Vendredi 16 janvier, quelque 400 personnes ont participé au Grand débat sur la mobilité. Elus, experts, représentants des institutions se sont interrogés sur les déplacements à l’horizon 2020. Ces échanges enrichiront la rédaction d’une délibération-cadre qui sera amendée par les acteurs avant d’être débattue par le Conseil de Communauté au printemps prochain.

Organisée à l’initiative de Martine Aubry, présidente de Lille Métropole Communauté urbaine, cette rencontre était placée sous le signe de l’écoute comme l’a expliqué Eric Quiquet, premier vice-président chargé des déplacements, en présentant cette journée.

Soucieux du « partage d’un socle commun de connaissances », il a situé l’enjeu de la mobilité au moment où Lille Métropole Communauté urbaine engage son Schéma de cohérence territoriale, actualise son Plan de déplacements urbains et s’apprête à renouveler la délégation de service public, confiée jusqu’à présent à Transpole.

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Voir la contribution du Conseil de développement de Lille Métropole

Eléments de diagnostic sur les déplacements dans la métropole lilloise

Comment les habitants de Lille Métropole se déplacent-ils ? Quelles sont les caractéristiques du réseau des transports collectifs urbains ? Les nuisances générées par le trafic automobile sont-elles en augmentation ? Les émissions de gaz à effet de serre imputables aux déplacements sont-elles importantes ?…

Pour permettre de trouver facilement des réponses aux diverses questions que vous vous posez concernant les déplacements, Lille Métropole Communauté Urbaine vous propose de consulter sous forme de fiches thématiques des synthèses, extraits ou conclusions élaborées à partir de nombreux documents, observatoires ou rapports d’analyse complexes et volumineux. Ce document sera enrichi au fur et à mesure de la réalisation de nouvelles études.

L'étude met en valeur les avantages et les soucis lillois sur le bilan carbone.

Ce travail réalisé entre juin et octobre tient compte de nombreux paramètres pour mieux comparer l'impact environnemental d'une implantation à Lille par rapport à Amsterdam, Bruxelles, Paris, Londres et Cologne, de fait ses principales métropoles concurrentes. « Cette étude est vraiment très importante car elle objectivise une image, les émissions de CO2 pouvant être quantifiées grâce au bilan carbone », plaide Luc Doublet, président de l'APIM (notre photo). Tout ce qu'on dit sur l'image noircie du Nord ? Faux, chiffres à l'appui, semble-t-il en déduire.

Le bilan carbone dépend pour l'essentiel des émissions liées aux déplacements des salariés pour se rendre dans leurs bureaux et à la performance énergétique de ces derniers, traduites par les consommations en combustibles et électricité pour le chauffage, l'éclairage ou la climatisation.

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Les boues du  Canal de  Roubaix, c’est comme les fricadelles : un n’sait nin chqu’i ya ddin…

Les  porteurs du projet « Blue links » (très intéressant en lui-même) nous assurent que les boues de curage du  Canal de Roubaix « sont moins  toxiques qu'on ne le pensait, notamment au niveau de la présence de métaux lourds » (Nord Eclair du 11-10).

On sait que la plus grande partie de ces  boues a été déversée sur la Friche Kuhlmann, au Nord du  Canal  (déjà 180.000 m3 !) et que le reste (30.000 m3 ?) sera fourgué dans une énorme excavation déjà creusée au Sud du Canal,  à proximité de la Rue de Leers (Quartier du Sartel).

Si vraiment le stockage de ces boues en pleine zone  urbaine ne présente aucun risque pour l'environnement, ce qui est, après tout, bien possible, on se demande pourquoi il  est si difficile d'obtenir les résultats des analyses des échantillons qui ont été prélevés dans le canal...

Le Président de l'Association (de défense) du Sartel a écrit début Juin à l'EPF (organisme  régional chargé de l'opération pour le  compte de LMCU) pour demander ces résultats. Le responsable de l'EPF lui a répondu aussitôt mais pour lui dire : « Je transmets donc, pour réponse, une copie de votre courrier aux services de LMCU en charge du suivi de l'opération ». L'Association du Sartel attend toujours  la  réponse...

Cette absence de réponse est d'autant plus préoccupante qu'on peut se demander si les boues ne recèlent pas aussi des PCB, puisqu'on en trouve dans le lit de la plupart des voies navigables de France...

Décidément, les boues du canal, c'est comme les fricadelles : un n'sait nin chqu'i ya ddin, ch'est un secret. Et c'est un  secret bien gardé... B.T.

NdlR : Rappelons qu'en ce qui concerne la friche Kuhlmann de Wattrelos, l'opération consiste à rajouter de la pollution à de la pollution provenant d'une activité industrielle arrêtée :

Les substances et quantités en jeu sur le site de la friche Kuhlmann de Wattrelos :

Le site fait au total 47 hectares. Il comporte d'après les sources du Ministère de l'Ecologie, du Développement et de l'Aménagement Durable , trois zones de produits chimiques entreposés :

-  deux terrils de 150 000 et de 500 000 m³ de charrées de chrome

- un dépôt de phosphogypses, faiblement radioactif de 5 millions de tonnes sur 12 hectares. M.E.

Pour la quatrième année, une invasion de moustiques gâche l'été des habitants de la Pévèle, dans la banlieue Sud de Lille.

Depuis quatre ans, les habitants de la Pévèle, surtout ceux du val de Marque autour de Cysoing, ont leurs étés gâchés par des moustiques aussi nombreux qu'agressifs : à peine le temps de commencer l'interview d'une victime que déjà quatre ou cinq moustiques se sont posés sur le visage, les bras... Le phénomène a été pris en charge par les pouvoirs publics, particulièrement le conseil général du Nord. En 2007, une politique de destruction des larves par des agents biologiques avait été assez efficace. Cette année, la crise est plus aiguë que jamais : la réunion de la communauté de communes du Pays de Pévèle (CCPP) du 8 juillet à Cysoing a été bruyamment perturbée par des riverains à bout de nerfs.

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Les trois universités lilloises ont déposé hier le dossier de la dernière chance pour l'opération Campus. Objectif : décrocher 730  millions d'euros pour rénover les facs de la métropole. Le projet, jugé trop peu fédérateur, avait été retoqué en mai. Aujourd'hui, elles annoncent leur fusion, se targuent du soutien des collectivités locales et du lobbying du monde économique. Quelque trois cents décideurs, réunis hier par le comité Grand Lille, ont encensé ce « levier économique de l'Eurométropole ». Tous ont deux semaines pour convaincre.

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