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Sites à utiliser ... sans retenue

Corinne Lepage présente sa campagne présidentielle et ses propositions sur le site www.corinnelepage.fr et a créé aussi le site "à vos droits citoyens" avec 10 propositions mises en débat pour renouveler notre constitution et donc le fonctionnement de notre démocratie www.avosdroitscitoyens.fr

Le site sur les gaz non conventionnels et les risques liés à leur exploitation créé par CAP21 : http://deleaudanslegaz.com

24 mai 2007 4 24 /05 /mai /2007 08:36

 Et nous,

         on fait quoi ?         

     Conférence-débat le  

 

Mercredi 6 juin 2007

 Salle Nouvelle-France à Calais 19h00

 

Rue Guillaume Apollinaire 

 

 

 Avec le 3CRC

 (Citoyens Calaisiens Contre le Réchauffement Climatique)

                         citoyens-calais.blogspot.com

 et   Christophe Vieren ,

       Erwan Taverne, référent Energie et Climat de GREENPEACE

  Téléphone : 06 12 89 25 46 ou  06 98 31 50 84                   

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15 mai 2007 2 15 /05 /mai /2007 14:03
Selon un rapport de l'ONG Christian Aid, plus d'1 milliard de personnes à travers le monde pourraient être contraints de fuir leur habitat en raison des bouleversements climatiques, des pénuries de ressources et des conflits qui en résulteront.......
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10 avril 2007 2 10 /04 /avril /2007 07:45
Illustration : Le GIEC trouve un consensus malgré les pressions politiques Développement durable
WWF
Développement durable

La publication du rapport du GIEC, qui devait avoir lieu en début de matinée vendredi 6 avril à Bruxelles, a du être reportée de plusieurs heures en raison de blocages politiques. La Chine, l'Arabie saoudite, la Russie et les Etats-Unis ont en effet  contesté certains passages  du "résumé pour les décideurs", synthèse de ces travaux sur les conséquences du changement climatique. Jugé top " alarmiste " par les gouvernements de ces pays, un texte de consensus a finalement été négocié. Ses conclusions restent pessimistes.

"C'est la première fois que la science est ainsi mise en cause par les politiques", a rapporté un des participants de la réunion du GIEC, qui a pris fin aujourd'hui à Bruxelles. Les Etats-Unis, notamment, ont fait pression pour que soit supprimé un paragraphe indiquant que l'Amérique du Nord "devrait être localement confrontée à de graves dommages économiques et à des perturbations substantielles de son système socio-économique et culturel". Destiné à évaluer les conséquences écologiques, économiques et sociales du réchauffement, ce texte a également fait l'objet de pressions de la part de la Russie, de la Chine et de l'Arabie saoudite, ces deux derniers pays n'ayant pas, par ailleurs, ratifié le Protocole de Kyoto.
En décrivant de manière concrète l'avenir de la planète d'ici quelques décennies, le second rapport du GIEC risquait effectivement d'heurter davantage les esprits que le premier, qui portait sur la hausse des températures. " Ce nouveau rapport est le cœur émotionnel de la recherche en matière de changement climatique, le plus évocateur, qui décrit l'histoire, la manière dont ça va affecter les gens, vous, moi, le voisin ", explique Andrew Weaver, climatologue de l'Université de Victoria (Quebec). Le GIEC dresse à cet égard un tableau sombre de l'avenir planétaire, inéluctable à moins d'opérer des réductions drastiques d'émission de CO2. Pauvreté, famines, pénuries d'eau potable, fonte des glaciers et disparitions de nombreuses espèces sont " attendues " d'ici 2050. Les experts du GIEC attirent également l'attention sur le fossé entre les moyens dont disposent le Nord et le Sud pour faire face à ces bouleversements. "Nous devons comprendre ce que le changement du climat signifie pour nous dans nos propres vies et comment cela va affecter les systèmes naturels et sociaux", souligne le climatologue indien Rajendra Pachauri, président du GIEC. Parmi les conséquences prévues, la hausse des températures marines détruira probablement les récifs coralliens et les poissons qui en dépendent. Des dizaines de millions de personnes, notamment le long des côtes, risquent d'être affectées par cette pénurie, mais aussi par des inondations.
Si les changements climatiques affectent aujourd'hui les systèmes physiques et biologiques sur tous les continents, l'avenir décrit par le GIEC est bien plus inquiétant, en particulier pour les pays en développement qui auront plus de mal encore à s'adapter.
Des centaines de millions d'Africains, des dizaines de millions d'habitants d'Amérique latine connaîtront des pénuries d'eau dans moins de 20 ans. D'ici 2050, plus d'un milliard de personnes en Asie pourraient se trouver dans la même situation. Et d'ici 2080, ces pénuries risquent de menacer entre 1,1 milliard et 3,2 milliards de gens, en fonction des niveaux de gaz à effet de serre. Les continents frappés le plus durement seraient sans doute l'Afrique et l'Asie, ainsi que les îles et les pôles. L'Amérique du Nord, l'Europe et l'Australie seraient les plus épargnés. Enfin, entre 20 à 30 % des espèces végétales et animales connaîtront un risque croissant d'extinction si les augmentations de la température mondiale dépassent 1,5 à 2,5°C par rapport à 1990.

