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Sites à utiliser ... sans retenue

Corinne Lepage présente sa campagne présidentielle et ses propositions sur le site www.corinnelepage.fr et a créé aussi le site "à vos droits citoyens" avec 10 propositions mises en débat pour renouveler notre constitution et donc le fonctionnement de notre démocratie www.avosdroitscitoyens.fr

Le site sur les gaz non conventionnels et les risques liés à leur exploitation créé par CAP21 : http://deleaudanslegaz.com

16 mai 2012 3 16 /05 /mai /2012 08:29

Novethic

Lancée en février sous la houlette des Etats-Unis, la Coalition sur le Climat et l'Air pur rassemble 13 Etats et organisations, et souhaite peser dans la lutte contre le réchauffement climatique.Réunie à Stockholm pour sa première session de travail, la coalition réunit pays développés et pays en développement.

"Il y a beaucoup d'efforts à faire pour réduire notre empreinte carbone", déclarait Hillary Clinton en février dernier, lors du lancement de l'initiative à Washington. "Lorsque nous avons découvert qu'il existait des solutions efficaces et peu onéreuses pour réduire le réchauffement climatique de façon significative, nous l'avons pris comme un appel à agir", a continué la secrétaire d'Etat américaine. Parallèlement aux négociations sur le réchauffement climatique, les 13 pays du groupe se sont donnés comme priorité de réguler le méthane, les hydrofluocarbones ou encore le carbone-suie, autant de polluants qui contribuent pour 30 à 40% du réchauffement climatique, selon Hillary Clinton. En se concentrant spécifiquement sur ces types de polluants, la coalition estime qu'il est possible de ralentir le réchauffement climatique de 0,5° d'ici 2050, ce qui maintiendrait la hausse des températures sous la barre des deux degrés d'ici cette date.

Les 23 et 24 avril derniers, lors de leur première réunion de travail à Stockholm, les six pays fondateurs (le Bangladesh, le Canada, le Ghana, le Mexique, la Suède et les Etats-Unis) ont été rejoints par la Colombie, le Japon, le Nigeria et la Norvège. La Commission européenne et la Banque mondiale sont également de la partie. Chapeautée par le Programme des Nations Unies pour l'environnement, la coalition propose d'agir directement sur ces polluants dont la durée de vie est courte mais l'impact considérable sur le réchauffement de notre planète. Notamment le méthane, qui capturé, peut être réutilisé pour produire de l'électricité, comme c'est le cas dans la ville mexicaine de Monterrey.

L'autre polluant fortement pointé du doigt est le carbone-suie (en anglais "black carbon"), qui résulte de la combustion incomplète des énergies fossiles. Le carbone-suie se dépose notamment sur la neige des pôles et en réduit les propriétés de réflexion solaire, ce qui contribue au réchauffement climatique et à la fonte des glaces. Sans compter les conséquences sanitaires de ce polluant, à l'origine de cancers du poumon et de maladies cardiovasculaires. Le climatologue de la NASA Drew Shindell fait partie de l'équipe des scientifiques ayant travaillé sur l'identification de ces polluants et leurs conséquences sur le climat. Pour lui, la solution passe par la mise en place de normes strictes sur les moteurs diesel automobiles, l'amélioration des réchauds à gaz et à pétrole, des fours à cuire les briques et ceux à cuire la coke, encore largement utilisés dans les pays en développement. Enfin, souligne-t-il, "il faut interdire la combustion à ciel ouvert des déchets agricoles."Si le ralentissement du réchauffement climatique est un point important, l'objectif affiché est également d'améliorer la situation sanitaire dans le monde. "En plus des effets bénéfiques sur le climat, la réduction du carbone-suie et de l'ozone pourrait endiguer trois millions de décès liés à la pollution de l'air", ajoute le scientifique Drew Shindell.

Limiter ces polluants ne doit pas dissuader les pays d'agir sur le CO2

Mais les participants se gardent bien de placer tous leurs espoirs dans cette nouvelle initiative pour le climat. "Les avantages au niveau du climat seront certains, mais il est important de souligner que ces mesures devront se conjuguer à des efforts significatifs de réduction des émissions de dioxyde de carbone (…)", insiste Drew Shindell, en parlant d'un polluant qui, lui, a une durée de vie bien plus longue que ceux auxquels s'attaque la coalition. Connie Hedegaard, à la tête de la Commission européenne pour l'action climatique, ne dit pas autre chose : "Limiter ces polluants (à durée de vie courte) ne doit pas dissuader les pays d'agir sur leurs émission de CO2, et d'agir vite."

