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Sites à utiliser ... sans retenue

Corinne Lepage présente sa campagne présidentielle et ses propositions sur le site www.corinnelepage.fr et a créé aussi le site "à vos droits citoyens" avec 10 propositions mises en débat pour renouveler notre constitution et donc le fonctionnement de notre démocratie www.avosdroitscitoyens.fr

Le site sur les gaz non conventionnels et les risques liés à leur exploitation créé par CAP21 : http://deleaudanslegaz.com

9 juillet 2012 1 09 /07 /juillet /2012 08:04

Il aura fallu plus de 15 mois pour « digérer » Fukushima. 15 mois de trop car la situation est gravissime depuis cette semaine de mars 2011 où 4 unités nucléaires ont explosé sur le même site. 15 mois pour analyser, décortiquer, comprendre, réaliser ce qui s’était produit. Passé ce choc, cette collision inimaginable, il nous faut reprendre nos esprits et résister à la tentation d’oublier. Car le danger est toujours là, de plus en plus menaçant au fur et à mesure que le temps passe.

 Ce sont encore et toujours les Japonais qui nous le rappellent. Non seulement ils ne désarment pas face à leur gouvernement qui a choisi de redémarrer les réacteurs nucléaires d’Ôi alors que ceux-ci sont situés près d’une faille active, mais ils se mobilisent aussi de manière forte en s’adressant directement au secrétaire national de l’ONU afin d’essayer d’éviter le pire : la perte de contrôle du refroidissement des 264 tonnes de combustible entreposés dans la piscine de l’unité 4 de Fukushima Daiichi. Cet évènement possible n’est absolument pas anodin, car il signerait l’évacuation d’une grande partie du Japon, et il polluerait le monde entier de manière irréversible pour des milliers d’années.
 
Tout cela, on le sait depuis 15 mois, mais la prise de conscience de l’urgence de régler ce problème majeur n’est jamais allée au-delà des bonnes intentions. Aujourd’hui, après la stupeur et la souffrance de la catastrophe en cours, de plus en plus de monde semble enfin comprendre qu’il est encore possible d’agir, des voix éclairées se lèvent dans tous les pays : il est réellement temps de faire quelque chose avant qu’il ne soit trop tard !
 
Chers lecteurs, écoutez-les encore une fois, ou bien si vous êtes déjà convaincus de l’urgence d’agir, allez directement au texte de la pétition adressée au secrétaire général de l’ONU !
 
 
Sur le risque sismique
 
Katsuhiko IshibashiKatsuhiko Ishibashi, sismologue enseignant au Centre de recherche pour la Sécurité Urbaine de l'Université de Kōbe :
 
« Le très fort séisme de mars 2011 augmente la probabilité d'autres tremblements de terre dévastateurs à l'avenir. » (lien)
 
 
Dapeng ZhaoDapeng Zhao, professeur de géophysique à la Tohoku University :
 
« Dans la mesure où un séisme important s’est produit à Iwaki il y a peu de temps, nous pensons qu’il est possible qu’un séisme de magnitude similaire se produise à Fukushima. » (lien)
 
  
Sur la solidité du bâtiment réacteur n°4
 
Masashi-GotoMasashi Goto, ex-ingénieur japonais chez Toshiba, expert en conception de centrales nucléaires résistantes aux séismes :
 
« Même si les murs existent, il n’y a pas de manière simple d’en connaître la stabilité. A quel point la stabilité a-t-elle été compromise par la haute température de l’incendie ? Il est essentiel d’avoir toutes les données quand vous travaillez sur un calcul structurel. Mais [les ingénieurs de Tepco] n’ont jamais publié une donnée que quelqu’un de l’extérieur pourrait utiliser pour vérifier leurs conclusions. » (lien)
 
arnie-gundersenArnie Gundersen, expert nucléaire étatsunien :
 
« Je pense que les dommages à la structure de l’unité 4 sont si importants que, si un séisme de magnitude 7,5 se produit, le réacteur n’y résistera pas. » (lien)
 

Jean-Louis-Basdevant.jpg

Jean-Louis Basdevant, physicien, directeur de recherche au CNRS, spécialiste de physique des hautes énergies et d’astrophysique nucléaire. :

 

« A l’heure actuelle où nous parlons, le 25 juin 2012, [le bâtiment réacteur n°4] pose de très graves soucis parce qu’il y a dans des piscines à 30 mètres de haut ‒ qui tiennent par l’esprit ‒ des quantités de barres radioactives. » (lien)

