Maréchal Vauban : "Je préfère la vérité quoique mal polie à une lâche complaisance"
(Lettre à Louvois en 1668)
Corinne Lepage présente sa campagne présidentielle et ses propositions sur le site www.corinnelepage.fr et a créé aussi le site "à vos droits citoyens" avec 10 propositions mises en débat pour renouveler notre constitution et donc le fonctionnement de notre démocratie www.avosdroitscitoyens.fr
Le site sur les gaz non conventionnels et les risques liés à leur exploitation créé par CAP21 : http://deleaudanslegaz.com
De nouvelles inquiétudes se font jour en Belgique après des révélations sur le phénomène d'érosion qui touche l'enceinte de confinement du réacteur numéro 2 de la centrale nucléaire de Tihange, en Wallonie. L'épaisse couche de béton armé qui protège le réacteur de la centrale est apparemment victime de carbonatation atmosphérique, un phénomène qui menace sa résistance et met à nu ses armatures en acier.
Selon Electrabel, filiale de GDF-Suez et exploitante du site, les dégradations ont été identifiées il y a plusieurs années et des travaux de réparation sont en cours.
Tentant, samedi 1er septembre, de minimiser les révélations du journal Le Soir, l'entreprise a expliqué qu'un examen mené en 2009 avait indiqué une dégradation de 2 à 4 cm sur l'enceinte, épaisse de 120 cm. Le réacteur dispose d'une double enceinte. La seconde, en béton précontraint, est épaisse de 80 cm, a souligné Electrabel.
La dégradation constatée par l'Agence fédérale de contrôle nucléaire (AFCN) est toutefois plus importante que celle initialement mise en évidence. Les experts s'inquiètent d'une éventuelle porosité du béton, qui serait attaqué sur une profondeur de 30 cm et dont l'effritement pourrait s'accélérer, faute de mesures adéquates. Electrabel a été invitée à fournir les explications nécessaires, et les résultats de contrôles menés la semaine dernière sont attendus d'ici à quelques jours. Selon un porte-parole d'Electrabel, il faudrait " plusieurs mois ou plusieurs années " pour que la situation s'avère dangereuse.
Ce n'est pas la seule difficulté à laquelle doit faire face l'entreprise. Le réacteur numéro 2 de Tihange a été éteint et vidé de son combustible au début du mois d'août après la découverte de " fissures potentielles " sur la cuve du réacteur numéro 3 de la centrale de Doel, en Flandre. Les cuves de deux unités proviennent du même fournisseur, le néerlandais RDM, qui a équipé une vingtaine de réacteurs nucléaires dans le monde. C'est une révision décennale diligentée en juin par les autorités belges de contrôle qui avait mis en évidence ce risque demeuré apparemment invisible depuis l'ouverture du réacteur numéro 3 de Doel, en 1982.
L'AFCN réclame des explications " convaincantes " et n'exclut pas, dans le " pire des cas ", un arrêt définitif. Les cinq autres réacteurs belges pourraient être contrôlés, même si leurs cuves n'ont pas été fournies par RDM.
Jean-Pierre Stroobants
En 1968, Pierre Marhic est sous officier dans la marine française. Détecteur radariste, il est embarqué sur le Clémenceau en Polynésie française et va notamment assister à l’opération Canopus (essai de la bombe H). A l’époque, « la mesure de protection pour les essais à l’air libre, c’était de placer le personnel à une distance de sécurité en éloignant le bateau, la vieille du tir, à 100/200 km et de nous confiner dans le bateau au moment de l’essai pour que l’on ne soit pas flashés par la bombe. Le lendemain, nous circulions tranquillement sans aucune protection…Nous n’avions aucune conscience du danger. Jamais nous n’avons eu de réunion de mise en garde par les médecins militaires », relate celui qui est aujourd’hui président de l’association nationale des vétérans victimes des essais nucléaires (ANVVEN).
