3 juillet 2010
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En quelques chiffres, René Vandierendonck a défini l’ampleur du problème que la Communauté urbaine devra prendre à bras le corps pour reconstruire la ville sur elle-même, créer la ville intense et renforcer le développement économique de son territoire : 50% des friches industrielles recensées en France se trouvent dans le Nord-Pas-de-Calais et «
40% de celles-ci sont dans la métropole lilloise».
nos villes ; il va falloir reverdir la ville. Nous allons devoir mener une politique volontariste. »
Ci après le rapport de la Mission d’information et d’évaluation "FRICHES INDUSTRIELLES ET POLLUTIONS HISTORIQUES" dont le rapporteur est Christian DECOCQ, conseiller communautaire, avec Michel PACAUX, Président de la mission, Vice-Président délégué aux Friches Industrielles en date de cloture d'avril 2010. Téléchargez le rapport
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Lille (Euro)Métropole
16 juin 2010
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Deuxième partie : Y a-t-il du poison dans l’eau ?
16-06-2010
D’autres questions se posent à propos de la station de Wattrelos-Grimonpont. Ces questions concernent directement nos proches voisins flamands de la région de Kortrijk.
Pour comprendre en quoi ils peuvent être concernés,
*Il faut d’abord rappeler que les eaux épurées de la station du Grimonpont sont rejetées (au sortir des bassins filtrants) dans le Canal de Roubaix. On voit sur le plan ci-dessous (Plan C du Canal de l’Espierre) que le Canal de Roubaix se prolonge en Belgique par le Canal de l’Espierre, qui lui-même rejoint l’Escaut à Spiere-Helkijn,
* mais il faut aussi et surtout préciser que non loin de la jonction Canal de l’Espierre-Escaut, un peu plus au nord en aval, se trouve l’usine de production d’eau de Stasegem qui alimente toute la région de Kortrijk à partir de l’eau prélevée (en surface) dans l’Escaut…
On peut s’interroger sur la qualité sanitaire de l’eau potable produite à partir de l’eau de l’Escaut, comme en général de toutes les eaux potables produites à partir de l’eau de rivières plus ou moins polluées … On sait en effet aujourd’hui, à la suite d’une recherche qui a été menée par Suez Environnement et le CEMAGREF (1), que l’eau rejetée par les stations d’épuration contient le plus souvent une certaine quantité de micropolluants : détergents, métaux, produits phytosanitaires, résidus médicamenteux (dont certains sont des perturbateurs endocriniens), etc. La recherche, dont les objectifs ont été définis par le programme Amperes, a été menée dans 21 stations d’épuration exploitées par Suez Environnement (sur 128 substances chimiques observées à l’entrée et à la sortie des stations). Les chercheurs ont constaté que certains micropolluants étaient totalement éliminés mais que d’autres ne l’étaient que partiellement, et que certaines stations étaient plus efficaces que d’autres en fonction des techniques utilisées mais aussi en fonction de la nature des micropolluants qu’elles doivent traiter et surtout de leur quantité.
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Lille (Euro)Métropole
16 juin 2010
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Première partie : Y a-t-il du poisson dans l’eau ?
16-06-2010
La station d’épuration de Wattrelos-Grimonpont (plus connue sous le nom de station du Grimonpont) est chargée de traiter les eaux usées de l’agglomération d’assainissement de Wattrelos. Celle-ci regroupe les communes de Roubaix, Wattrelos, Leers, Lannoy, Lys-lez-Lannoy, et une partie des communes de Bondues, Croix, Hem, Mouvaux, Neuville-en-Ferrain, Sailly- lez-Lannoy, Touflers, Tourcoing et Wasquehal. Elle traite également des eaux usées en provenance de la région de Mouscron, en Belgique (Wallonie). C’est donc une station transfrontalière. Dans les différents réseaux la collecte se fait majoritairement en système unitaire : les eaux résiduaires (domestiques et industrielles) et les eaux pluviales sont recueillies dans les mêmes canalisations. Au total, la station a une capacité de traitement de 350.000 équivalents habitants (rejets industriels compris). Lire la suite de notre dossier
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Lille (Euro)Métropole
14 juin 2010
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NORD ECLAIR 14-06-2010
La Commission européenne a récemment publié les résultats d'une enquête recensant la qualité de vie dans 75 villes d'Europe, dont Lille. Résultats plutôt satisfaisants pour la ville nordiste.