Mais la Coalition sur le climat et l'air pur suscite également un certain scepticisme. Keya Chatterjee, en charge des questions climatiques au WWF, a accusé les principaux sponsors de l'initiative - les Etats-Unis et le Canada - d'essayer de se racheter une réputation en matière environnementale. "Diminuer les émissions de carbone-suie tout en assurant un accès à l'énergie et des fours plus propres est bien en théorie, mais nous ne devons pas nous attendre à ce que cette initiative produise des effets rapides", explique-t-elle."Je crains que cette coalition nous fasse perdre de vue que le plus gros contributeur du réchauffement climatique, ce sont les émissions de CO2."

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5 avril 2012 4 05 /04 /avril /2012 14:40

 MEDDTLLe Ministère de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement (MEDDTL) a sollicité, en 2010, l’expertise de la communauté française des sciences du climat afin de produire une évaluation scientifique des conditions climatiques de la France au XXIe siècle. Le Dr Jean Jouzel a été chargé de diriger cette expertise, réalisée par des chercheurs du CNRS/INSU/IPSL et LGGE, de Météo-France, du BRGM, du CEA, du CETMEF et du CNES. La série "Le climat de la France au XXIe siècle" rassemble les résultats de ces travaux : elle fournit les indices climatiques de référence qui doivent servir de base à l’élaboration des mesures d’adaptation au changement climatique.

 Cet outil est indispensable aux nombreux acteurs de l’adaptation que sont, notamment, les collectivités locales, le secteur économique privé, les associations, les services de l’Etat. Pour cette raison, la production de ces données de référence figure comme Action n°1 dans le Plan national d’adaptation au changement climatique entré en vigueur le 19 juillet 2011. Cette expertise a bénéficié du soutien financier du MEDDTL, direction générale de l’énergie et du climat (DGEC). L’Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique (ONERC) organise et diffuse cette information scientifique.

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8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 08:15

LEPAGE Corinne8-copie-1

Outre le destin du Protocole de Kyoto et l'établissement d'un nouveau traité, de nombreux sujets sont à l'ordre du jour à Durban, et je m'intéresse particulièrement aux négociations sur l'agriculture. L'enjeu peut sembler anodin puisqu'il s'agit seulement de décider si un groupe de travail va être lancé sur la question dans le cadre d'un comité technique. Il n'en est rien puisqu'il s'agit rien de moins que de décider si le carbone stocké dans les sols va être intégré à un marché carbone. La logique des Etats-Unis et de l'Union européenne est la suivante: plutôt que d'utiliser de l'argent public pour aider les pays en développement à baisser les émissions de leur agriculture, il faut attirer de l'argent privé, et le meilleur moyen pour ce faire est de vendre le carbone stocké dans les sols, ce qui permettra également de favoriser des pratiques agricoles favorisant un tel stockage. Bénéfice supplémentaire : au lieu d'être obligés de modifier leurs pratiques pour baisser leurs émissions de CO2, les tenants de l'agriculture industrielle des pays du Nord auraient simplement à acheter des crédits, et ainsi faire porter l'effort sur les paysans des pays du Sud. Cerise sur le gâteau, un marché carbone permet de se livrer à de la spéculation, et ainsi de faire de l'argent avec du carbone.

