Le conseil des ministres de l’environnement qui se réunit cette semaine à Bruxelles aura à trancher à nouveau dans le dossier des OGM et la décision qui sera prise est essentielle tant pour ce sujet que pour juger du bien fondé des critiques adressées par nombre d’européens au fonctionnement de la commission.
La question posée fait suite notamment au rapport que j’avais remis à Jean Louis Borloo en mai sur les dysfonctionnement de l’expertise communautaire en matière d’OGM comme son inexistence en matière de nanotechnologies et les pistes de solutions envisageables.
Lors de la présentation que j’en avais faite au conseil informel des ministres à Saint Cloud, en juillet, j’avais insisté sur les graves carences de l’EFSA : absence de débat pluraliste et contradictoire qui a fait que sur 500 dossiers examinés, pas un seul n’a donné lieu à un dissensus, critiques sur la gestion des conflits d’intérêt parmi les experts, absence d’évaluation des risques sanitaires, absence d’études coût-avantage…
Depuis lors, des propositions ont été faites par un panel qui proposent des améliorations mais évacuent le problème majeur : celui de l’impact sanitaire .