La Commission européenne a déterminé un certain nombre de critères pour évaluer la qualité de vie dans les plus grandes villes d'Europe : accessibilité au logement, à l'emploi, aux soins, ou encore cadre de vie, loisirs, culture, logique de dépenses publiques... Il n'existe pas de ville largement supérieure aux autres en termes de qualité de vie générale, mais selon les thèmes abordés, certaines se détachent. Ainsi, question sécurité, accessibilité aux ressources essentielles, les villes du nord de l'Europe (Pays-Bas, Scandinavie) font largement la course en tête. Une ville danoise en particulier, Aalborg, caracole en tête. Vienne et Luxembourg se retrouvent également souvent dans les premières places, mais plutôt pour les équipements culturels ou la façon dont l'argent public est dépensé. Mais une ville du sud vient tout de même jouer les trouble-fêtes des nordiques, en s'imposant parmi les villes les plus positives sur la plupart des thèmes : l'Espagnole Oviedo. Cette ville du nord de l'Espagne serait la plus sûre, et celle où la satisfaction à l'égard des espaces publics (marchés, zones piétonnes) est la meilleure. Lire la suite
Téléchargez le rapport sur l'enquête d'opinion réalisée sur 75 villes européennes
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Lille (Euro)Métropole
3 juin 2010
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et les restaurer, les réhabiliter et les dépolluer !
Comme vous le savez nous sommes champion de France pour le nombre de friches industrielles et de sites et sols pollués ! Notre métropole lilloise ne déroge pas à la règle.
Les sites et sols pollués représentent donc pour la métropole lilloise trois types d'enjeux:
- - un enjeu environnemental et sanitaire à travers les impacts tels la pollution des eaux, l'empoisonnement des sols, la dégradation de la biodiversité et en final des conséquences pour la santé humaine à cause des cultures agricoles ou en jardin privatif, de la consommation de l'eau,
- - un enjeu d'aménagement du territoire les friches industrielles bloquent des espaces qui pourraient être réhabilitées puis réutilisées à des fins d'activité économique, de services publics ou d'habitat en cas de dépollution correctement conduite,
- - un enjeu éthique : lorsque les sites et sols pollués ne sont pas identifiés comme tels ou lorsque ceux sont identifiés par les autorités mais laissés depuis des années sans traitement de dépollution, il y a atteinte délibérée et durable à la santé des générations future et aux écosystèmes. Enfin n'oublions pas aussi toutes les tentatives et actions menées dans le passé ou récentes, ici et là, pour faire disparaître la traçabilité, la visibilité, l'identification claire de ces résidus abandonnés tels quels par d'anciens exploitants industriels ou du tertiaire.
Le mensuel roubaisien "Entreprises & Management" a publié un article courageux dans son numéro de mai "Un avenir à défricher" sur le SCANDALE des ex-Grands Moulins de Paris à Marquette. Citons un passage en particulier :
Des visiteurs indélicats ont peu à peu désossé le bâtiment. Certains ont même pris l'ancienne usine pour une décharge sauvage, y déversant près de 900 kilos de PCB déchet industriel hautement toxique! Aujourd'hui, personne n'ose prévoir de projet avant la dépollution. Et personne ne veut dépolluer sans l'assurance d'un projet viable ...
La Voix du Nord du dimanche 30 mai reparle de cette affaire avec moins de détail sur le vandalisme écologique qui s'y est déroulé (hélas ! auto-censure ?) Mais les photos sont bouleversantes !
