En 2008, les 100 foyers les plus riches déclaraient 3 milliards d’euros, ceux qui les suivent de près sont également bien lotis. Les 100 000 plus importants foyers fiscaux affichaient chacun un demi million d’euros, soit, avec 50 milliards d’euros au compteur presque 6% du total des revenus déclarés, 844,3 milliards d’€. Ils ne représentent pourtant que 0,3% des foyers.
Au regard de la structure de leurs revenus, ces « très aisés », comme les désigne l’Insee, retirent quant à eux la majorité (54%) de leurs revenus de leur labeur. Ainsi que le montre notre tableau, ils se distinguent cependant du foyer moyen, non seulement par ce qu’ils affichent un revenu 20 fois supérieur, mais surtout par l’importance des revenus commerciaux, 23 % du total.
Cependant comme la plupart des foyers très aisés que décrit la notre de Bercy, ces foyers disposent de portefeuille en bourse très importants. Ils retirent ainsi près de 32% de leurs revenus de la cession d’actions ou d’obligations. Autant de revenu qui échappent à l’impôt progressif, et même à l’impôt tout court, pour peu qu’ils utilisent les bonnes niches fiscales.
Lire aussi l'article de Marianne précédent : les 100 plus gros contribuables se partagent 3 milliards d’euros par an !