Polémique entre l'UE et l'Australie

Le rapport sera présenté au sommet du G8 organisé en juin en Allemagne. L'Union européenne qui espère convaincre les Etats-Unis de réduire leurs émissions (ils représentent 22% du CO2 mondial) aura fort à faire. En effet, la réunion du GIEC a donné lieu à de vifs échanges entre l'Australie et le Commissaire européen à l'Environnement, Stavros Dimas, qui a fustigé en ouverture l'attitude des Etats-Unis et de l'Australie, les deux pays refusant toujours de signer le Protocole de Kyoto, ou même de se fixer des objectifs contraignants de réduction des émissions de CO2. "Si l'on veut vraiment donner un élan aux négociations internationales, il faut ratifier Kyoto", a-t-il dit. "Il est absolument nécessaire qu'ils agissent car autrement d'autres pays, surtout ceux qui sont moins développés, n'auront aucune raison d'agir." En réponse à ces critiques, l'Australie a appelé l'Union européenne à " en faire davantage pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre avant de sermonner l'Australie et les Etats-Unis. " Le Premier ministre australien John Howard a répliqué que " 12 pays de l'UE risquaient de rater les objectifs fixés par Kyoto. ", notamment le Portugal, le Danemark, l'Irlande, l'Espagne et l'Italie. "Voilà le porte-parole d'un groupe de pays qui nous sermonne sur le fait qu'on n'ait pas signé Kyoto, alors qu'une grande partie des pays au nom desquels il parle sont très loin de leurs objectifs de Kyoto, davantage que l'Australie", a déclaré Howard à la radio ABC. "Notre réponse au porte-parole de l'Union européenne est de dire 'mêlez-vous de vos affaires, faites en sorte que vos pays respectent les objectifs que vous avez proclamés".
De fait, les résultats provisoires pour 2006 affichent une augmentation des émissions de CO2 dans les pays européens qui participent au marché carbone, dues à une allocation excessive de quotas de CO2. L'Union européenne s'est néanmoins engagée à réduire d'au moins 20% ses émissions de carbone d'ici 2020.

Véronique Smée pour Novethic.

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31 mars 2007 6 31 /03 /mars /2007 08:00
Illustration : Le GIEC évalue les impacts des changements climatiques Développement durable
 
Développement durable

Après une première réunion en février à Paris, où il avait établi avec certitude l'impact des activités humaines sur le réchauffement climatique, le GIEC se réunit à Bruxelles pour étudier la capacité des systèmes humains et naturels à s'adapter aux bouleversements annoncés. Du 2 au 5 avril, les experts identifieront les impacts humains, géographiques et économiques des changements climatiques et évalueront les remèdes possibles. Plus de 600 millions de personnes, notamment en Asie et en Afrique, seront probablement touchées.