Des milliers de victimes
Pierre Marhic lutte depuis 14 ans contre un lymphome. Comme lui, de nombreuses personnes, militaires ou civils, ayant travaillé sur les sites des essais ou à proximité, souffrent de cancers. Selon l’association, sur les 150 000 vétérans concernés par les essais, ces victimes se chiffreraient par milliers. Pour autant, à la date du 29 juin 2012, le comité d’indemnisation des victimes (CIVEN), n’a examiné que 549 dossiers (sur 755 demandes reçues). Et seulement 4 ont été indemnisés. Un taux de rejet de 99,3% ! « Sachant que nous souffrons surtout de cancers généraux, qui touchent le poumon, le foie, le colon ou le sang, le lien est moins évident que pour le mésothéliome avec l’amiante par exemple », explique Pierre Marhic. Il existe cependant des études, publiées notamment par l’Inserm.
En 2010, l’une d’elles menée par l’équipe de Florent de Vathaire (Directeur de Recherche Inserm - Université Paris-Sud 11 à l’Institut Gustave Roussy) concluait notamment que le risque de cancer de la thyroïde augmentait légèrement avec la dose d’irradiation reçue suite aux essais nucléaires. En juillet 2012, après des analyses sur 15 dossiers individuels dans le cadre de l'enquête ouverte à la suite de la plainte déposée fin 2003 par l'Association des victimes des essais nucléaires (Aven), le même chercheur déclarait pouvoir établir pour 6 d’entre eux un lien « vraisemblable » entre les retombées radioactives et les cancers de militaires exposés. D’ici la fin de l’année, une nouvelle étude épidémiologique, réalisée par un laboratoire du Morbihan, Sepia-santé, devrait également être publiée. « Il s’agit d’une étude de morbidité sur l’incidence des affections de longue durée sur les survivants de ces essais qui disposaient à l’époque d’un dosimètre », explique Claire Ségala, médecin épidémiologiste en charge de l’étude. Celle-ci, dont les résultats attendent d’être validés par un comité scientifique, pourrait notamment permettre d’inscrire de nouvelles pathologies à la liste des pathologies radio-induites.
Une loi à modifier
Par ailleurs, l’un des principaux freins à la reconnaissance, pour l’ANVVEN et d’autres associations de victimes, est l’article 4 de la Loi Morin relative à la reconnaissance et à l'indemnisation des victimes des essais nucléaires français, votée le 12 janvier 2010. « A l’époque, les députés – de droite- ont trahit l’esprit de la loi qui voulait renverser la charge de la preuve en demandant à l’administration de prouver que les essais n’étaient pas en cause », estime Pierre Marhic. Une phrase -« l'intéressé bénéficie d'une présomption de causalité à moins qu'au regard de la nature de la maladie et des conditions de son exposition le risque attribuable aux essais nucléaires puisse être considéré comme négligeable »- rend cela impossible. Le 21 juin, le tribunal administratif de Papeete a d’ailleurs annulé les décisions de rejet des indemnisations à cause de son article 4. « Nous espérons que cette décision fasse jurisprudence pour les autres affaires en cours, une dizaine environ », veut croire Pierre Marhic. En attendant, l’ANVVEN demande à ses adhérents (une centaine de victimes) de ne plus envoyer de demandes d’indemnisation au CIVEN tant que l’article 4 ne sera pas amendé et d’envoyer une lettre au nouveau ministre de la Défense, Jean Yves Le Drian. « L’impact sanitaire est volontairement minimisé, renchérit le réseau sortir du nucléaire. La France a enfin reconnu que ses essais nucléaires avaient fait des victimes, mais celles-ci voient toujours leurs droits déniés. La « loi Morin » de 2010 a confié au ministère de la Défense le pouvoir de reconnaître et d’indemniser les victimes. Cette loi, même modifiée par un récent décret de mai 2012, impose des conditions très restrictives pour la reconnaissance des droits des victimes », explique le réseau dans un communiqué. « La gauche nous a toujours soutenu jusqu’à présent, si elle ne fait rien c’est à désespérer », conclut Pierre Marhic.