  
 Sur la radioactivité qui se dégagerait par une perte de contrôle de la piscine 4
 
olivier isnardOlivier Isnard, expert français en sécurité nucléaire à l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire) :
 
« Le combustible de cette piscine serait mis à l’air, sur un kilomètre de distance il y aurait un débit de dose qui serait sur des centaines de Gray/heure, et il n’y a pas un humain qui serait en mesure d’approcher le site. » (lien)
 
Hiroaki KoideHiroaki Koide, professeur à l’Institut de Recherche Nucléaire Universitaire de Kyoto :
 
« Si la piscine devait s’effondrer à cause d’un nouveau gros séisme, les émissions de matière radioactives seraient énormes : une estimation prudente donne une radioactivité équivalente à 5000 fois la bombe nucléaire d’Hiroshima. » (lien)
 
Chris Harris, ancien ingénieur nucléaire étatsunien :
 
« Dans le cas de l'unité 4, vous pouvez avoir une recriticité. (…) Ce serait un processus sans fin sans aucun moyen de le stopper. (…) Vous auriez une autre fontaine inépuisable de particules et de gaz.» (lien)
 
Robert-Alvarez-copie-1Robert Alvarez, expert nucléaire étatsunien, ex-conseiller auprès du Federal Department of Energy du gouvernement américain (1993-1999)
 
« La piscine n°4 est située à environ 30 mètres au-dessus du sol ; sa structure est endommagée et elle est exposée à l’air libre. Si un séisme ou tout autre événement entraînait sa vidange, il pourrait en résulter un incendie radiologique catastrophique, avec près de dix fois la quantité de césium-137 relâchée par la catastrophe de Tchernobyl. » (lien)
  
Sur les conséquences de la perte de l’eau de refroidissement d’une piscine
  
Paul Gailey, professeur agrégé de physique à l'Université d'Ohio :
 
« Une défaillance catastrophique de la piscine de combustible usé de l'unité 4 pourrait potentiellement provoquer en cascade des émissions supplémentaires provenant des autres piscines de combustible usé et des réacteurs. » (lien)
 
Yukiteru-NakaYukiteru Naka, ex-ingénieur japonais chez General Electric, directeur de Tohoku Entreprise, :
 
« Si la piscine se vide, aucun travailleur ne pourra s’approcher du bâtiment réacteur 4, ni des bâtiments 1, 2 et 3. (…) J’aimerais que le gouvernement et Tepco se préparent avec une notion de crise imminente à l’esprit.» (lien)
 
Akio MatsumuraAkio Matsumura, diplomate japonais ayant travaillé trois décennies pour divers organes des Nations-Unies :
 
« [Un effondrement de la piscine n°4 en cas de séisme] détruirait l’environnement mondial et notre civilisation. (…) C’est une question de survie de l’humanité. » (lien)
 
Mitsuhei MurataMitsuhei Murata, ex-ambassadeur du Japon en Suisse et au Sénégal :
 
« [Si la piscine n°4 s’effondrait], non seulement les six réacteurs de la centrale devraient être arrêtés, mais cela affecterait aussi la piscine de stockage commune [complémentaire aux piscines propres à chaque réacteur] qui contient 6375 assemblages combustibles, située à 50 mètres du réacteur n°4. (…) Cela provoquerait une catastrophe mondiale sans précédent. » (lien)
 
Ron WydenRon Wyden, sénateur étatsunien (Oregon) :
 
« Le statut précaire des réacteurs de Fukushima Daiichi et le risque que représente l’énorme inventaire de matériaux radioactifs et de combustible usé en cas de séismes ultérieurs devraient être un sujet de préoccupation pour tous, et devrait concentrer de plus grands efforts d’assistance internationale. » (lien)
  
Pour éviter le pire, il faut appliquer le principe de précaution avant qu’il ne soit trop tard !
 
(Cliquer sur l'image)
 
imagepetition
 
Puis partagez-là : personne ne doit ignorer cette menace !
 
