débloqué un budget considérable pour développer des voitures propres », affirme M. Gang.

« Les solutions sont là », martèle pour sa part M. Rollier. A Shanghaï, Renault a d'ailleurs présenté une Logan très propre émettant 97 grammes de CO2 par kilomètre. « L'augm entation de la consommation automobile aura lieu dans les pays émergents. Nous avons voulu montrer que nous pouvions fabriquer une voiture écologique et aussi économ ique », explique Alice de Brauer, directeur du plan environnement du constructeur français. Si elle était mise sur le marché, cette Logan coûterait environ 9 000 euros. Pour l'instant, Renault va se contenter de mettre des « petits bouts » de cette Logan dans chacun des véhicules de la gamme, ce qui lui permettra de mettre des voitures sur le marché émettant moins de 100 grammes de CO2 au kilomètre.

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26 mars 2007 1 26 /03 /mars /2007 10:06

Pour cette première manifestation sur le territoire belge, au pont-frontière de Warneton, les opposants à l’A24 étaient moins nombreux que d’habitude. Pour autant, hors de question de voir là un quelconque signe d’essoufflement. Au contraire, ici, tous restent persuadés que le mouvement gagne en sympathisants, en témoigne le nombre de représentants outre-Quiévrain, en constante augmentation.

PAR FLORENCE PIAZZETA
region@lavoixdunord.fr PHOTO PATRICK JAMES

Ils sont venus en voiture, à pied, à vélo. Ils sont arrivés de Belgique, de Flandre, des Weppes, de l’Armentiérois. Ils sont élus, représentants d’associations ou encore simples citoyens. Point commun de ces quelque 600 personnes rassemblées sur le pont-frontière de Warneton : un rejet sans appel du projet A24, dont l’objet est de relier Amiens à la Belgique, via la région lilloise.

« Vous savez, en Belgique, on n’en parle pas beaucoup dans les médias. Et, du coup, forcément, ce n’est pas facile de mobiliser », confie un habitant de Warneton. Et, effectivement, si Wallons et Flamands s’étaient joints à la manifestation du jour, force était de constater que les Belges étaient largement minoritaires. « Le gros problème, c’est que l’entité de Comines-Warneton est au bout de la Belgique, confirme Sylvie Dupont, Cominoise membre du Groupe écolo. C’est un territoire enclavé dans les Flandres donc, pour les Wallons, ce n’était pas leur problème. » D’autant plus qu’à l’origine, vu de Belgique, le projet de l’A24 apparaissait comme un projet uniquement français. « L’A24 rejoindra, au pont du Badou, notre RN58. Or, cette voie rapide a été conçue à l’origine pour désengorger nos villes. Et aujourd’hui, on veut en faire une autoroute ! », s’étonne Philippe, Cominois. « Quand on a vu que ça s’arrêtait au pont du Badou, on s’est rendu compte qu’on allait récupérer toutes les nuisances ! Du coup, une solidarité transfrontalière s’est mise en place », continue Sylvie Dupont. Pour le plus grand bonheur des opposants français qui y voient un moyen supplémentaire de peser sur les débats. « En Belgique, il y a des élections législatives qui se dérouleront en même temps que le premier tour de la présidentielle en France, avertit d’ailleurs Dominique Plancke, président de la commission Transports au conseil régional. Il faut espérer que tout le monde va reprendre ses esprits et que le projet sera abandonné après ces élections. » Même son de cloche du côté de Jeff Tavernier, parlementaire flamand et ancien ministre de la Santé. « On n’accepte pas d’autoroute supplémentaire, ça doit être le thème de la discussion ! », assène-t-il en appelant à la « lutte internationale  ».

www.lavoixdunord.fr ( Edition du 25/03/2007)

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20 novembre 2006 1 20 /11 /novembre /2006 15:15

Vendredi dernier, se déroulait la première réunion du comité de pilotage, imaginé par les instances régionales, pour débattre du TER GV et du Centre d'Essai Ferroviaire du Quercitain.