Le 2 février 2007, les 600 experts du GIEC réunis à Paris avaient confirmé, avec 90% de certitude, une hausse des températures comprise entre 1,9° et  6,4° d'ici 2100 par rapport à la période 1980-1999. Cette hausse et ses impacts varieront en fonction des efforts qui seront entrepris pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre. Ce constat posé, les membres du " groupe II " du GIEC vont désormais rendre public leur rapport intitulé  " Bilan 2007 des changements climatiques : conséquences, adaptation et vulnérabilité ", qui analyse la capacité d'adaptation et la vulnérabilité des systèmes naturels et humains au changement climatique, ainsi que les conséquences potentielles de ce changement. Plus de 1000 experts du monde entier ont contribué à ce rapport dont les 20 chapitres feront état des changements observés et de leurs impacts sur l'eau, sur les écosystèmes, sur l'agriculture, l'industrie et l'assurance, la santé, et la façon dont il affectera  les huit grandes zones géographiques mondiales. Les réponses possibles pour l'adaptation et la réduction des émissions de gaz à effet de serre seront abordées à la fin du rapport.

Parmi les effets attendus, les experts soulignent la réduction générale des rendements agricoles dans les régions tropicales et subtropicales, une diminution des disponibilités en eau,  une augmentation du nombre de personnes exposées à des maladies à transmission vectorielle (paludisme) ou à des maladies hydriques (choléra) et une hausse de la mortalité due aux agressions thermiques, ainsi qu' une augmentation généralisée du risque d'inondation due à la fois à l'augmentation des épisodes de fortes précipitations et à l'élévation du niveau de la mer. Au plan géographique, les zones côtières et les quelque 634 millions de personnes qui y vivent seront particulièrement vulnérables. Plus de 180 pays comptent en effet des habitants dans ces régions, et 70% d'entre eux abritent des agglomérations de plus de cinq millions d'habitants comme Tokyo, New York, Mumbai (Bombay), Shanghaï, Djakarta et Dacca. En Afrique, en Amérique latine et en Asie, où les possibilités d'adaptation sont généralement faibles, les variations néfastes des débits saisonniers des cours d'eau, les inondations et les sécheresses, les problèmes de sécurité alimentaire, les répercussions sur les pêches, les conséquences sanitaires et l'atteinte à la diversité biologique figurent parmi les principales vulnérabilités.

Canicules : une norme estivale en 2050

Dans les pays en développement d'Asie  les systèmes humains font preuve d'une capacité d'adaptation limitée et d'une grande vulnérabilité. Baisse de la productivité agricole, stress hydrique, inondations, sécheresses et cyclones tropicaux porteront atteinte à la sécurité alimentaire. Dans l'Arctique, le changement climatique devrait être plus marqué et plus rapide qu'ailleurs, avec d'importantes répercussions écologiques, sociologiques et
économiques, soulignent les experts. Concernant l'Europe, les risques de crue augmenteront de même que les inondations, l'érosion des sols et la disparition de terres humides, avec de
lourdes conséquences pour l'industrie, le tourisme ou l'agriculture. De façon moins dramatique qu'en Afrique et en Asie, le réchauffement affectera l'Europe et la France, les canicules devenant, en 2050, la norme estivale. Les hausses de température et les vagues de chaleur pourraient modifier les destinations habituelles du tourisme. Autre secteur touché, celui de l'assurance, apparaît comme de plus en plus vulnérable.
Les pertes économiques imputables aux événements catastrophiques ont été multipliées par 10,3 passant de 3,9 milliards de dollars par an dans les années 50 à 40 milliards dans les années 90. Environ un quart de ces pertes se sont produites dans les pays en développement et posent un réel problème d'adaptation du secteur aux évolutions climatiques. 