 Cette solution, poussée par la Banque mondiale, de nombreux acteurs de la finance et, malheureusement, par la FAO, pose de nombreux problèmes. Il est d'abord très difficile d'évaluer et de mesurer avec fiabilité le carbone présent dans le sol. De plus, ce stockage est éminemment réversible, et l'intégrité environnementale de tels projets ne peut être garantie. D'autre part, un tel marché n'existe pas. Le prix des quotas d'émission issus du marché carbone européen pour l'industrie (le système ETS) est déjà bien trop bas pour être utile; intégrer encore plus de carbone dans le système ne ferait qu'aggraver le surplus de crédits. De plus, les coûts de transaction de ce type de marché étant très élevés, le plus gros de l'argent irait aux intermédiaires, aux traders et autres spéculateurs, tandis que les paysans devraient se contenter de quelques dollars par an, comme l'a montré le projet pilote de la Banque mondiale "Kenya Agricultural Carbon Projetct". Enfin, le type de projets promus sous le vocable de "climate-smart agriculture" laisserait la porte ouverte à une agriculture intensive, voire à l'utilisation d'OGM, bien loin des préoccupations des petits agriculteurs d'ores-et-déjà confrontés aux effets du changement climatique.

 Plutôt que d'inventer de nouvelles usines à spéculation, il faudrait plutôt mobiliser la recherche publique pour établir des partenariats avec les agriculteurs et les aider à s'adapter.

 Le même problème se pose sur la protection des forêts, car les négociateurs se battent pour savoir s'il faut évoquer dans la future décision sur REDD+ la possibilité de faire appel à un marché carbone pour financer la lutte contre la déforestation.

 Il est frappant de constater que la faillite du système financier ayant conduit à la crise actuelle n'empêche pas de nombreux négociateurs de croire que la réification et la financiarisation du vivant et du carbone pourrait constituer une solution à la crise climatique.

Source : Blog de Corinne Lepage sur Durban

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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 07:00
RAC-F.pngLe Gouvernement lance aujourd’hui un comité « trajectoires 2020/2050 » qui devra permettre d’aboutir, d’ici octobre, à un positionnement de la France sur le sujet.
Communiqué de presse du RAC-F, WWF, FNE, Greenpeace et Helio International :

Paris, le 27 juin 2011 – Depuis l’adoption du Paquet Energie Climat en 2008, la France a soufflé le chaud et le froid quant à sa position sur le passage, au niveau européen, à un objectif de réduction des émissions plus ambitieux, de -30% pour 2020, au lieu des -20% actuels. Et ce, alors que de nombreux pays européens se sont déjà positionnés en faveur d’un tel relèvement de l’ambition européenne pour lutter contre le changement climatique . Certains sont même allés plus loin, comme le Royaume-Uni ou encore l’Allemagne, en s’engageant au niveau national à réduire respectivement leurs émissions de 50% en 2025 et de 40% en 2020 par rapport à 1990.

La France de son côté est restée figée sur l’objectif qui lui a été fixé au sein du paquet climat énergie et ce, malgré le Grenelle de l’environnement qui devait placer notre pays à la pointe de la lutte contre le changement climatique.
Sortirait-elle enfin de son inertie ? Le Gouvernement lance en effet aujourd’hui un comité « trajectoires 2020/2050 » qui devra permettre d’aboutir, d’ici octobre, à un positionnement de la France sur le sujet.

A l’occasion de cette rencontre, le Réseau Action Climat a édité une Note à l’intention des décideurs et des industriels sur l’importance et la nécessité de passer immédiatement à un objectif de 30% de réduction des émissions européennes de gaz à effet de serre en 2020.

Pour Morgane Créach du RAC-France « Il est temps que le Gouvernement soutienne le passage au niveau européen à un objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre d’au moins -30% pour 2020. C’est un strict minimum pour un pays qui se prétend sérieux en matière de lutte contre le changement climatique. Son absence de position sur un tel sujet équivaut en fait à une prise de position en faveur des partisans de l’inaction ».

Consulter également la publication Objectif climat -30% : le choix gagnant pour la France !.

Jusqu’à présent, le gouvernement a très largement prêté l’oreille aux arguments de certains industriels arguant qu’un objectif de -30% en 2020 entrainerait de nombreuses délocalisations. Or la Banque Mondiale et d’autres économistes on clairement montré que ce risque est totalement exagéré .
Pour Philippe Quirion du RAC-France « ce sont ces mêmes industriels qui ont en fait largement profité du système européen d’échange de quotas d’émissions. Ils se sont vus attribuer gratuitement –entre 2008 et 2011 - 240 millions de quotas excédentaires dont ils pourront tirer des profits exceptionnels évalués à 4,1 milliards d’euros ».
Pour garantir l’efficacité du système européen de quotas d’émissions, il faudra mettre fin à la sur-allocation des quotas. Les secteurs industriels devant eux aussi participer activement à l’effort de réduction supplémentaire nécessaire.