La composition de ce comité de pilotage a fait l’objet de nombreuses remarques et interrogations de la part des participants.

La répartition a été remise en cause pendant plus d'un quart d'heure, preuve s'il en est que celle-ci aurait dû être repensée, comme Cap 21 Nord Pas de Calais le demandait, dans le sens d'une réduction des membres le composant.

Au contraire, et afin de satisfaire tout le monde (sic), le Conseil Régional a créé une catégorie supplémentaire ( les « auditeurs » ), qui vient gonfler encore davantage un effectif déjà pléthorique (51 personnes !): aberrant !!!

S'en est suivi un exposé de deux consultants du cabinet d’étude Tractebel, d'où il ne ressort rien de bien nouveau:

1°) Sur la liaison rapide Lille - Val de Sambre - Avesnois, Il a été confirmé qu'il existe déjà des trains desservent Maubeuge et Fourmies, au départ de Lille (et vice versa) mais qu'il y a un souhait de réaliser une liaison à 200km/h, sans arrêt, entre autre, à Le Quesnoy.

La justification de la ligne droite traversant les villages du Quercitain, en plus de l'amélioration de la ligne actuelle, c'est qu'il existe de points noirs, notamment à Aulnoye.

Gain escompté sur le trajet: DEUX MINUTES !!! Est-ce nécessaire ?

2°) Sur la boucle d’essais, Celle-ci doit être inscrite dans un rectangle faisant 4x14km ou 5x10km.

Son but est de fournir une infrastructure pour des essais à 240km/h et éventuellement quelques essais à 360km/h. 

Problème: si l’option de réaliser les essais à 360 km/h est confirmée, le coût de la voie d’essai à réaliser ferait exploser le budget de construction du centre d’essai.

Cette voie à 360 km/h « ne pourrait donc se concevoir que couplée à une exploitation commerciale », ce qui permettrait de dégonfler le coût du centre d’essai (budget auquel les industriels devraient logiquement participer, mais à quelle hauteur ?) et de faire payer la voie en question au citoyen sous le prétexte de réaliser une liaison grande vitesse.

Les "Boutentrains" sont intervenus pour faire une remarque sur le plan de la sécurité: serait-elle vraiment assurée pour les voyageurs qui, finalement, emprunteront une voie qui subit des contraintes fortes ? (au passage, est du Nimbyisme que de dire cela ?) 

On s’étonner également de la contrainte de positionner le nouveau centre d’essai à proximité de celui de Petite-Forêt pour éviter de devoir réengager du personnel… Ceci alors que le projet se justifie en grande partie par les emplois qu’il est sensé créer…

Que faut-il retirer de cette première réunion ?

 1°) Que beaucoup de participants doivent seulement être mis à niveau, pour comprendre tous les tenants et aboutissants du projet,

 2°) Que les partisans du projet veulent aller vite, mais qu'il convient de ne pas confondre vitesse et précipitation, afin d'éclairer au mieux le Conseil Régional, sur les difficultés engendrées par ces projets.

C'est tout l'intérêt de l'existence de cette instance de concertation, aussi imparfaite soit-elle. 

Les prochaines réunions programmées :

Jeudi 7 décembre 2006, avec pour sujet la boucle et un exposé de M.Ravalard

Jeudi 21 décembre 2006 , cette fois pour la liaison grande vitesse.

 

 

 

 

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7 novembre 2006 2 07 /11 /novembre /2006 17:03

Dans un article daté du 2 Novembre 2006, La Voix du Nord annonce que la première réunion de la Commission de Concertation, sur le projet de TER GV, se réunira le 17 Novembre prochain, à l'Université de Valenciennes.

La Commission de Concertation, c'est le "machin" imaginé par le Conseil Régional, afin de donner le change sur "un projet qui devra être fait", selon les bruits de couloir que l'on peut entendre, quand on laisse traîner ses oreilles, là où il faut.

Vous me direz, il faut savoir ce que vous voulez: nous voulions une concertation, et nous l'avons !!! Mais de quelle concertation parlons-nous ?