Dernière étape des travaux du GIEC, le groupe de travail III se réunira à Bangkok, du 30 avril au 3 mai, pour évaluer les solutions de réduction des émissions de gaz à effet de serre et  d'atténuation des changements climatiques. Une synthèse de l'ensemble sera faite dans le cadre d'une réunion plénière, à Valence en Espagne, du 12 au 16 novembre 2007.

Véronique Smée pour NOVETHIC.
Mis en ligne le : 30/03/2007

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19 mars 2007 1 19 /03 /mars /2007 08:40

- Génial, on a battu le record !
- Ah bon, mais le record de quoi ? 

- Ben, c’est pas très important, non….ce qui l’est, c’est de faire toujours plus performant, toujours plus haut, toujours plus loin. Non, franchement, c’est une bonne nouvelle, je suis tellement fier. 

- Oui, mais de quoi es tu fier ? 

- Enfin, fier et content car, figure toi que grâce à ce record, la valeur de ma maison de Malo (ndlr : charmante station balnéaire à coté de Dunkerque) va vite doubler et en plus, je vais bientôt pouvoir planter des oliviers dans le jardin. Tu te rends compte, de l’huile d’olive « made in Dunkerque », c’est génial, non ?

- Euh….tu me parles de quoi, exactement ? De la chaleur actuelle ? 

- Oui, nous avons battu, mais attention TOUS ENSEMBLE et la planète entière, le record des températures jamais enregistrées entre décembre et février …. Ca ne s’était pas vu depuis la mise en place des relevés de températures….Si ce n’est pas une bonne nouvelle, ça ! 

Ben euh…..que répondre face à une telle réaction (qui est, je pense, beaucoup plus répandu que ce que l’on pourrait croire…)

Source: www.ecolodujour.com

Climat: Record mondial de chaleur entre décembre et février

NOUVELOBS.COM | 18.03.2007 | 11:47

Les températures mondiales répertoriées entre décembre et février ont été, en moyenne, supérieures de 0,72°C à la moyenne du XXe siècle.

 

 

(Reuters)

 

Selon l'Administration américaine océanique et atmosphérique (NOAA), vendredi 16 mars, les températures mondiales répertoriées entre décembre et février ont été les plus hautes jamais enregistrées à cette période de l'année, avec une température moyenne supérieure de 0,72°C à la moyenne du XXe siècle.
La NOAA ajoute dans un communiqué qu'il s'agit de la température moyenne la plus haute jamais enregistrée depuis que les relevés ont débuté, en 1880, en raison notamment d'un mois de janvier exceptionnellement chaud au niveau mondial.

Accélération de la hausse des températures

Les températures mondiales, à la fois terrestres et océaniques, constatées en janvier ont été les plus élevées jamais enregistrées. De décembre à février, la moyenne des températures océaniques est la deuxième plus haute jamais enregistrée, soit 0,06 degré en-dessous du record établi en 1998, au plus fort du phénomène El Nino (phénomène climatique particulier qui diffère du climat usuel, qui se caractérise par une élévation anormale de la température de l’océan., ndlr). En outre, les scientifiques de la NOAA soulignent une accélération de la hausse des températures. Au XXe siècle, les températures mondiales ont progressé à un rythme de 0,06 degré celsius tous les dix ans. "Mais ce taux de progression a été trois fois plus élevé depuis 1976, soit 0,18 degré tous les dix ans, avec certaines des plus fortes augmentations de températures intervenues dans les latitudes élevées de l'hémisphère nord", près du pôle nord, a ajouté le NOAA.

