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Sites à utiliser ... sans retenue

Corinne Lepage présente sa campagne présidentielle et ses propositions sur le site www.corinnelepage.fr et a créé aussi le site "à vos droits citoyens" avec 10 propositions mises en débat pour renouveler notre constitution et donc le fonctionnement de notre démocratie www.avosdroitscitoyens.fr

Le site sur les gaz non conventionnels et les risques liés à leur exploitation créé par CAP21 : http://deleaudanslegaz.com

20 décembre 2006 3 20 /12 /décembre /2006 08:02

Le numéro 47 (décembre 2006) de Regards économiques soutient que la législation de la protection de l'emploi en France obère les performances économiques tout en contribuant au développement des inégalités sociales.

Ce pays se caractérise par des niveaux de protection de l'emploi très différents selon les types de contrats (Contrat à Durée Déterminée -CDD- et Contrat à Durée Indéterminée -CDI).

En résulte une segmentation forte du marché du travail entre travailleurs "bien" protégés et "mal" protégés, sans que l'effet net sur l'emploi soit favorable.

La solution envisagée par le gouvernement d'introduire de nouveaux contrats de travail, le Contrat Nouvelles Embauches et le Contrat Première Embauche, ne vont pas dans le bon sens.

Une réforme plus ambitieuse, construite autour d'un contrat de travail unique à droits progressifs, permettrait par contre de gommer certaines déficiences actuelles.

Une idée que nous avions émise avec la commission social/société lors des discussions autour du CPE.... à méditer à la lecture de cette étude

Télécharger Regards Economiques n°47

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20 décembre 2006 3 20 /12 /décembre /2006 07:58
Scandaleux, tel est le qualificatif qui vous vient à l'esprit à la lecture du rapport d'OXFAM International sur la santé des populations des pays en voie de développement.

En effet, depuis 2001, la situation n'a cessé de se détériorer pour les personnes malades des pays en développement :

  • Plus de 4 millions de personnes ont été infectées par le VIH en 2005.
  • Le cancer – autrefois considéré comme le « fardeau des riches riches » – affecte de plus en plus de personnes dans les pays en développement ; on prévoit que l’incidence de la maladie doublera d’ici 2020 et que 60 % des nouveaux cas se déclareront dans les pays en développement.
  • Le nombre de personnes atteintes de diabète est passé de 30 à 230 millions en 20 ans et la plupart des nouveaux cas sont maintenant signalés dans les pays les plus pauvres.

Et l'OXFAM de dénoncer l'absence de volonté politique des pays riches pour respecter leurs engagements sur l'accès aux soins des populations des pays pauvres.

Celles-ci n’ont ainsi toujours pas accès à des médicaments essentiels à leur survie à prix abordable cinq ans après la signature, par les dirigeants mondiaux, d’une déclaration officielle sur le commerce qui visait à faire passer la santé avant les profits (déclaration de DOHA).
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19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 13:10

La Commission d'accès aux documents administratifs (Cada) a été saisie par Mme Corinne Lepage, présidente de Cap 21, afin d'obtenir du CSA la communication des temps d'antenne des candidats potentiels à l'élection présidentielle depuis le 1er avril 2006. La Cada a donc, à son tour, saisi le CSA.

Le Conseil lui a répondu, ainsi qu'à Mme Lepage, que la notion de "candidat potentiel" n'existait pas avant le 1er décembre 2006, date du début de l'application de la recommandation du CSA en vue de l'élection présidentielle, mais qu'il leur transmettait, pour la période non-électorale, les données brutes relatives aux temps de parole des personnalités politiques dans les médias audiovisuels du 1er janvier au 31 août 2006.

CSA

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18 décembre 2006 1 18 /12 /décembre /2006 13:01

Par Corinne LEPAGE, Présidente de Cap 21.

Avant les voeux traditionnels, les Français ont eu le droit à deux surprises sympathiques qui démontrent jusqu'où s'étend le champ du trafic d'influence dans notre pays ainsi que le règne du cynisme et du mensonge.