---------------------------
 
Dossier technique sur la piscine du réacteur 4 de Fukushima Daiichi
A télécharger ici : « Fukushima, la piscine de tous les dangers »
 
---------------------------
 
 
Texte de la pétition adressée au Conseil de sécurité de l'ONU et à son Secrétaire Général Ban Ki-Moon
  
Appel urgent pour éviter une nouvelle catastrophe nucléaire mondiale
 
 Parce que le bâtiment réacteur n°4 de la centrale de Fukushima Daiichi a subi le terrible séisme du 11 mars et les violentes explosions du 15 mars 2011 et que sa structure a énormément souffert, menaçant sa stabilité,
Parce que la piscine de désactivation de cette unité, perchée à 30 m de hauteur, menace soit de s’effondrer avec le bâtiment, soit de se vider de son eau à cause de fissures,
Parce que cette piscine contient 1535 assemblages de combustible, l’équivalent de près de 10 fois la quantité de césium 137 relâché par Tchernobyl,
Parce que si le combustible n’était plus refroidi par de l’eau, il s’échaufferait, se dégraderait, et provoquerait un incendie dispersant la radioactivité dans l’atmosphère,
Parce que le système de refroidissement de la piscine de l’unité 4 n’a pas d’installation de secours et tombe régulièrement en panne, 
Parce qu’en cas d’incendie des assemblages d’uranium et de plutonium, il ne serait plus possible pour les hommes d’intervenir sur le site tant la radioactivité serait élevée,
Parce que l’incendie de la piscine de l’unité 4 provoquerait l’abandon de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi qui recèle à elle seule près de 2500 tonnes de combustible nucléaire, correspondant à une radiotoxicité 90 fois supérieure à Tchernobyl,
Parce que le très fort séisme de mars 2011 a augmenté la probabilité d'autres tremblements de terre dévastateurs qui pourraient à l'avenir provoquer l’effondrement du bâtiment réacteur n°4 déjà à moitié ruiné,
Parce que de nombreux experts dans le monde entier sont d’accord sur la nécessité d’intervenir au plus vite pour éviter l’évacuation du Japon mais aussi une catastrophe radiologique internationale mettant en péril la santé de l'ensemble des hommes et de leurs descendants,
Parce que la compagnie Tepco considère qu’il n’y a pas de danger d’effondrement de cette piscine et qu’elle compte mettre plusieurs années pour transférer le combustible dans un lieu sûr,
Parce que la compagnie Tepco et le gouvernement japonais sont incapables de gérer la situation de crise concernant le combustible de la piscine du réacteur n°4 de Fukushima Daiichi,
Parce que l’ONU, garante de la sécurité internationale, est la seule organisation apte à prendre en charge cette menace permanente pesant aujourd’hui sur tous les hommes,
 
Nous, citoyens du monde,
- exigeons que l’ONU mette en place d’urgence une équipe internationale, indépendante et interdisciplinaire ayant autorité pour prendre en charge la gestion du transfert et de la mise en sûreté du combustible de la piscine de l’unité 4 de la centrale de Fukushima Daiichi,
- demandons que tous les moyens soient dévolus à cette cellule de crise afin qu’aucun obstacle ne vienne retarder son action, et que l’objectif de mettre en lieu sûr le combustible soit atteint le plus rapidement possible,
- souhaitons que l’ONU favorise toutes les coopérations techniques, scientifiques, économiques et politiques nécessaires, y compris non-gouvernementales, afin de mettre un terme au plus vite à cette menace mondiale jamais égalée dans l’histoire de l’humanité.
Aller plus loin avec une vidéo (sous-titrage en français Kna)
 
 
Interview par Marc Willacy d'ABC Australie sur les dangers de la piscine de combustible n°4 de Fukushima.
Les personnes interrogées sont :
- Pr. Hiroaki Koide, expert en réacteurs nucléaires de l'université de Kyoto.
- Robert Alvarez, conseiller en politique énergétique aux Etats-Unis
- Yoshimi Hitosugi, porte-parole de TEPCO
- Tomohiko Suzuki, journaliste et travailleur clandestin à la centrale de Fukushima.
- Misuhei Murata, ancien ambassadeur du Japon en Suisse.
 
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31 mars 2011 4 31 /03 /mars /2011 13:17
LIBERATION 31-03-2011

Le Premier ministre japonais Naoto Kan a affirmé jeudi que la centrale Liberation.JPGnucléaire accidentée de Fukushima, dans le nord-est du Japon, devait être démantelée, lors d’un entretien avec le chef du Parti communiste nippon, a rapporté l’agence de presse Kyodo.