Alors que les travaux du comité n’ont pas encore débutés, la Ministre de l’environnement, à l’occasion d’un conseil des ministres européens de la semaine dernière, aurait annoncé son soutien à une communication de la Commission européenne prévoyant le passage à un objectif européen de -25% d’émissions pour 2020. « Si tel était le cas » s’inquiète Céline Mesquida de FNE « ce serait un manque d’ambition et cela rendrait caduques les travaux du comité, ce qui serait inacceptable. »


Contacts :

- Morgane Creach : Directrice - Réseau Action Climat - France : 06 59 25 19 31 / 01 48 58 83 92
- Benoit Hartmann : Porte Parole – France Nature Environnement (FNE) : 06 87 70 41 01
- Anaïz Parfait : Chargée de campagne Climat – Greenpeace France : 06 08 75 50 13

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26 mars 2011 6 26 /03 /mars /2011 09:00

Le-negationnisme-du-chang.-clim.-en-question.jpgUn livre choc qui démonte les thèses des révisionnistes climatiques.
Chaque Français connaît Claude Allègre et son révisionnisme climatique. Ce personnage n’est qu’un symptôme d’une évolution plus grave : un Américain sur deux ne croit déjà plus au réchauffement planétaire ! Ce déni commence aussi à déferler sur l’Europe et la France. Chaque mois paraît dans le monde un ouvrage niant soit le réchauffement, soit ses causes humaines, soit sa gravité. On explique même que ce réchauffement serait une chance pour l’humanité en permettant d’accéder à des ressources jusque-là inexploitées (pétrole en Alaska, agriculture en Sibérie, nouvelles routes maritimes dans le Grand Nord, etc).
Chaque jour des dizaines d’articles expliquent aussi que la science aura de toute façon une réponse au problème du réchauffement planétaire. Il serait donc stupide de s’inquiéter, même si le réchauffement était avéré. Ces deux discours sont non seulement faux mais dangereux. Ils empêchent de prendre conscience des enjeux. Ils interdisent d’agir. Ce livre est fondé sur une enquête de plusieurs années qui a conduit Florence Leray à lire cette presse, à fréquenter ces réseaux, etc.
Cette journaliste d’investigation, membre de l’équipe du Sarkophage, dirigé par Paul Ariès, dénonce ici les raisons de cette escroquerie. Quels sont les réseaux négationnistes américains et français ? Quels sont les scientifiques et les politiques impliqués ? Quels sont les différents visages de ce révisionnisme criminel ? Pourquoi certains ont-ils intérêt à nier l’évidence ? Pourquoi avons-nous souvent tendance à refouler ce que nous savons ? Pourquoi ne croyons-nous pas ce que nous savons ? Comment combattre ces thèses révisionnistes ?

L'auteur : Florence Leray, professeur de philosophie et réalisatrice de documentaires, est également journaliste spécialisée dans les questions écologiques depuis une dizaine d'années.
Elle a notamment travaillé comme reporter pour les pages Planète de VSD et collabore régulièrement aux pages internationales du mensuel La Décroissance. Florence Leray a réalisé ArchiNature, une série de quinze documentaires sur l'architecture écologique en Europe pour la télévision.

Le négationnisme du réchauffement climatique en question ? Florence Leray, Editions Golias, 2011. ISBN  978-2-35472-070-4. Prix : 15 Euros.

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13 février 2011 7 13 /02 /février /2011 20:05
ALTERNATIVES ECONOMIQUES - BLOG DE J.GADREY
13-02-2011

Plan-te1.jpgOn me dit qu’il ne faut pas faire de catastrophisme. Ce serait démobilisateur. OK, mais a-t-on le droit de dire qu’on a l’impression d’être embarqués dans la voiture de James Dean dans « la fureur de vivre », avec cette différence que personne ne pourra sauter avant le grand plongeon si on ne freine pas très fort et très vite ?