Tout d'abord, la disposition votée à la sauvette à la demande expresse des marchands d'eau d'interdire aux départements de moduler les subventions en fonction du choix des communes, en faveur de la régie ou de la délégation du service public de l'eau. Henri Emmanuelli, dont je partage peu de points de vue, avait décidé de cette mesure. Le Conseil d'Etat lui a donné raison, et c'était un bienfait pour tous les usagers qui payent moins chère leur eau quand elle est en régie que quand elle est concédée. C'était trop. Nos députés ont donc voté une  loi qui l'interdit. Les usagers paieront donc le prix fort. Pour comprendre pourquoi, je vous invite à lire le très intéressant ouvrage de Vincent Nouzille, « Députés sous influence ».

Deuxième nouvelle :le prix du gaz et de l'électricité ne seront plus  réglementés et on nous a donc très clairement menti et les sociétés nouvellement privatisées pourront donc librement fixer le prix. De plus, le bas coût de l'énergie qui justifie auprès des français le maintien de la filière nucléaire fera désormais partie de l'histoire, non pour des raisons environnementales et d'économies d'énergie, mais de profit des sociétés privatisées. Beau cadeau qui consiste à nous faire supporter les risques du  nucléaire pour le reste de l'Europe, à nous transformer en poubelle nucléaire et à nous faire payer le même prix que pour de l'énergie verte qui, elle, crée des emplois et s'inscrit dans le développement durable. Nous avons vraiment l'impression que le mot d'intérêt général a perdu tout son sens.

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15 décembre 2006 5 15 /12 /décembre /2006 08:07
Abus de biens sociaux, blanchiment d’argent, détournements de fonds, emplois fictifs ou encore délits d’initiés se succèdent à la une des médias.

Alors que les actes de corruption se sont développés de façon inquiétante en France, en Europe et dans le monde, ou plutôt que le silence ne fait plus loi, des organisations gouvernementales et non gouvernementales se sont créées avec pour mission de lutter contre ce phénomène tant sur le plan international que local. L’une d’entre elles, Transparency International, définit la corruption comme l’abus de pouvoir reçu en délégation à des fins privées. Il est difficile d’estimer exactement combien la corruption coûte aux contribuables et aux entreprises, la Banque Mondiale estime tout de même que ce sont environ 780 milliards d’euros qui partent en pots-de-vin chaque année.
 
POUR LA FRANCE, CE QUE PROPOSE CORINNE LEPAGE:

1 Donner une place plus importante à l’instruction civique dans les programmes de l’enseignement primaire et secondaire en y intégrant un module visant à sensibiliser les élèves aux problèmes de corruption et à leurs conséquences,

2 Renforcer la lutte contre la corruption, condition de la mise en oeuvre du développement durable, tant pour les agents de l’État en France et à l’étranger que pour les administrations centrales et déconcentrées,

3 Sanctionner les infractions en s’appuyant sur une magistrature forte et un arsenal répressif adéquat (CNCCFP, pôle financier et des huit juridictions interrégionales spécialisées) – Conférer à la CNCCFP la compétence et les moyens d’un contrôle effectif sur les comptes des partis politiques. Transformer la CSDN en une instance de décision et réformer la procédure de classification dans le sens d’un plus grand respect du droit des citoyens à l’information,

4 Rendre public la transparence des comptes et la transparence des actes – Rendre obligatoire une déclaration annuelle des revenus des élus. Porter à 10 ans le plafond de la peine complémentaire d’inéligibilité pour les élus condamnés pour faits de corruption,

5 Désigner un médiateur par l’État, en concertation avec les acteurs sociaux, afin de permettre aux agents publics de signaler sans crainte les actes de corruption constatés,

6 Promouvoir l’adoption de codes de conduite dans le secteur public. Faire notamment connaître et appliquer le code de conduite des élus mis au point par le Conseil de l’Europe – Assurer la protection des déclencheurs d’alerte.