Tokyo Electric Power (Tepco), opérateur et propriétaire de la centrale Fukushima Daiichi, a estimé inévitable de démanteler les quatre premiers réacteurs, une fois terminées les difficiles opérations de refroidissement en cours, qui pourraient prendre des mois.

Mais le président honoraire du groupe, Tsunehisa Katsumata, a laissé entendre mercredi que les réacteurs 5 et 6, épargnés par la catastrophe, pourraient être conservés.

Les premières tranches de la centrale Fukushima Daiichi ont été installées il y a plus de quarante ans sur la côte du Pacifique, à 250 km au nord de la mégapole de Tokyo et de ses 35 millions d’habitants. (...) Lire la suite

Lire aussi Fukushima : l'ASN auditée à l'Assemblée nationale

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27 mars 2011 7 27 /03 /mars /2011 21:54

ARTEComment une alerte nucléaire pourrait se dérouler : organisation, comportements humains divers, inconscience et cynisme, peur ou panique, héroismes,  ... tout y est avec pudeur. M.E.

4 heures du matin, dans une centrale nucléaire tchèque proche de la frontière autrichienne. Suite à un grave accident, l'alerte maximale est déclenchée par les autorités. Côté autrichien, la population est priée de rester chez elle, mais il est difficile de cloîtrer les habitants dans leurs maisons. La panique s'installe. Le pays mobilise toutes ses forces d'intervention : il faut mesurer le taux de contamination chez les humains et les animaux, étudier la propagation éventuelle dans la chaîne alimentaire. Mais comment prévenir une population confrontée à un danger invisible ?
Andreas Prochaska met en scène un scénario catastrophe d'un réalisme saisissant. Ce réalisateur de polars a déjà mis ses talents au service de la fameuse série Tatort et de Berlin brigade criminelle (dont ARTE a récemment diffusé la deuxième saison). Diffusé par ARTE le 25 mars 2011 à 20 h 40.

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22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 11:37
CRIIRAD 22-03-2011
Au vu du nombre impressionnant de demandes qu’elle a reçues, et plus encore de l’inquiétude exprimée par la plupart des messages, la CRIIRAD a décidé de rédiger un texte d’information destiné à rassurer, autant qu’il est possible, les personnes qui l’ont interpellée sans pour autant aller au-delà de ce que permettent les données disponibles. C’est difficile car les données utilisables sont encore très rares. C’est d’autant plus choquant que des résultats d’analyse existent mais qu’ils ne sont pas publiés. Nous reviendrons dans un prochain communiqué sur les nombreux dysfonctionnements qui provoquent depuis 10 jours notre indignation et notre colère.(...)Lire le communiqué

CRIIRAD.gifLa CRIIRAD est une association à but non lucratif qui défend le droit à l'information sur la radioactivité et le nucléaire et le droit à la protection contre les rayonnements ionisants. www.criirad.org


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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 07:39
Rassemblement unitaire "Nucléaire : Nous voulons avoir le choix !"

 

L'intervention du Corinne Lepage, eurodéputée, présidente de CAP21 à Paris lors du rassemblement national devant l'Assemblée Nationale.

- A Lille, le même jour à 15 heures, une délégation de militants CAP21 était présente en compagnie d'autres organisations : mouvements politiques, associations dont Virage Energie en particulier, mouvements citoyens. Plus de 250 personnes étaient présentes sur la Grand Place de Lille qui se sont rendu ensuite vers la Préfecture. Un moment important de dialogue sur le nucléaire entre les participants du rassemblement et entre les participants  et les passants. Lire l'article de la Voix du Nord en date du 21 mars 2011

- Le soir à 19h30 a eu lieu un moment de recueillement et d'hommage rendu aux victimes du séisme et de la catastrophe nucléaire à l'initiative de l'association Japon et Culture de Lille. M.E.

Hommage victimes Japon 20-03-11 -03       Hommage victimes Japon 20-03-11 -04

Pour rappel et à noter sur vos agendas, l'association Virage Energie organise deux conférences-débats les 7 et 11 avril 2011 à l'occasion des 30 ans de la Centrale Nucléaire de Gravelines.

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6 juin 2010 7 06 /06 /juin /2010 07:00
L'EXPANSION 26-05-2010

 Risque-radioactivit-.gifLe volcan islandais Eyjafjöll a rejeté dans l’atmosphère 600 tonnes d’uranium et 1800 tonnes de thorium, selon le calcul d’un scientifique, Hervé Nifenecker. Plus grave : inhaler des cendres volcaniques serait presque trois fois plus toxique que de respirer de l’air chargé de césium 137 soviétique !