Dans un article publié sur ces pages, le 18 Juillet 2006, nous dénoncions, déjà, le gigantisme de la structure mise en place, propre à diluer les remarques, et l'absence de représentant de l'Association "Boutentrain".

Nous appelions donc le Conseil Régional à revoir les modalités de concertation mises en place, afin de les rendre plus efficaces. 

A travers l'article de La Voix du Nord, force est de constater que nous n'avons pas été entendu, bien au contraire: de 42 personnes, le Comité de Pilotage comprendra 51 personnes (!!!), trois collèges de 17, au lieu de trois collèges de 14.

De plus, si l'Association "Boutentrain" est citée parmi les partenaires associatifs, quelle valeur donner à cette "citation", quand on sait que les responsables de l'Association n'ont eu connaissance de la réunion du 17 Novembre.....que par l'article de La Voix du Nord, précité (!!!) et que, malgré de nombreux courriers, Daniel PERCHERON, Président du Conseil Régional, n'a jamais daigné leur faire une réponse écrite.

Encore une fois, voilà un bel exemple (ou plutôt mauvais) de la condescendance de nos politiques, vis à vis de l'action citoyenne, laquelle abouti, au mieux, à des actions locales, de type "Nimby" extrême, au pire.....à des 21 Avril 2002 ( au fait, il ne se passe pas quelque chose en 2007 ? !!!) 

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26 octobre 2006 4 26 /10 /octobre /2006 09:30

Alors que Nelly Ollin ouvrira le Congrès de la Fédération nationale des Transports routiers ce jeudi, CAP 21, parti écologiste présidé par l’ancienne ministre Corinne LEPAGE constate que les projets autoroutiers continuent de prendre une place prépondérante dans les nouvelles infrastructures de transports.

Alors qu’en France, on compte environ 8.000 kilomètres d'autoroute, soit plus du tiers du réseau européen qui totalise 23.500 kilomètres, l'Etat projette d'ouvrir, d'ici à 2025, 2 900 kilomètres de nouvelles voies d'autoroute et d'élargir 1 600 kilomètres de voies existantes : une course en avant que CAP 21 juge totalement incompatible avec l’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre d’un facteur 4.

Inévitablement ces nouvelles autoroutes concourent à l’augmentation du trafic en particulier du trafic international de marchandises sur les axes français. Pour Eric Delhaye, porte-parole de CAP 21, la réduction des émissions de GES et la lutte contre la pollution atmosphérique à laquelle on attribue près de 370 000 décès prématurés en Europe chaque année doivent être au cœur des politiques publiques.

Pendant ce temps, les marchandises transportées par la voie ferrée sont en chute vertigineuses. De 55 milliards de tonnes-kilomètres en 2000, le fret SNCF est ainsi passé à 47 en 2003 et ne devrait pas atteindre 40 milliards de tonnes-kilomètres cette année, un résultat bien en dessous des objectifs du contrat de plan.

La situation est catastrophique alors que dans les pays européens voisins où le fret est libéralisé, le trafic augmente avec le décollage du multimodal.

Après des années de pertes de parts de marché au profit de la route la rupture de la tendance ne sera ni facile, ni rapide. Il y a eu une dramatique absence de politique d'infrastructure ferroviaire adaptée aux besoins du fret. Alors que les progrès du camion sur la période ont été accompagnés par un effort sans précédent de construction d'autoroutes, alors que la technologie des TGV a été accompagnée de la création des voies à grande vitesse... rien de significatif n’a été entrepris pour le fret ferroviaire sur les dernières cinquante années !

Les engagements de la France dans l’application du protocole de Kyoto sont mis en péril ; Défi écologique majeur du 21ème siècle, la lutte contre le changement climatique doit être décuplée.