Ce scandale est à mettre en rapport avec l'argent que l'on va dépenser pour le "pharaonique" grand stade de Lille ou celui de Valenciennes, de Boulogne et de Lens ... en gros 1 milliard d'Euros pour tous ces projets réunis !
(Pour information, avec la même somme, il est possible de construire 50 km de ligne de tramway (infrastructures et matériel roulant compris))
Que peux-t-on faire ? Si on ne fait rien l'ensemble classé à l'inventaire des monuments historiques risque tout simplement de disparaitre en étant rasé car très dégradé !
Chers élus bougez-vous !
M.E.
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1 juin 2010
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Notre présidente, Corinne Lepage, eurodéputée, présidente au Parlement européen de l'intergroupe "Mer et Zones côtières", et vice-présidente de la commission de l'environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire, viendra assurer une conférence sur le thème du "Principe de précaution"
le 2 juin 2010 à 18h30, à la Faculté des Sciences Juridiques, Politiques et Sociales de l'Université Lille 2(amphithéâtre Cassin). 1, Place Déliot à Lille. Plan d'accès ici
Entrée libre dans la limite des places disponibles.
A l'issue de sa conférence, Corinne Lepage procédera à une séance de dédicaces de son dernier ouvrage écrit avec Jean-François Bouvet : "Sans le nucléaire, on s'éclairerait à la bougie et autres tartes à la crème du discours techno-scientifique", Editions du Seuil, avril 2010, ISBN 978-2-02-102181-3.
http://www.univ-lille-nord-de-france.fr/pratique/Conf_Lepage.html
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6 mai 2010
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LA VOIX DU NORD 05-05-2010
En lançant les hostilités à la fin 2009 avec Dexia-Crédit local et Royal Bank Of Scotland, Martine Aubry comptait jouer les gros bras pour résorber le volume d'emprunts toxiques contractés par LMCU. Mais les négociations avec les banques montrent aujourd'hui leurs limites. Devra-t-on, et surtout pourra-t-on, aller au tribunal ?
On allait voir ce qu'on allait voir ! Octobre 2009 avait sonné l'heure de la révolte des collectivités territoriales contre les ogres de la finance.
Claude Bartolone, président du conseil général (PS) de Seine-Saint-Denis, menaçait de procès. Martine Aubry itou. Le rapport Klopfer, commandé par la communauté urbaine de Lille, avait montré l'ampleur du problème : 36 % de l'encours total de la dette (soit 554 millions d'euros à l'époque) étaient adossés « à des produits hautement spéculatifs ». Parmi eux, une douzaine d'« emprunts toxiques », véritables bombes à retardement, contractés depuis le milieu des années 90 et jusqu'au début 2008 pour desserrer les marges de manoeuvres dans une période de moindre inflation propice à la renégociation des taux d'intérêt.
Plutôt que de rejeter la faute sur les fonctionnaires et élus qui s'étaient à l'époque embarqués dans l'aventure, Martine Aubry accuse aujourd'hui les établissements d'opacité. Dans la ligne de mire, deux banques : Dexia-Crédit local et Royal Bank Of Scotland (RBS), accusés d'avoir failli dans leur obligation d'informer les contracteurs sur les risques encourus. En fin d'année, commençaient des négociations pré-contentieuses. Depuis ? Eh bien, pas grand-chose.
Malgré la volonté affichée de faire le ménage, Lille Métropole Communauté urbaine peine à imposer sa loi aux banques. Selon nos informations, sept ou huit contrats, pour un montant compris entre 200 et 250 millions d'euros (soit environ 14 % de l'encours global de la dette en 2009), sont l'objet de toutes les attentions. En résumé, LMCU tente de corriger le chenal qui guide l'évolution des taux au fil des ans, pour éviter le dérapage.