La fin du mois d'avril a été marquée à la fois par le 24ème anniversaire de Tchernobyl et le survol de l'Europe par le nuage de cendres du volcan Eyjafjöll. Je me suis demandé combien d'uranium et de thorium était inclus dans les rejets du volcan, et comment ils peuvent être comparés aux retombées de césium (Cs137) consécutives à la catastrophe de la centrale ukrainienne.
L'éruption du volcan islandais a projeté dans l'atmosphère des centaines de millions de tonnes de poussières. Sur le site de l'Institut de volcanologie Islandais, on trouve que 80 millions de m3 de cendres correspondant à 200 millions de tonnes ont été dispersées dans l'atmosphère pendant les 72 premières heures de l'éruption. La concentration moyenne d'uranium dans la croûte terrestre est de 3 grammes par tonne. La concentration en thorium est environ 3 fois plus grande. En utilisant cette concentration, on trouve qu'environ 600 tonnes d'uranium et 1800 tonnes de thorium se sont retrouvés dans l'atmosphère.

Lire la suite

H.NifeneckerNdlR. Ingénieur et docteur ès sciences, Hervé Nifenecker est Président d'honneur du collectif  Sauvons le Climat, qu'il a créé en 2004. Il s'exprime sur "la chaîne Energie" à titre personnel.
Conseiller scientifique à l'Institut des sciences nucléaires (ISN) de Grenoble jusqu'en 2008, il a organisé le pré-Grenelle de l'environnement, qui s'est tenu le 10 octobre 2007 au Sénat. Il a également créé le groupe "Energie" de la Société Français de Physique.
Il est co-auteur des deux livres édités par EDP Sciences: "L'énergie dans le monde : bilan et perspectives" (avec J.L.Bobin et C.Stéphan), "L'énergie de demain : techniques, économie et environnement" (27 auteurs, co-éditeurs J.L.Bobin, E.Huffer). Il est l'auteur du livre de vulgarisation de la Petite Pomme du Savoir : "L'énergie nucléaire a-t-elle un avenir?"

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26 avril 2010 1 26 /04 /avril /2010 15:28

26-04-2010  http://chernobyl-day.org/

Celà fait déjà 24 ans. Les mots que nous trouvons pour décrire cette catastrophe aux conséquences durables pour l'humanité et la planète sont toujours maladroits et inappropriés...

600 000 pompiers, soldats, volontaires (les liquidateurs) mobilisés, une estimation de 30 000 morts suite à la catastrophe d'après les experts honnêtes, une région contaminée pour toujours (?) entre la Biélorussie, l'Ukraine et la Russie de la taille de la Belgique, des personnes malades durablement ou décédés bien au delà de ces territoires en Europe....

C'est pourquoi, j'ai préféré laisser à d'autres, journalistes, grands reporters, scientifiques et experts divers, le soin de rappeler avec les récits à chaud de 1986, puis les reportages et rapports, qui se sont succédés jusqu'à aujourd'hui, le soin de décrire les faits avec leurs mots.

 
















             Le réacteur 4 après l'explosion












                         Monument à la mémoire des "liquidateurs"                                                                                  Hélicoptère lourd militaire projetant des matériaux : sable, plomb, bore

pour tenter d'arrêter les rejets radioactifs

                         

On trouvera le document bibliographique que j'ai réalisé ; il donne accès à des articles rédigés à chaud par des reporters, journalistes français, américains ou ukrainiens exilés (InfoUkes au Canada et à Londres), puis des rapports d'analyse de Greenpeace, de la CRIIRAD (crée par Michèle RIVASI) et  de scientifiques indépendants  (groupe TORCH) proches des verts européens et des experts scientifiques ukrainiens en exil (groupe InfoUkes).
Je vous laisse juge des rapports officiels (Chernobyl Forum lié à l'AIEA) qui ont été trés sévèrement critiqués pour leur approche minimisant les victimes et impacts environnementaux.
A lire aussi, les reportages faits sur place encore récemment par les Journalistes pour la Nature et l'Environnement JNE.
Et enfin, le plus important peut-être, lire les réflexions "post-Tchernobyl" des Verts européens, du réseau Sortir du Nucléaire et du professeur Jean-Pierre Dupuy de l'Ecole Polytechnique ... Est-on devenu sage ... ou court-on à nouveau vers des catastrophes du même type dans le futur ? M.E.

