27 avril 2008
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Celà fait déjà 22 ans. Les mots que nous trouvons pour décrire cette catastrophe aux conséquences durables pour l'humanité et la planète sont toujours maladroits et inappropriés...
600 000 pompiers, soldats, volontaires (les liquidateurs) mobilisés, une estimation de 30 000 morts suite à la catastrophe d'après les experts honnêtes, une région contaminée pour toujours (?) entre la Biélorussie, l'Ukraine et la Russie de la taille de la Belgique, des personnes malades durablement ou décédés bien au delà de ces territoires en Europe....
C'est pourquoi, j'ai préféré laisser à d'autres, journalistes, grands reporters, scientifiques et experts divers, le soin de rappeler avec les récits à chaud de 1986, puis les reportages et rapports, qui se sont succédés jusqu'à aujourd'hui, le soin de décrire les faits avec leurs mots.
Le réacteur 4 après l'explosion
Monument à la mémoire des "liquidateurs"
Hélicoptère lourd militaire projetant
des matériaux : sable, plomb, bore
pour tenter d'arrêter les rejets radioactifs
On trouvera le document bibliographique que j'ai réalisé ; il donne accès à des articles rédigés à chaud par des reporters, journalistes français, américains ou ukrainiens exilés (InfoUkes au Canada et à Londres), puis des rapports d'analyse de Greenpeace, de la CRIIRAD (crée par Michèle RIVASI) et de scientifiques indépendants (groupe TORCH) proches des verts européens et des experts scientifiques ukrainiens en exil (groupe InfoUkes). Je vous laisse juge des rapports officiels (Chernobyl Forum lié à l'AIEA) qui ont été trés sévèrement critiqués pour leur approche minimisant les victimes et impacts environnementaux. A lire aussi, les reportages faits sur place encore récemment par les Journalistes pour la Nature et l'Environnement JNE. Et enfin, le plus important peut-être, lire les réflexions "post-Tchernobyl" des Verts européens, du réseau Sortir du Nucléaire et du professeur Jean-Pierre Dupuy de l'Ecole Polytechnique ... Est-on devenu sage ... ou court-on à nouveau vers des catastrophes du même type dans le futur ?
10 avril 2008
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Appel à participer à l’action internationale
"Chernobyl Day"
Le réacteur nucléaire n° 4 de Tchernobyl a explosé le 26 avril 1986, il y a 22 ans. A cette date commença la plus grande catastrophe technologique et industrielle de tous les temps. Tchernobyl n’a pas fini de faire des victimes : ses conséquences inouïes et irréversibles sur la santé (cancers, pathologies multiples, effets mutagènes et tératogènes) affecteront profondément les prochaines générations.
Kofi Annan, ancien secrétaire général de l’ONU, a estimé que plus de sept millions de personnes avaient été gravement affectées par la catastrophe. Pourtant, l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) avance encore le chiffre ridicule de 50 victimes pour protéger les intérêts de l’industrie atomique.
Refusons absolument d’oublier Tchernobyl !
Nous ne pouvons permettre que soit oublié le sacrifice des quelques 800 000 liquidateurs qui ont lutté pour contenir l’ampleur du désastre, et qui, par centaines de milliers (selon les ambassades d’Ukraine et de Russie) l’ont déjà payé de leur santé ou de leur vie, pour nous sauver. 22 ans après, le risque est plus grand que jamais de voir la désinformation et le mensonge masquer les véritables conséquences sanitaires de cet accident. 500 000 enfants en Bélarus souffrent de l’exposition quotidienne à la radioactivité et sont abandonnés encore aujourd’hui à leur sort. Le mensonge et l’oubli, avec des complicités au sommet de divers Etats et institutions internationales, permettent à ce lobby d’envisager la construction de centrales nucléaires dans plusieurs pays à travers le monde.
CONTRE LE DÉNI ET L’OUBLI, PARTICIPEZ LE 26 AVRIL 2008 À LA JOURNÉE INTERNATIONALE DE MOBILISATION CONTRE LE NUCLÉAIRE.