Ailleurs dans le monde, de nombreuses associations luttent également pour faire reconnaître leur prise en charge. En août 2011, plusieurs d’entre elles ont lancé un appel aux Nations Unies, à qui elles demandent une réelle prise en charge des victimes d’essais nucléaires dans le monde et la programmation d’une décennie (2012-2021) pour le nettoyage, la réhabilitation et le développement soutenable des régions contaminées (http://appelinternationalessaisnucleaires.org).
Béatrice Héraud
Article initialement paru sur www.novethic.fr le 30 août 2012
L'émission sera diffusée le mardi 10 avril 2012 à 21 h 18.
Documentaire de 52' realise par Elsa Fayner, produit par Chasseur d'Etoiles, avec la participation de France Televisions et du CNC. Production : Anne Gintzburger et Marion Pillas. 2012.
Le 11 mars 2011, des vagues de plus de 30 mètres submergent la centrale de Fukushima Daiichi au Japon. Il ne s'agit plus seulement de l'ex-URSS et de Tchernobyl, cette fois c'est un pays developpé qui est contaminé. Les autorités francaises ne peuvent plus prétendre que "l'accident grave" ne peut advenir dans l'Hexagone. Les parlementaires lancent des investigations : la sous-traitance apparait comme le point critique du nucléaire francais. L'opération "stress tests" lancée dans la foulée en tient-elle compte ? Que fait l'Etat ?
"Chers amis,
Le 11 mars 2011, la catastrophe de Fukushima a rappelé au monde entier que la technologie nucléaire est mortifère, et que prétendre la contrôler est une illusion. Un an après jour pour jour, une immense chaîne humaine va relier Lyon à Avignon, dans cette vallée du Rhône où quatorze réacteurs nucléaires exposent des millions de gens à un risque intolérable.
Solidaires avec le peuple japonais, des dizaines de milliers de personnes venues de toute la France et d’autres pays européens vont réagir ensemble, pour affirmer haut et fort : "Sortir du nucléaire, c’est possible !"
Je veux saluer la détermination des citoyens à l’origine de cette initiative coordonnée par le Réseau "Sortir du nucléaire". Refusant que la France soit condamnée à subir tôt ou tard un accident nucléaire majeur comme celui qui a frappé le Japon, c’est une véritable "réaction en chaîne humaine" qu’ils ont lancée.
Aujourd’hui, je tiens à partager avec vous mon soutien à cette mobilisation, qui est à mes yeux une véritable insurrection démocratique. Je voudrais dire à chacune et chacun d’entre vous : vous aussi, insurgez-vous ; vous aussi, mobilisez-vous pour la sortie du nucléaire !
Ensemble, nous pouvons être suffisamment forts pour résister au lobby nucléaire et pour nous réapproprier la question énergétique. Nous devons refuser que les choix qui nous engagent et qui engagent nos enfants et petits-enfants pour des décennies soient dictés par des industriels qui n’ont que faire des déchets éternels et de la pollution qu’ils laissent aux générations futures.
La France doit sortir du nucléaire, elle doit dire adieu à cette technologie dangereuse. Elle doit sans retard se tourner vers les énergies renouvelables et un usage plus sobre et raisonnable de l’énergie. En un mot, la France doit choisir un avenir énergétique... plus humain ! Nous savons que c’est possible, alors n’attendons pas qu’il soit trop tard.
Vous non plus, n’attendez pas... le 11 mars, rejoignez la grande chaîne humaine pour la sortie du nucléaire !"
Drapeaux, banderoles, perruques... : soyons colorés !
Organisée par le Collectif Sortir du Nucléaire Nord Pas de Calais.
Greenpeace a commandité un rapport critique sur les évaluations complémentaires de sûreté, communément appelées “stress-tests”, des installations nucléaires françaises, demandées par le gouvernement à EDF et Areva et analysées par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
Cette contre-analyse menée par des experts indépendants démontre qu’en cas d’accident entraînant une fusion du cœur du réacteur aucun des 58 réacteurs nucléaires français en fonctionnement ne résisterait mieux que ceux de Fukushima : les risques de ruptures de confinement et de rejets radioactifs importants sont tout aussi réels qu’au Japon.
