Un tour de chauffe? Un tour raté. Si le Parti socialiste attendait ce premier débat télévisé pour susciter l'engouement des Français pour la primaire des 9 et 16 octobre, il devra sans doute déchanter tant les deux heures de confrontation entre les six postulants à l'investiture socialiste hier soir ont été poussives. L'émission avait bien mal commencé avec la minute accordée à chaque candidat pour se présenter, sur le mode télé de grand papa. Il s'est à peine déridé à la fin avec le soi-disant débat animé par David Pujadas. Avec, au milieu, un grand oral individuel un brin scolaire. (...) Lire la suite
Le premier débat entre les six candidats socialistes aura duré presque trois heures. Après dix minutes pour que chacun d'entre eux expose ses idées, les candidats ont eu 45 minutes d'échange, avec quelques confrontations. Petit résumé des moments forts de la soirée.
- Des débats de bonne tenue. Le premier débat de la primaire "citoyenne" était très attendu : certains le décrivaient à "hauts risques", prévoyant des déchirements entre les socialistes en campagne. D'autres imaginaient que l'exercice serait trop policé, l'émission ayant été calibrée pour éviter les échanges trop directs. Le premier débat a en fait été assez peu dynamique, mais tout de même instructif. En fin d'émission, Martine Aubry est sortie du bois pour se démarquer de François Hollande le favori. Les socialistes ont eu un débat qui est resté cordial et ont précisé leurs positions sur la crise. (...) Lire la suite
C’était le moment que tous les candidats à la primaire attendaient. Leur «heure de vérité» en somme. Pour recoller au peloton ou creuser l’écart, suivant le cas. Mais que retiendra le téléspectateur qui aura eu le courage de s’accrocher à son poste de télé pendant près de 2h45 ? Marianne2 a retenu cinq points.
- Un débat à fleurets très très mouchetés :
par Sylvain Courage
20h19 Feuille de match
Bonjour, ici, Sylvain Courage depuis les bureaux du site internet du Nouvel Observateur. Les télés sont calées sur France 2. Les candidats sont dans les vestiaires à l'heure où nous prenons le fil. A mes côtés pour commenter ce débat de la primaire, François Bazin, chef du service politique du Nouvel Observateur et ancien entraîneur du Socialiste club de Solferino et Laurent Joffrin, sélectionneur et entraîneur du Nouvel Obs. L'ambiance est excellente, nous dit-on dans les loges de France Télévisions. Un bon esprit encouragé par la Haute Autorité de la primaire : François Hollande et Martine Aubry se sont fait la bise. Cela nous promet un match fair play. En espérant qu'il y aura du beau jeu, des attaques et des buts... (...) Lire la suite
Notre petit jeu des différences entre candidats à la primaire a (un peu) progressé ce jeudi soir. Pour la première fois depuis le début de la campagne, le 28 juin, les six postulants ont débattu entre eux.
C'est Hollande, avec son statut de favori, qui avait le plus à y perdre. Martine Aubry est venue le défier sur le terrain de la jeunesse en reprenant la promesse d'interdire les stages pour les diplômés (une proposition contenue dans le projet du parti) et en réitérant sa volonté de dépénaliser la consommation de cannabis.
Elle a aussi essayé de le pousser à la faute sur le nucléaire - lui qui tente de verdir son image.
Royal est apparue un peu absente, Baylet hors jeu. Montebourg et Valls, eux, ont eu l'occasion de s'affirmer.
Mais sur le fond, la soirée a été sans surprise. (...) Lire la suite