Le rapport du Giec

Début février, le quatrième rapport scientifique du groupe d'experts de l'ONU sur le réchauffement climatique (Giec) a souligné que les émissions de gaz à effet de serre dues à l'activité humaine causeraient de graves dérèglements climatiques, avec un réchauffement jusqu'à +4°C d'ici à la fin du siècle et une hausse du niveau des mers jusqu'à 58 cm. Selon le rapport, le facteur humain dans le réchauffement du climat est certain à plus de 90% contre 66% en 2001 lors de la précédente estimation. 

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6 février 2007 2 06 /02 /février /2007 07:34
Illustration : Climat : les experts confirment leurs prévisions pessimistes Développement durable
 
Développement durable

Les experts scientifiques du GIEC ont remis leur 4ème rapport sur les changements climatiques dont le degré de certitude est désormais de 90%. 600 experts ont confirmé prévoir une hausse des températures comprise entre 1,9° et  6,4° par rapport à la période 1980-1999. Elle variera en fonction des efforts qui seront entrepris pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre.

lors qu’en 2001, le 3ème rapport du GIEC avait établi, avec 66% de certitude, l’impact des activités humaines sur le réchauffement de la planète, cette certitude est désormais acquise à 90%. Ce point est crucial compte-tenu de ses implications politiques : « Aujourd’hui, plus personne ne pourra contester ce qui est avéré, » a déclaré le président du PNUE, Achim Steiner, devant la presse internationale. « Le GIEC apporte des preuves non équivoques au monde entier, le doute n’est plus permis et désormais nous allons pouvoir nous concentrer sur l’action ». Le GIEC, qui  a pu affiner ses estimations depuis 2001, donne pour la première fois une estimation « très probable » du réchauffement d’ici 2100, avec une hausse des températures comprise entre 1,8  et 6,4°dans le scénario le plus pessimiste, qui prévoit une augmentation des émissions de gaz à effet de serre. La hausse constatée depuis 1950 se situe en outre « bien au-delà des valeurs constatées auparavant », confirme le GIEC.
Les impacts sur la vie humaine feront l’objet d’un second rapport
Par ailleurs, les scientifiques ont pu établir un consensus sur la forte probabilité des phénomènes climatiques extrêmes à venir : intensité accrue des cyclones tropicaux, des précipitations, des canicules et des sécheresses, avec une fréquence plus élevée. « Tout dépendra de ce que les être humains vont décider, mais si l’on continue au même rythme, la hausse des températures sera encore bien plus importante qu’au 20ème siècle, et les conséquences beaucoup plus intenses au 21ème siècle », a indiqué Susan Solomon, vice-présidente du GIEC. Les experts estiment également que la hausse du niveau des mers sera comprise entre 6 et 7 mètres et que les glaciers de l'Arctique pourraient disparaître en été, d'ici 2100. Les populations côtières seront par conséquent particulièrement touchées, notamment en Asie du Sud-Est, région très vulnérable à la hausse des mers et aux ouragans. Le nombre de réfugiés climatiques pourrait à la fin du siècle s’élever à 200 millions d’individus. Un second rapport du GIEC, relatif aux impacts sur la vie humaine, sera publié en mai prochain à Bruxelles. Selon les informations d’ores et déjà publiées par le quotidien australien The Age, les experts estimeraient que 200 à 700 millions d’habitants pourraient souffrir de pénuries alimentaires d'ici 2080 du fait du changement climatique, le manque d'eau affectant en outre entre 1,1 et 3,2 milliards d'êtres humains.