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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 14:30

Une femme blessée après le tremblement de terre - ReutersCommuniqué de la Croix Rouge Française

La Croix-Rouge française s’apprête à acheminer de l’aide en Haïti après le puissant séisme qui a frappé Port-au-Prince hier à 16 h 53 heure locale (22 h 53 heure française). Des équipiers de réponse aux urgences (ERU) spécialisés en eau, logistique et santé, se tiennent prêts à partir. Du matériel va également être acheminé rapidement par avion.

 

Sains et saufs mais très choqués par la violence du séisme, les deux délégués de la Croix-Rouge française basés à Port-au-Prince parlent d’un chaos total dans la capitale haïtienne. Port-au-Prince n’est plus qu’un amas de décombres, surplombé par un énorme nuage de poussière qui rend la ville invisible du ciel. Nos volontaires ont passé la nuit à participer aux secours des blessés. Ils ont été rejoints, dans la matinée, par un troisième délégué spécialisé en eau. Les locaux de la Croix-Rouge française, qu’elle partage avec la Croix-Rouge canadienne, ont tenu bon, par miracle. Un des deux bâtiments de la Croix-Rouge haïtienne, en revanche, est détruit.

Carte du séisme en Haïti
Carte du séisme en Haïti

 

Hormis des renforts urgents en médecins et infirmiers, la Croix-Rouge française va faire le nécessaire pour rapatrier du matériel basé à Saint-Marc, ville située à une centaine de kilomètres au nord de Port-au-Prince : des kits hygiène et abris pouvant bénéficier à 3 750 familles y sont entreposés, ainsi que du matériel permettant de monter un système de traitement d’eau pour 40 000 personnes. Le rapatriement de ce matériel reste néanmoins suspendu à l’état des routes qui reste la grande inconnue pour l’instant.

En plus de cette aide de première urgence, la Croix-Rouge française va affréter un avion gros porteur dès jeudi afin d’acheminer du matériel stocké actuellement en métropole, en Martinique et en Guadeloupe, sur sa plateforme d’intervention régionale pour la zone Amériques - Caraïbes (PIRAC) : des bâches en plastique, des jerrycans, des couvertures, des tentes, des hôpitaux de campagne.
Des expatriés et équipiers de réponses aux urgences (ERU) spécialisés dans la santé, l’eau et la logistique se tiennent prêts à partir.
Cette aide de première urgence marque le premier acte d’un engagement dans la durée, en lien avec la Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge qui coordonne les opérations.

 

Lien Croix Rouge Française

 

L'explication des causes : la sismicité d'Haïti d'après Eric Calais, professeur associé de géophysique à l'Université de Purdue (Etats-Unis) Téléchargez l'exposé

Haïti : le Secours catholique lance un appel aux dons

Le Secours catholique, qui évaluait mercredi matin "les premiers besoins" des Haïtiens touchés par un puissant séisme, a lancé un appel aux dons pour leur venir en aide.

Le Secours catholique "va mobiliser son réseau de délégations" en métropole et aux Antilles "afin de sensibiliser l'opinion publique à cette catastrophe et aux besoins d'aide d'urgence", via "un appel aux dons lancé" mercredi, a-t-il expliqué dans un communiqué. Les fonds levés permettront "de financer les premières aides aux sinistrés, puis dans un second temps la nécessaire reconstruction". "L'essentiel des produits de première nécessité (aide alimentaire, produits d'hygiène, médicaments) et matériaux nécessaires seront achetés dans la région afin de limiter les coûts de transport et stockage et de soutenir l'économie locale fragilisée par cette catastrophe", a expliqué le Secours catholique.

L'ONG tentait mercredi matin d'évaluer les "premiers besoins essentiels et adéquats" des populations sur place, grâce à ses contacts avec son partenaire local, Caritas Haïti, et Caritas Internationalis. "Il faut également faire un état de la situation des équipes de la Caritas elle-même, dont le siège est à Port-au-Prince", a-t-elle souligné. Le Secours catholique va enfin "travailler plus spécifiquement avec ses délégations de la Guyane, de la Martinique et de la Guadeloupe, dont les équipes ont une expérience éprouvée d'intervention et mobilisation face à ce type de catastrophe".


