29 avril 2008
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Les villes, avec leurs jardins et nombreuses terrasses fleuries, leurs températures plus clémentes, se révèlent accueillantes pour les abeilles qui trouvent de moins en moins de biodiversité à la campagne.
Jean-Paul Faucon, le chef de l’unité « pathologie des abeilles » de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments, se souvient des années 1970, à l’époque où son laboratoire était implanté au cœur de Nice : « Nous avions de superbes essaims en pleine forme qui dévalaient les rues niçoises. » Aujourd’hui implanté dans l’arrière-pays, à Sophia Antipolis, il observe ses ruches qui vivotent sur le plateau de Valensole converti à la monoculture du blé. « Cela fait des années que les abeilles produisent plus de miel en ville qu’à la campagne. C’est vrai à Paris comme à Metz, Marseille ou Montauban », affirme Paul Schweitzer. Le directeur du laboratoire d’analyses et d’écologie apicole du Centre d’études techniques apicoles de Moselle-Lorraine analyse 2 500 miels chaque année.
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Published by Marie Verdier, La Croix
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dans
Biodiversité