Signal envoyé aux décideurs

Un « résumé pour les décideurs », d’une vingtaine de pages, a été distribué à l’issue de la conférence du GIEC, « lisible pour tout PDG le temps d’un aller Paris/ Bruxelles », selon l’expression de Michel Jarraud, secrétaire général de l’Organisation météorologique mondiale. Une façon de rappeler aux gouvernements et aux entreprises que c’est désormais à eux d’agir pour lutter contre le réchauffement climatique afin de les inciter à poursuivre les négociations sur l’après Protocole de Kyoto, dont l’échéance est prévue pour 2012. Rappelons que la Chine et l’Inde, dont les émissions cumulées devraient dépasser celles des Etats-Unis en 2012, n’ont pas changé de position concernant le protocole. Lors de la 12e conférence des Nations Unies sur le changement climatique, qui s’est tenue à Nairobi, en novembre 2006, les deux pays ont fait valoir leur « droit à la croissance économique » et se sont refusés à tout engagement contraignant de réduction de leurs émissions. Ils ont également rappelé aux pays industrialisées leur "responsabilité historique" dans le réchauffement climatique et ont souligné que leurs émissions par habitant resteraient inférieures aux leurs, et ce  "pendant encore au moins une génération", a indiqué le ministre indien de l'Environnement. Enfin, les Etats-Unis et l'Australie ont réitéré lors de ce sommet, leur refus d’adhérer au protocole de Kyoto tant que les pays émergents n’y seront pas soumis eux-mêmes.


Conférence à Paris sur une « Organisation des Nations unies pour l'environnement »

Dans la foulée du GIEC se tient à Paris une conférence internationale sur l’environnement à l’initiative du président de la République. Jacques Chirac souhaite en effet promouvoir la création d’une « Organisation des Nations unies pour l'environnement » (ONUE) pour faire face, entre autres, aux défis climatiques. Les ministres d'une cinquantaine d'Etats, des représentants d’ONG et d’institutions internationales participeront à des réunions, consacrées notamment au climat, à la biodiversité  et à la pollution. Ils devraient faire des propositions pour renforcer la gouvernance internationale en matière d’environnement.

Véronique Smée pour Novethic le 02/02/2007

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11 janvier 2007 4 11 /01 /janvier /2007 12:19

Malgré le consensus assez largement partagé de l'influence de l'homme sur le climat de la terre par le croisement de deux facteurs, les modes de vie basés sur l'énergie fossile induisant une augmentation des concentrations de carbone dans l'atmosphère et l'explosion démographique, il existe encore chez de nombreuses personnes un doute sur cette influence.

C'est le cas , notamment, de Claude Allègre, qui continue à se répandre dans les médias pour dire que l'homme n'y est pour rien.

C'est le cas, aussi, d'un auditeur d'Europe 1 s'exprimant sur les modèles climatiques et représentant un courant de pensée populaire. 

Voilà pourquoi j'ai décidé d'écrire cet article, que j'espère accessible au plus grand nombre.

Une idée assez répandu chez les gens n'ayant pas développé de culture sur le changement climatique est: "comment pouvez-vous prévoir le climat à l'échelle du siècle, du millénaire, alors que la météorologie ne peut faire des prévisions à l'échelle de quelques jours".

Les modèles climatiques sont régulièrement mis en cause sur ce point.

Il convient donc de réexpliquer la différence entre un modèle climatique et la météorologie.

Les variations du climat sur des centaines, milliers, millions, milliards d'années ne sont pas construites autour d'une statistique du passé servant à prédire l'avenir.

L'intérêt des modèles climatiques est que c'est la mise en équation du système terre-océans-atmosphère en utilisant deux grands champs de la physique:

1.les relations de la thermodynamique, c'est à dire ce qui régit la pression, le volume, la température des fluides, les échanges énergétiques à l'intérieur du système.

2.les relations de la dynamique des fluides.

Ces équations sont appliquées au système globe-atmosphère en le décomposant en éléments finis de petite taille (qu'on appelera petites boîtes).

Elles décrivent les phénomènes à l'intérieur des boîtes et les interactions entre les boîtes.

C'est l'explosion de la puissance de calcul des ordinateurs qui a permis au GIEC de tirer des conclusions sur le changement climatique.

Il est donc important de comprendre que le modèle est physique et non statistique.

Par contre, il possède une incertitude (au sens de la physique et non du diagnostic) car  la description n'est ni parfaite ni exhaustive.