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Le commentaire de CAP21 : Quand on lit cela (à nouveau pour beaucoup d'entre nous) peut-on faire confiance à cette gauche aux manettes qui s'est vautré dans le capitalisme libéral le plus débridé en ayant adhéré implicitement à la croyance que l'on pouvait faire de l'argent avec de l'argent (des contribuables en plus !) sans contrepartie de production de produit ou de prestation de service quelconque !!!
Que peux-on penser aussi de cette presse (influencée par le pouvoir actuel) qui essaie de nous "vendre" du DSK comme futur président de la république qui s'inscrit dans cette même mouvance ?
M.E.
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10 avril 2010
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Herman Van Rompuy, ancien premier ministre belge, président du conseil européen, était vendredi 9 avril après-midi venu honorer, par sa présence, la séance exceptionnelle de l'assemblée de l'Eurométropole Lille-Kortijk-Tournai qui se tenait à la salle du conseil de la communauté urbaine de Lille. Il a reçu une belle standing ovation. Plusieurs ministres étaient présents ... mais pourquoi avoir oublié d'inviter nos eurodéputés français et belges ?
Lancée avec l'énergie qu'on lui reconnait par Pierre Mauroy, cette eurométropole est une première en Europe avec le statut au nom un peu barbare de "Groupement Européen de Coopération Territoriale (GECT)". Sa présidence est tournante et c'est Stefan De Clerck, bourgmestre de Kortrijk et ministre fédéral de la Justice, qui a cédé maintenant sa place à Martine Aubry. L'eurométropole prend peu à peu ses marques avec des premières actions dans le domaine culturel, mobilité-transports, coopération dans le domaine des équipements hospitaliers, coopération policière. Mais il reste énormément à faire dans de nombreux domaines car nous sommes proches et en même temps nos législations, nos modes de pensée et organisations administratives sont encore très diférentes., ceci ne facilitent pas la concrétisation des intentions... en actions dans le domaine, par exemple, des liaisons ferroviaires, de la coopération environnementale, de la facilitation (juridique) du travail transfrontalier.
M.E.
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8 février 2010
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NORD ECLAIR 08-02-2010
Vendredi, la découverte d'une délibération portant sur le projet « emporté client » d'Auchan pour son implantation en centre-ville a provoqué la colère des Verts.
Le maire parle d'un « moment où il y a un peu d'effervescence. » Coup politique à la veille des régionales ou mauvais suivi des dossiers ? Jeudi, sur leur blog Rue Verte, le groupe des élus verts de Tourcoing balançait cet article intitulé « Quand Copenhague ne fait pas bon ménage avec Auchan City. » La raison ? Une délibération à l'ordre du jour du conseil de la communauté urbaine de Lille de vendredi, portant sur une convention à passer entre LMCU et Auchan pour la réalisation d'un service « emporté client » sur le parking du futur espace Saint-Christophe (lire l'encadré).
Les Verts s'expliquent : « Alors que les buts du nouveau centre commercial Saint-Christophe, sont de recréer une dynamique commerciale de centre-ville, de favoriser les commerces et les déplacements de proximité, de limiter l'utilisation de la voiture, Auchan, fidèle à son histoire, veut nous imposer un commerce par internet privilégiant l'automobile individuelle. (...) Ces modes de consommation ne répondent en rien à nos objectifs de requalification (...) et sont contraires aux enjeux environnementaux de la période. » Sur leur blog, les Verts réclament qu'Auchan retire son projet et que la communauté urbaine ne signe pas la convention. Vendredi, la délibération a finalement été retirée de l'ordre du jour du conseil communautaire. Mais pourquoi un tel coup de gueule sur le Web alors que les travaux du centre commercial sont largement entamés ? Et que l'espace « emporté client » est prévu depuis longtemps.
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15 octobre 2009
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NORD ECLAIR 14-10-2009
Comme bien des collectivités, la communauté urbaine de Lille a souscrit des produits financiers « toxiques » avant la crise. S'il fallait vendre maintenant, elle perdrait 67 millions d'euros. Elle cherche désormais à s'en débarrasser.
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Published by Nord Eclair - Florence TRAULLE
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