C’est la raison pour laquelle CAP 21 demande un moratoire sur la construction de nouvelles autoroutes et des investissements significatifs sur la mise à niveau des infrastructures ferroviaires pour le frêt
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19 octobre 2006 4 19 /10 /octobre /2006 09:33
( Entretien réalisé par Grégory Giavarinna )

Les députés ont adopté cette semaine le texte législatif qui met en oeuvre le chèque transport annoncé fin août par Dominique de Villepin, les objectifs de cette mesure étant de pallier la hausse du coût des transports pour les salariés, notamment due à l’augmentation des prix du carburant et soutenir le pouvoir d’achat des Français. Pensez vous que ce dispositif va pouvoir répondre aux objectifs affichés ?

Cette aide aura un impact économique négligeable sur la dépense énergétique des ménages. De plus, elle donne un mauvais signal à la population en lui faisant croire que c’est possible d’avoir les mêmes modes de mobilité que dans la période 1970-2006. Il n’y a aucun travail d’envergure susceptible d’emmener structurellement le pays vers des mobilités économes et durable. On recule pour mieux sauter, on repousse le problème à plus tard, bref on est en pleine démagogie.

Il vaudrait beaucoup mieux généraliser les plans de déplacements entreprises, prévus sous le volontariat dans la loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie (loi LAURE) de 1996 (loi Lepage). Un simple amendement à cette loi pour les rendre obligatoire serait le bienvenu et permettrait de faire gagner aux ménages plusieurs centaines d’Euros dans l’année. Bref, il vaudrait mieux travailler en synergie pour organiser collectivement nos mobilités et régler de façon définitive une grande partie de nos problèmes. Avec un peu d’humour, on peut dire ceci : Monsieur Sarkozy veut revaloriser le travail. Mieux vaut travailler plus là-dessus que de faire des heures supplémentaires à l’usine souvent non payées plus, voir non payées, et gagner 3 euros six sous. On agit là sur les dépenses des ménages pour aller travailler.

Nous pourrions en moins de 5 ans réduire considérablement le nombre de kilomètres effectués en voiture particulière seul pour aller au travail et donc la dépense correspondante. Tous les outils existent pour mettre en œuvre cela. Pour les ménages les plus défavorisés, on peut gagner beaucoup en moins de 2 ans.

Ensuite, le gouvernement devrait investir massivement dans la recherche et l’innovation sur les systèmes de transport à la demande tels que je l’ai proposé. J’y travaille moi-même avec ferveur pour offrir une réelle alternative crédible à l’horizon 15 ans.

De manière générale, la méthode du gouvernement est toujours la même. On donne des chèques plutôt que d’investir ou de réfléchir à d’autres organisations. C’est vrai aussi par exemple pour les pêcheurs. Pourquoi leur donner massivement de l’argent au lieu d’investir massivement pour reconvertir les moteurs à d’autres carburants ? On achète la paix sociale. C’est une bombe à retardement.


La possibilité de disposer d’un chèque-transport en dehors des Périmètres de Transports Urbains ne risque-t-elle pas de pénaliser l’usage des transports publics départementaux ou régionaux existants, en encourageant l’utilisation de l’automobile ?

La réponse à cette question est liée à la précédente. Abaisser artificiellement le coût du carburant n’encourage pas le transfert de l’automobile aux transports publics. En milieu rural, le transport à la demande est une très bonne solution, trop peu utilisée.

Il n’est pas évident que le chèque transport en milieu périurbain ou rural n’enlève des clients aux cars départementaux ou régionaux. Par contre, il n’encourage pas le transfert modal dans l’autre sens, automobile vers transports collectifs.


Les syndicats patronaux se sont déjà prononcés contre cette mesure. Bien qu’étant accompagné de mesures incitatives, le caractère facultatif de la mesure ne risque-t-il pas de ne pas trouver échos auprès des entreprises ?

Le discours des syndicats patronaux est le suivant : les entreprises supportent déjà le versement transport, elles ne peuvent supporter plus de charges.