Les résultats du modèle sont donc affectés d'une probabilité de se vérifier.

Toutefois, il est possible de vérifier la validité du modèle: Il suffit de mesurer les variables intervenant dans les équations en remontant dans le passé (concentration des gaz à effet de serre, température de l'atmosphère, de la surface des océans, pression, circulation océanique, niveau de glace, des océans, l'intensité du rayonnement solaire etc...) , puis de les rentrer dans le modèle, et enfin de voir si les résultats obtenus sont conformes à ce qu'ont donné ces mesures.

Or les résultats sont conformes aux attentes: On reconstitue la description du climat du passé grâce aux modèles auxquels on a "donné à manger" les mesures des variations d'insolation et de concentration CO2 par exemple (travaux de l'université de Louvain, André Berger et Marie-France Loutre). 

On peut donc se servir du modèle en prenant les valeurs actuelles des paramètres (CO2 et insolation), leurs évolutions futures dans différents scenarii, pour prédire le climat et construire un futur de l'image de la terre (par exemple la configuration des océans, des glaces etc...). 

Comment, me direz-vous, mesure-t-on les évènements du passé?

Il existe plusieurs méthodes: les carottages glaciaires, sédimentaires (paléoclimatologie), le relevé des isotopes (différents types de noyaux d'un même élément à nombre de neutrons différent pour un même nombre de protons et d'électrons), le relevé de la mémoire magnétique dans les sédiments et les roches volcaniques (paléomagnétisme).

Enfin, ce qui renforce la validité des modèles climatiques, c'est qu'ils donnent tous quasiment le même résultat alors qu'ils sont construits par des laboratoires différents: Il y a corrélation entre la concentration de carbone dans la haute atmosphère et le réchauffement de la température moyenne de la planète.

L'homme est responsable pour une bonne part de ce réchauffement !!!

Maintenant, quelque soit les doutes que l'on puisse avoir sur cette influence, il est important de considérer que changer nos modes de vie nous apportera plus de confort, moins de nuisances, plus de ressources financières.

Ce que nous épargnerons à la planète va forcément nous revenir en monnaie sonnante et trébuchante.

Nous avons aussi une chance de limiter les dégâts associés à la mise en jeu d'énergies thermodynamiques considérables dans un temps court pour l'échelle géologique: Notre vitesse de réaction va être prépondérante.

Dominique BIED.

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6 décembre 2006 3 06 /12 /décembre /2006 08:51

L’association « Femmes, Débat et Société » qui rassemble de nombreuses femmes impliquées à un haut niveau de responsabilité notamment dans le domaine du Développement Durable a voulu lancer une grande initiative et élaborer un texte fondateur à vocation internationale consacrant « L’engagement des  femmes face au changement climatique ».
 
Ce texte est présenté en avant-première lors d’une conférence organisée le jeudi 7 décembre 2006 à l’occasion du 4ème Forum Mondial du Développement Durable (voir déroulement prévisionnel ci-après). De nombreuses femmes françaises issues de sphères publiques et privées présenteront leurs contributions concrètes face au changement climatique.
 
Un appel sera lancé aux réseaux internationaux pour que cette initiative soit largement relayée à travers la planète et reprise publiquement au moment du GIEC (groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) qui se déroulera à Paris les 29 janvier et 1er février 2007.

Conférence de lancement de l'appel le 7 décembre

Femmes, débat et société

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21 novembre 2006 2 21 /11 /novembre /2006 13:59
La conférence de Nations Unies sur la question du changement climatique s'est achevée vendredi 17 novembre à NAIROBI, au KENYA.
Quinze années après le premier sommet de la terre de RIO (1992), dix jours de longs échanges, débats, négociations... ont finallement permis aux 180 pays présents d'apporter quelques réponses ou orientations nouvelles au défi climatique planétaire.