Chacun réagit comme il l’entend aux données qui s’accumulent et qui disent toutes pratiquement la même chose. Non seulement nous émettons dans le monde plus de deux fois plus de CO2 que ce que la nature peut recycler. Non seulement ces excès d’émissions restent très longtemps dans l’atmosphère (environ un siècle pour le CO2) et s’y accumulent en provoquant, avec d’autres gaz, le réchauffement du climat. Non seulement les pays riches émettent selon les cas de 4 à 10 fois plus qu’ils ne devraient le faire pour qu’on en revienne à un équilibre peut-être gérable. Non seulement les pays émergents nous suivent dans cette voie. Mais il y a pire : alors que tout cela est connu depuis des années, alors que le personnel politique et les entreprises n’ont que le « DD » à la bouche, la course à l’abîme se poursuit et parfois elle s’accélère. (...) Lire la suite

J.Gadrey2.jpgNdlR Jean Gadrey, 65 ans, est Professeur émérite d'économie à l'Université Lille 1. Ses domaines de recherche sont la « Socio-économie des services » et les « Nouveaux indicateurs de richesse », titres de deux livres récents publiés à La Découverte, coll. Repères. S'y ajoute le thème des inégalités, objet d'un essai "En finir avec les inégalités" (Mango, 2006). Il est membre du CNIS (Conseil National de l'Information Statistique). Il publie régulièrement des articles ou tribunes dans Alternatives économiques, Les Cahiers français, Politis, et Le Monde. Son dernier ouvrage "Adieu la croissance. Bien vivre dans un monde solidaire" a fait l'objet d'une conférence-débat organisée par CAP21 Nord Pas-de-Calais le 7 janvier 2011.

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14 décembre 2010 2 14 /12 /décembre /2010 08:23
BLOG DE CORINNE LEPAGE 11-12-2010

COP16-CMP16« Ce qui s'est passé à Cancun est aussi inespéré que plein d'espoir. Même si l'on est encore loin du compte pour éviter une hausse de la température au-dessus de 2°C, il faut se réjouir de l'accord de Cancun, qui marque la reprise du processus multilatéral de l'ONU. Cet accord est une claque aux climato-sceptiques et à tous les lobbys qui ont cherché à entraver la marche des peuples du monde vers une gestion collective du plus grand défi auquel ils sont confrontés.

 Ce succès inespéré est en grande partie dû à la présidente de la conférence, Mme Espinosa, qui a su rétablir la confiance par sa diplomatie et son sens des relations humaines. En établissant un processus transparent et ouvert, la présidence mexicaine a permis de créer le dynamisme nécessaire pour dépasser les obstacles et les a priori avec lesquels certains Etats étaient venus à Cancun.(...) Lire la suite

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1 décembre 2010 3 01 /12 /décembre /2010 07:00
COP16-CMP16.pngDu 29 novembre au 10 décembre 2010 se tiendront à Cancun (Mexique) la 16ème conférence sur la convention climat (CDB) et la sixième réunion des parties du protocole de Kyoto.

Rappelez-vous il y a un an, le monde entier se mobilisait pour le sommet de Copenhague contre le réchauffement climatique. Un rendez-vous à ne pas manquer, notre avenir en dépendait.
L’échec des négociations a été d’autant plus brûlant que l’espoir avait été grand.

Un an après, les états reprennent le chemin des négociations.
Cette fois les chefs d’état ne viendront pas s’y brûler les ailes. Ils laisseront à leur ministre le soin des affaires, mais concrètement les relations se sont renouées.

« Nous semblons avoir tiré les leçons de Copenhague. Nous partons avec moins d’ambition peut être, avec plus de propositions concrètes. Un certain nombre de points vont être adoptés, on va marquer des avancées, mais il n’y aura pas d’accord contraignant » déclarait vendredi 26 Novembre à la presse Corinne Lepage. (...) lire la suite

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10 septembre 2010 5 10 /09 /septembre /2010 08:17