Lien vers le Secours Catholique

 

Autres liens et autres possibilités de dons :

Médecins Sans Frontières

Médecins du Monde

Fondation de France

Secours populaire français

 

 

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7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 07:36

ACTU ENVIRONNEMENT

 

Trente trois propositions consensuelles ont été actées lors de la clôture des travaux de la table ronde sur les risques industriels, initiés le 19 mai dernier. PPRT, sécurité, contrôles, expertise et transparence ont été abordés.

 

Initiés le 19 mai dernier, les travaux de la table ronde sur les risques industriels se sont achevés le 3 juillet. Après trois jours et demi de discussions, 33 propositions ont fait consensus et ont été présentées par Chantal Jouanno et Jacques Vernier, président du Conseil supérieur des installations classées pour la protection de l’environnement et président de la table ronde.
Cette table ronde, qui a été organisée selon le format Grenelle avec la participation des 5 collèges (ONG, monde économique, syndicats, élus et administration), était une demande des associations. Le sujet des risques industriels a en effet été peu traité lors du Grenelle de l’environnement. Ce sujet n’est pas facile, il exacerbe les difficultés liées à l’environnement. Nous avons donc abordé cette table ronde avec un sentiment de risque. Nous en sommes sortis par le haut, a commenté la secrétaire d’Etat en charge de l’Ecologie.
Nous avions la volonté de parvenir à des consensus et à des dispositions opérationnelles. L’objectif était que les mesures législatives puissent être intégrés dans la loi Grenelle 2 et que les mesures réglementaires et organisationnelles puissent être mises en œuvre avant la fin de l’année, note Jacques Vernier.
Cinq grands sujets ont été abordés lors de cette table ronde. En voici les principales propositions.


Voir la suite

NdlR : Le point de vue de CAP21 : Voila beaucoup de propositions constructives. Nous espérons qu'elles se transformeront  en réalisations concrètes. Nous suivons attentivement la promesse d'augmenter de manière considérable les effectifs de l'Inspection des Installations Classées pour la Protection de l'Environnement (ICPE). Comme nous l'avons souvent expliqué, cette inspection par manque d'effectif sur le terrain, (ce sont les techniciens et ingénieurs des DRIRE qui assurent cette mission) est débordée. M.E. 

 

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17 octobre 2008 5 17 /10 /octobre /2008 07:55

Alors que le risque de pandémie grippale reste une des menaces mondiales sanitaires les plus importantes pour l’Organisation Mondiale de la Santé et que la France s’était dotée d’un plan ambitieux pour y répondre, de nombreuses questions se font jour sur l’état réel de préparation de notre pays sur le plan opérationnel malgré la communication qui en est faite.
L’interview du préfet Bernard Boubé, ancien directeur de l’EPRUS (Etablissement de Préparation et de Réponse aux Urgences Sanitaires) dans le Parisien révèle ainsi d’importantes carences dans la gestion des stocks de médicaments et masques en raison de leur dispersion dans les établissements de soins et de l’absence de suivi sur les risques de péremption ou de rupture de chaîne du froid.
On peut également s’interroger sur la formation des personnels de soins et des services publics qui auraient à agir en première ligne en cas de crise.
Le risque reste présent et les efforts déployés doivent rester pérennes dans la durée. Cela exige que l’ensemble des acteurs soient formés et opérationnels avec une logistique appropriée.
Sur une question aussi fondamentale, CAP21, parti fondateur du Mouvement Démocrate présidé par Corinne LEPAGE demande la création d’une commission d’enquête parlementaire de manière à faire un état des lieux exhaustif et transparent de l’état de préparation de la France à quelques jours de la publication d'un nouveau plan de prévention.

Eric DELHAYE,

Président délégué de CAP21


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Partenariats

CAP21 Nord Pas-de-Calais participe aux collectifs  régionaux :

- Sortir du Nucléaire,

- Contre l'exploitation des gaz de couche.

  • A Lille au Collectif "Place aux piétons et pour la mobilité douce"  pour une piétonnisation de la Grand Place de Lille dans un contexte de mobilité incitant à l'utilisation de transports doux (marche, vélo,...).
  • A Lesquin au Collectif "Lesquin Objectif 0,6" dans le cadre d'un combat des habitants pour une meilleure protection vis à vis des ondes électromagnétiques.

 

Lecture recommandée

CAP21 NORD PAS DE CALAIS vous incite à lire ces revues de grande qualité :

Revue-Durable-CH-.gif

 

 

Alternatives Economiques