Tout d'abord, le protocole de KYOTO sera prolongé au-delà de 2012, date à laquelle l'Europe et le Japon auront réduit de 5% leurs émissions de gaz à effet de serre. Le nouveau KYOTO prolongé après 2012, ses objectifs, ses délais et ses régles du jeu seront définis par des négociations qui débuterot en 2008... mais auxquelles il n'a pour l'instantg été donné aucune limite de délais!

Le proctocole de KYOTO pourrait être rejoint par les ETATS UNIS. Plusieurs états américains ont en effet fait savoir leur iintention d'adhérer à KYOTO ou de créer un marché des méissions de gaz carbonique. D'autre part, trois sénateurs de la nouvelle majorité démocrate ont mis à l'ordre du jour du prochain congrès de statuer sur la création d'un marché des émissions de gaz carbonique...

Enfin, la question du rôle des pays émergents ou des pays en cours de développement a été abordée sous un angle nouveau : ceux-ci refusent de réduire leurs émissions au motif que c'est avant tout l'occident qui a une "responsabilité historique" dans le réchauffement de la planète. Pour eux, un de réduire leurs émissions de gaz carbonique (lesquels peuvent être minimes comparé aux émissions de l'occident) ils pourraient contribuer en répondant à des objectifs de plus grande efficacité énergétique. Grâce aux transferts de technologies venant des pays développés, ce pays pourraient "sauter" une étape intermédiaires, telle que nous l'avons connue, où l'économie se base sur les énergies fossiles.

Quelques avancées donc. Même si c'est encore insuffisant, cela dénote tout de même d'une prise de conscience.
A pas comptés, nous progressons... Il s'agit de ne jamais s'arrêter si l'on veut parvenir au but d'une planète et d'une humanité en bonne santé.
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14 novembre 2006 2 14 /11 /novembre /2006 08:40

CAP 21, parti écologiste présidé par Corinne Lepage approuve sans réserves la volonté du Premier Ministre d'instaurer une taxe carbone à l'échelle européenne pour lutter contre le dumping environnemental et d'étendre le marché des quotas de CO2 à des secteurs hautement contributifs comme les transports.

On peut cependant s'interroger sur la portée de la proposition que fera la France auprès de ses partenaires européens à quelques mois de l'échéance présidentielle. Cette mesure reste dans l'immédiat virtuelle alors que l'insuffisance du plan national d'allocation de quotas de CO2 proposé à l'Union Européenne est bien réelle. CAP 21 demande ainsi aux autorités françaises de réduire le niveau d'allocation pour le rendre réellement dissuasif auprès des industriels.

Par ailleurs, la conversion de l'Etat français à la fiscalité écologique reste aussi virtuelle. Si l'instauration d'une taxe sur la consommation de charbon ou la revalorisation de la TGAP peuvent être accueillies favorablement, ces mesures réparent des anomalies. Le produit attendu de 50 millions d'euros est loin des efforts réels à engager pour lutter contre le réchauffement climatique ou les pollutions chimiques de l'environnement. Ces seules dispositions ne sauraient à elles seules convertir l'économie et la société dans une voie plus soutenable.
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Partenariats

CAP21 Nord Pas-de-Calais participe aux collectifs  régionaux :

- Sortir du Nucléaire,

- Contre l'exploitation des gaz de couche.

  • A Lille au Collectif "Place aux piétons et pour la mobilité douce"  pour une piétonnisation de la Grand Place de Lille dans un contexte de mobilité incitant à l'utilisation de transports doux (marche, vélo,...).
  • A Lesquin au Collectif "Lesquin Objectif 0,6" dans le cadre d'un combat des habitants pour une meilleure protection vis à vis des ondes électromagnétiques.

 

Lecture recommandée

CAP21 NORD PAS DE CALAIS vous incite à lire ces revues de grande qualité :

Revue-Durable-CH-.gif

 

 

Alternatives Economiques