Ce seront encore vraisemblablement les grandes entreprises qui feront le pas, poussées par les syndicats majoritaires. Elles en ont les moyens. Cela créera des inégalités supplémentaires parmi les salariés. L’ensemble de la politique économique actuelle ne fait qu’accentuer la fracture sociale d’ailleurs. Les classes moyennes, celle qui roulent le plus en voiture, sont touchées de plein fouet.

Une fois de plus, je dirai qu’il faudrait plutôt inciter les entreprises à travailler sur les mobilités au travers des plans de déplacements concertés avec les salariés, en prenant appui sur la norme ISO14000 qui obligent à réfléchir sur les consommations d’énergie internes et induites. Les services qualité et ressources humaines peuvent tout à fait organiser ces chantiers.

Une fois de plus, il ne faut pas avoir une approche comptable de ces problèmes mais une approche projet, une intelligence des mobilités.

Il vaut mieux dépenser du temps et de l’intelligence plutôt que de l’argent. Les entreprises seront plus réceptifs à ce discours dans une stratégie gagnant gagnant. Il y a un peu d’argent à mettre tout de même dans l’apport de consultants en mobilité, mais c’est un investissement à faire une fois. La RH peut faire le suivi ensuite.

Rappelons encore qu’en Belgique la mobilité fait partie des priorités dans les négociations patronat syndicats.
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4 octobre 2006 3 04 /10 /octobre /2006 10:13
A l’occasion du Mondial de l’Automobile, CAP 21 rappelle que la pollution atmosphérique est à l’origine de plusieurs milliers de décès prématurés chaque année en France et de nombreuses pathologies respiratoires.

Le trafic automobile est identifié comme le principal contributeur en matières d’émissions de gaz et de particules fines.

Alors qu’il est urgent d’agir, on ne peut constater que la grande frilosité des constructeurs français et des pouvoirs publics pour s’engager en faveur des voitures propres. La loi sur l’air de 1996 engageait les flottes publiques à acquérir 20 % de véhicules propres. Aujourd’hui ce taux atteint à peine 7 %.

Au palmarès des véhicules propres figurent des véhicules hybrides essence/électricité mis sur le marché par des constructeurs asiatiques. Il faut malheureusement constater que les constructeurs français font preuve de peu d’innovations en la matière, plus préoccupés à développer le marché des moteurs diesels à injection et à l’exploiter.

Pour Eric Delhaye, porte-parole de CAP 21, « cette politique est à contre-courant de l’attente des consommateurs. Il est indispensable de soumettre ces grands groupes à une législation qui les contraigne à réduire drastiquement les émissions de C02 et le niveau de consommation de leurs véhicules. Des incitations fiscales doivent encourager le développement du marché des véhicules électriques ou hybrides et réduire le différentiel de coût d’achat avec des motorisations diesel ou essence pour offrir un choix véritable aux consommateurs, fortement pénalisés par la hausse des carburants. »

Pour y répondre, Corinne Lepage, candidate déclarée à l’élection présidentielle, propose

- de moduler la TVA sur les véhicules neufs en fonction de leurs émissions de C02 en appliquant un taux réduit de 5,5 % pour les véhicules les moins polluants (120g CO2/km) et un taux majoré pour les véhicules émettant plus de 160g CO2 au km

- de mettre en place un prêt taux zéro pour permettre aux ménages à faibles revenus de changer leur véhicule au bénéfice d’un modèle économe et peu polluant.
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Partenariats

CAP21 Nord Pas-de-Calais participe aux collectifs  régionaux :

- Sortir du Nucléaire,

- Contre l'exploitation des gaz de couche.

  • A Lille au Collectif "Place aux piétons et pour la mobilité douce"  pour une piétonnisation de la Grand Place de Lille dans un contexte de mobilité incitant à l'utilisation de transports doux (marche, vélo,...).
  • A Lesquin au Collectif "Lesquin Objectif 0,6" dans le cadre d'un combat des habitants pour une meilleure protection vis à vis des ondes électromagnétiques.

 

Lecture recommandée

CAP21 NORD PAS DE CALAIS vous incite à lire ces revues de grande qualité :

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Alternatives Economiques