UNE EMISSION DE LA RTBF - LA UNE

Questions à la une - émission du Mercredi 08 Septembre à 20:20

 RTBF La UneEnquête n°1 -Réchauffement climatique : info ou intox ?
Est-on bien sûr que la terre se réchauffe ? Les ouragans, tornades, inondations et autres canicules ont-ils vraiment un lien avec ce supposé réchauffement climatique ? Et tout cela, est-il réellement dû à l'activité humaine ? Non, trois fois non clament ceux qu'on appelle les climatosceptiques. Ces scientifiques sèment le trouble car ils mettent en doute les thèses du Giec (Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat) qu'on avait pourtant pris comme une vérité scientifique. Alors, ce nouveau dogme est-il vraiment ébranlé ? Questions à la une a voulu en avoir le coeur net en tentant de démêler le vrai du faux dans un débat qui concerne directement tout un chacun.
Une enquête de Sylvie Duquenoy et Serge Ruyssinck

Enquête n°2 - Pourquoi la guerre du climat a-t-elle lieu ?
Autour du climat, les esprits s'échauffent au point qu'apparemment tous les coups sont permis. Comme dans un film d'espionnage, il est question de vols et de conspiration : des boîtes à message de laboratoire ont été forcées et des phrases sorties de leur contexte tentent d'accréditer la thèse d'une vaste manipulation. Pourquoi tant de haine autour de la pluie et du beau temps ? Notre enquête lèvera un coin du voile sur les protagonistes de cette bataille médiatico-climatique. Et vous découvrirez à qui le doute profite...
Une enquête de Sylvie Duquenoy et de Serge Ruyssinck

Revoir l'émission sur le site de la RTBF - La Une

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20 juillet 2010 2 20 /07 /juillet /2010 09:28
WWW.NOVETHIC.FR 13-07-2010
Plan-te1.jpgLes rapports qui réhabilitent le Giec seront-ils suffisants ?
Deux récents rapports rendus à quelques jours d'intervalle, réhabilitent le GIEC, fortement malmené par le Climategate. A cette occasion, Naomi Oreskes, professeur d'histoire des sciences à l'Université de San Diego, aux Etats-Unis, et auteur du livre « Marchands de doutes »*, revient sur l'impact de ces rapports sur la diffusion des idées climatosceptiques.

Début juillet deux rapports relatifs à l’affaire du Climategate, l’un de l’agence néerlandaise d’évaluation de l’environnement et l’autre mené par une commission scientifique indépendante à la demande de l’Université anglaise d’East Anglia ont été publiés (voir documents liés). Le premier estime que le Giec n’a pas commis d’erreurs « majeures » dans son rapport de 2007. Le deuxième minimise la polémique initiée en novembre 2009 par la publication de mails provenant des chercheurs de l’Université d’East Anglia (CRU) et qui tendaient à montrer que les chercheurs avaient manipulé et dissimulé des données pour accréditer la réalité du réchauffement climatique. Selon le rapport britannique dirigé par Sir Muir Russel, les chercheurs du CRU ont certes produit une courbe de variation « trompeuse » destinée à illustrer un rapport de l’organisation météorologique mondiale publiée en 1999 mais celle ne visait pas à « manipuler » les données. « Il n’y a aucune preuve que le comportement des chercheurs du CRU fragilise les conclusions du rapport du GIEC », conclut ainsi le rapport qui estime que la « rigueur et l’honnêteté » des scientifiques « ne peuvent être mises en doute ». Pour autant cela sera-t-il suffisant pour convaincre l’opinion, notamment dans les pays anglo-saxon où la polémique a été extrêmement violente? L’historienne des sciences, Naomi Oreskes et le coauteur du livre « Merchants of doubt »*, Eric Conway, nous expliquent pourquoi cela sera difficile.

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Partenariats

CAP21 Nord Pas-de-Calais participe aux collectifs  régionaux :

- Sortir du Nucléaire,

- Contre l'exploitation des gaz de couche.

  • A Lille au Collectif "Place aux piétons et pour la mobilité douce"  pour une piétonnisation de la Grand Place de Lille dans un contexte de mobilité incitant à l'utilisation de transports doux (marche, vélo,...).
  • A Lesquin au Collectif "Lesquin Objectif 0,6" dans le cadre d'un combat des habitants pour une meilleure protection vis à vis des ondes électromagnétiques.

 

Lecture recommandée

CAP21 NORD PAS DE CALAIS vous incite à lire ces revues de grande qualité :

Revue-Durable-CH-.gif

 

 

Alternatives Economiques