Sur la méthode d’analyse employée par les exploitants, les experts indépendants sont dubitatifs : les évaluations complémentaires de sûreté ont été faites de manière totalement théorique. Les rapports d’EDF ou d’Areva se basent uniquement sur la conception initiale des installations, c’est-à-dire que le vieillissement et l’usure des bâtiments et pièces ne sont pas pris en compte dans les analyses.
Autre point mis en avant par les scientifiques : l’absence de prise en compte des risques liés à certains facteurs extérieurs, notamment le facteur humain.
Enfin, et c’est sans doute le plus inquiétant, dans les documents fournis par EDF et Areva, il n’est jamais question de pistes pour essayer d’améliorer la sûreté des réacteurs nucléaires et ainsi de diminuer la probabilité d’un accident.
Contrairement aux industriels du nucléaire, les experts indépendants proposent dans leur rapport des recommandations.
Lire l’intégralité du rapport et le télécharger
Les experts indépendants internationaux qui ont effectué cette analyse sont :
- Arjun Makhijani est président de l’Institut de l’énergie et de la recherche environnementale à Takoma Park, Maryland (États-Unis). Il a obtenu son doctorat en génie électrique et sciences informatiques en 1972 à l’université de Berkley, en Californie.
- Yves Marignac est directeur de l’Agence indépendante d’information, d’étude et de conseil sur le nucléaire et les politiques énergétiques, WISE-Paris. Il est aussi membre de l’International Panel on Fissile Materials (IPFM) et coordinateur du Groupe d’expertise pluraliste (GEP) sur les mines d’uranium du Limousin.
COMME LE DISENT LES PROPAGANDISTES DU LOBBY NUCLEAIRE :LE NUCLEAIRE, C'EST PEU COÛTEUX, PEU DANGEREUX ET PEU EMETTEUR DE CO2 !
Jean SENAME, président de l'ADELFA, vient de nous transmettre ce communiqué :
REACTEUR N°1 de GRAVELINES : UN REDEMARRAGE A LA HUSSARDE
Si l’on se réfère aux propos toujours aussi arrogants de M. Quilichini, directeur de la centrale nucléaire de Gravelines repris dans La Voix du Nord de ce dimanche 12 janvier, la gestion de la fissuration d’une « tuyauterie » sous la cuve du réacteur n°1 a été tout à fait satisfaisante. Le réacteur peut redémarrer puisque, dit-il, « il est sûr .» La réparation définitive peut être reportée à « un prochain arrêt de tranche. » (sic !).
S’il en est ainsi, on est en droit de se demander pour quelle raison, alors qu’elle avait été entamée dans les derniers jours de juillet 2011, cette visite décennale qui aurait dû durer 3 mois a été prolongée de 4 à 5 mois. Il aurait été intéressant d’ailleurs de savoir quels coûts réels cette immobilisation forcée a entraînés et par qui ils seront supportés.
Par ailleurs, la non-intervention sur la pénétration « avant un prochain arrêt de tranche » ne nous apparaît pas militer dans le sens « du bon niveau de sûreté » mis en avant par la direction. Il est pour le moins incohérent que l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), après avoir longtemps fait obstacle au redémarrage du réacteur, octroie désormais son feu vert sans qu’il ait été procédé à la moindre réparation. On se situe dans la logique « Fessenheim » : l’ASN pointe des risques non-négligeables en matière de sûreté, dit qu’il faut y remédier, mais autorise la remise en marche des installations pour une décennie. Comprenne qui pourra !
L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) s’apprête à donner son avis sur la poursuite ou l’arrêt de l’un des réacteurs de Fessenheim, la doyenne des centrales nucléaires françaises. Mais qu’en est-il des réacteurs déjà arrêtés en France ? 68 réacteurs nucléaires, répartis dans 22 centrales, ont été érigés depuis le lancement du programme électronucléaire civil par de Gaulle dans les années 1960.
Ce matin à l’aube, des militants de Greenpeace se sont introduits dans la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine (Aube) à 95 kilomètres au sud-est de Paris pour porter un message: “Le nucléaire sûr n’existe pas”. Edit à 7h30 :les militants sont parvenus à monter sur le dôme d’un des deux réacteurs et sont en train de peindre le signe danger sur celui-ci.