Voir les organisations françaises participantes
Voir la suite de l'appel du collectif "Chernobyl Day"
Les actions prévus dans le Nord-Pas de Calais
Published by www.chernobyl-day.org
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Catastrophes-Risques majeurs
18 janvier 2008
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9 janvier 2008
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Alors que, statistiquement, les tsunamis enregistrés dans l’océan Indien ne représentent que 4 % de l’ensemble des tsunamis, la catastrophe de Sumatra le 26 décembre 2004 a rappelé qu’aucune côte n’était durablement à l’abri de cet aléa et que, si la fréquence des tsunamis est faible, ces événements peuvent avoir des conséquences dramatiques.
En 2005, la France s’est engagée, dans le cadre de la commission océanographique intergouvernementale, à contribuer à la mise en place des systèmes d’alerte aux tsunamis. Néanmoins, son dynamisme initial s’est essoufflé, la conduisant ainsi à mal respecter ses engagements internationaux. Le tout récent intérêt de la France pour héberger un centre d’alerte aux tsunamis en Méditerranée pourrait préfigurer la définition d’une vision stratégique en matière de gestion du risque de tsunami, à la hauteur des enjeux à la fois de sécurité, mais également économiques et géostratégiques qui se cachent derrière la mise en place d’un dispositif d’alerte.
Voir le résumé du rapport
Voir le rapport complet
7 avril 2006
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Les démonstrations établies par la CRIIRAD concernent notamment :
1/ la sous-évaluation grossière de la contamination du territoire pendant toute la période de crise ;
2/ le refus d’application des recommandations et règlements européens visant à limiter la consommation d’aliments contaminés ;
3/ le défaut de protection des groupes critiques, et plus particulièrement des enfants (responsabilité aggravée par le fait qu’en 1988, les responsables français iront jusqu’à altérer la transposition d’une directive européenne afin de supprimer l’exigence de calculer des limites d’incorporation spécifiques pour les enfants! (cf. décret n°88-521 du 18/04/88).
En réaction à son travail d’investigation et d’information, la CRIIRAD a essuyé des attaques virulentes
mais caractérisées par 2 constantes :
1/ jamais de réponses aux arguments scientifiques et autres éléments de preuve avancés ;
2/ jamais de poursuite devant les tribunaux malgré l’importance des mises en cause publiques et nominatives (rappelons que c’est la CRIIRAD qui a poursuivi le Pr Pellerin pour diffamation, et non l’inverse).
Où en est-on du côté de l’État français et de ses experts à 3 semaines de la commémoration du XXème anniversaire de la catastrophe
Les cartes qui prouvent le mensonge sont toujours tabou !
Voir le communiqué
Published by CRIIRAD
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Catastrophes-Risques majeurs
6 avril 2006
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The cloud of radiation spewed out by the world's worst nuclear accident at Chernobyl 20 years ago could kill up to 60,000 people - 15 times as many as officially estimated. So say scientists who are accusing two UN organisations, the International Atomic Energy Agency (IAEA) and the World Health Organization (WHO), of downplaying the impact of the accident.
Voir la suite de l'article (anglais)
Published by Rob Edwards, New Scientist
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Catastrophes-Risques majeurs
24 avril 2003
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18 mai 2001
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Une interrogation récurrente existe de la part des médecins et du public sur l’impact des retombées de l’accident de Tchernobyl en France sur le cancer de la thyroïde. De plus, les pouvoirs publics se sont interrogés sur la pertinence et la faisabilité d’une étude épidémiologique pour mettre en évidence cet impact. Les calculs de risque de cancer de la thyroïde présentés dans ce rapport ont été effectués afin de donner un avis sur la pertinence et la faisabilité d’une étude épidémiologique sur l’impact de l’accident de Tchernobyl en France. A cet effet, ces calculs ont été réalisés à partir de modèles de risque fondés sur l’hypothèse d’une relation linéaire sans seuil entre la dose reçue et l’effet sur la santé, hypothèse couramment admise dans une optique de gestion du risque mais dont la validité n’est pas scientifiquement prouvée ou infirmée aux faibles doses et débits de dose considérés dans ce rapport. En tout état de cause, il n’existe pas de type de cancer qui puisse être considéré comme la conséquence exclusive d’une exposition aux rayonnements ionisants ; de multiples causes ou facteurs de risque peuvent intervenir dans la survenue d’un cancer ; lorsqu’une personne est victime d’une telle maladie, aucun marqueur biologique fiable ne permet de dire, en l’état actuel des connaissances scientifiques, que l’exposition aux rayonnements ionisants a joué un rôle dans sa survenue.
Voir le rapport complet