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INSEE Première - mai 2011 : avoir froid ou dépenser trop pour se chauffer ?
La loi reconnaît la précarité énergétique comme une difficulté à disposer de la fourniture d’énergie nécessaire à la satisfaction de ses besoins élémentaires en raison de l’inadaptation de ses ressources ou de ses conditions d’habitat. Dans tous les cas, le ménage doit alors faire des arbitrages : se chauffer au risque d’impayés ou ne plus se chauffer et subir les conséquences du froid sur sa santé, son logement, sa vie sociale. Ainsi, 3,8 millions de ménages de France métropolitaine ont un taux d’effort énergétique supérieur à 10 % de leur revenu tandis que 3,5 millions déclarent souffrir du froid dans leur logement. Les ménages modestes sont surtout exposés au froid car ils cumulent des contraintes financières et un habitat peu performant. 621 000 ménages souffrent des deux formes de précarité. (...)
Lire la suite CAP21 Nord Pas-de-Calais s'inquiète fortement des conséquences de l'inévitable renchérissement du coût de l'énergie. Celui-ci risque de terrasser financièrement nombre de foyers en France. Cette fin de l'ère du pétrole "bon marché" (et des autres ressources fossiles) s'ajoute depuis de nombreuses années à des coûts de logement en augmentation constante et donc des remboursements d'emprunts qui vont grever de plus en plus les budgets des foyers. A cela s'ajoute aussi, le coût du transport en voiture pour ceux qui, pour des raisons de prix, se sont installés en péri-urbain et loin de leurs lieux de travail.
L'addition "coût du chauffage + remboursement emprunt/loyer logement + coût du transport domicile - travail" devient le cocktail explosif qui devra faire l'objet de propositions des candidats à la présidentielle 2012. M.E.
Published by INSEE + M.E.
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Social - Sociétal