La suite de l’action à suivre ici : Nucléaire : au coeur du réacteur – liveblog
Cette action montre à quelle point les centrales nucléaires françaises sont vulnérables : de simples militants, aux intentions pacifistes, ont réussi, avec peu de moyens, à atteindre le cœur d’une centrale nucléaire ! Pourquoi ? Comment ? Car les dispositifs de sécurité existants sont insuffisants !
Et pourtant … L’audit des installations nucléaires commandité par le gouvernement après la catastrophe de Fukushima ne prend pas en compte le risque d’intrusion humaine…
C’est pourquoi Greenpeace demande au gouvernement d’élargir le périmètre de l’audit des installations nucléaires françaises en y intégrant l’ensemble des risques.
Un audit lacunaire !
La réalisation de l’audit commandité par le gouvernement Français a été confiée aux exploitants nucléaires eux-mêmes, (CEA, Areva et EDF) et celui-ci sera analysé par l’Autorité de Sûreté Nucléaire d’ici la fin de l’année. Cet audit, réalisé intégralement au sein du consortium nucléaire français, se borne à étudier les problèmes liés à des événements naturel (séismes, inondations…). Risque terroriste, chute d’avion, virus informatique : aucun risque d’agression externe d’origine “non-naturelle” n’est pris en compte.
Dans un rapport commandé par Greenpeace et à paraître en janvier Arjun Makhijani, expert indien indépendant, président de l’institut de recherche sur l’énergie et l’environnement du Maryland (États-Unis) analyse ainsi l’audit nucléaire français : “Du point de vue des causes et du déroulement de l’accident, il n’est pas pertinent de limiter l’analyse des événements initiateurs aux seuls phénomènes naturels (séisme et inondation). Les risques d’origine humaine auraient dû, dans une démarche de révision globale de la sûreté, être intégrés dans cette analyse. Ceci concerne, a minima, les causes accidentelles, et devrait même inclure les actes de malveillance.”
Des dispositifs de sécurité impressionnants… sur le papier !
Le gouvernement, en charge de la sécurité des sites nucléaires, se targue d’avoir des plans à toutes épreuves pour sécuriser le parc atomique français, telle que l’intervention d’avions de chasse en maximum 15 minutes sur tous les sites nucléaire, la présence continue d’un peloton spécial de Gendarmerie sur chacun des sites, des dispositifs de radar aérien de détections au dessus de certaines installations, une double clôture électrifiée et vidéo surveillance autour de chacun des sites, un espace aérien interdit au dessus des sites ou encore un accès soumis à “autorisation spéciale” …
Mais malgré ces mesures “exceptionnelles” et dignes des meilleurs films d’action, les militants de Greenpeace montrent aujourd’hui que les installations nucléaires françaises sont très fragiles. C’est probablement pour ça que les risques externes non-naturels ne sont pas pris en compte dans l’audit. Si c’était le cas, aucune installation ne pourrait être déclarée sûre!
Lire aussi Risque nucléaire : 63 millions de français concernés
Alors qu’en ce moment même, le président de la République Nicolas Sarkozy est en déplacement au Tricastin, et que l’industrie nucléaire a lancé une grande entreprise de séduction pour enterrer toute mise en cause de l’énergie nucléaire, Greenpeace rend disponible aux internautes, aux citoyens, une application de visualisation du risque qu’ils encourent en cas d’accident nucléaire
Voici un blog très bien fait consacré entièrement à la catastrophe nucléaire de Fukushima et à ses répercussions au Japon et dans le monde.
http://fukushima.over-blog.fr/
En français, il aborde aussi les conséquences de cette catastrophe pour la France et sa politique désormais condamnée par beaucoup d'experts et de partis du "tout nucléaire" pour la production d'électricité. M.E.
CAP21 Nord Pas-de-Calais participe aux collectifs régionaux :
- Sortir du Nucléaire,
- Contre l'exploitation des gaz de couche.