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13 décembre 2006 3 13 /12 /décembre /2006 08:53

"J’appartiens à une génération bienheureuse. Née après la guerre, j’ai grandi avec cette société de consommation qui en Occident nous a donné accès à un ensemble de biens et de services que mes grands-parents n’auraient pas même imaginés. Chaque année nous apportait une offre croissante que notre pouvoir d’achat en perpétuelle augmentation nous permettait d’acquérir. Ce qui relevait de la vie d’un millionnaire américain en 1930 (voyage en avion, vacances à l’autre bout du monde, biens de consommation en abondance, une à deux voitures particulières...) est devenu la norme des classes moyennes. J’ai profité, comme tout le monde, de cette mondialisation qui faisait rêver les puissants et trembler les ouvriers des usines délocalisées. Mais j’ai aussi mené la bataille de communes bretonnes qui ne voulait pas être les dégâts collatéraux raisonnables de cette frénésie du toujours plus. A chaque combat juridique (marées noires, pont de l’île de Ré, lignes THT, OGM...), j’ai senti l’arrogance des forts qui pensent incarner le progrès technologique sans contrôle, la croissance en Majesté. Je suis fière de ces combats menés avec tant de gens différents tous animés par la même détermination contre les injustices. Mais je suis aussi frustrée d’intervenir souvent après la décision pour empêcher son exécution, ou après le drame, pour obtenir compensation. Si aujourd’hui, je me couchais chaque soir paisible, avec la certitude rivée au corps d’avoir mené à bien ma petite barque, c’est que je serais devenue aveugle et lâche.

« Et ces hommes clignent des yeux en disant nous avons trouvé le bonheur », écrivit Nietzsche... Notre monde rempli de matière ne nous a pas apporté le bonheur. Sommes-nous plus heureux parce que nous avons accumulé tant de biens matériels ? Dans cette Europe de paix, dans ce monde occidental plus serein, nous avons semé de biens mauvaises graines. Nous avons largement entamé les ressources et détruit le patrimoine de notre planète sans vouloir entendre l’alarme des scientifiques. La négation du réel nous laisse croire que notre petit monde pourra durer un peu plus longtemps, jusqu’au prochain renouvellement de mandat. La presse ne veut pas blesser ses annonceurs qui assurent leur survie par l’achat quotidien d’espaces publicitaires, quand elle n’est pas directement détenue par l’industrie. Mais notre impérative urgence de ne rien faire et l’idée que nos mots ralentiraient les maux ont été lourdes de conséquence : dérèglement climatique, sixième extinction animale, déforestation, surexploitation des mers, empoisonnement de l’air, de l’eau , stérilisation des sols... liste non exhaustive de maux qui se cumulent avec un effet exponentiel. Je ne peux me contenter d’arriver après, en tant qu’avocate. Il faut que je sois là avant, pour anticiper les catastrophes, changer la donne, initier un nouveau projet de société qui soit enfin viable et où nous retrouverions le goût du bonheur. C’est cela faire de la politique.

Le pouvoir politique, médiatique et économique a été élevé en vase clos. Issus des mêmes écoles que leurs conseillers et l’ensemble des hauts fonctionnaires, ses responsables sont formatés pour une gestion de l’existant. Ils croient fermement que nous avons atteint le stade ultime du développement humain, cette « fin de l’histoire » que décrivit Francis Fukuyama. Leurs outils de mesure sont la croissance économique et le PIB. Ce qui ne rentre pas dans leur grille n’existe pas. Sept millions de Françaises et de Français vivent en dessous du seuil de pauvreté ? Une ligne statistique qui ne perturbe pas le chiffre du commerce extérieur. Le taux de suicide effarant chez les jeunes adultes, la consommation de neuroleptiques, d’antidépresseurs ? Du chiffre d’affaires pour les laboratoires qui les fabriquent, les pharmaciens qui les distribuent, encore du PIB. Une femme décède tous les quatre jours sous les coups de son partenaire ? Rien. Leurs outils sont systématiquement tournés vers la création de profils financiers. Et jusque-là tout allait bien, jusqu’à cette damnée croissance en berne. Cette croissance économique est un aveuglement idéologique. Regardons notre pays à travers d’autres indices, et nous ne pouvons que constater la chute de la France dans les évaluations. Avec l’indice de développement humain, nous voici déjà mauvais élèves. La mesure de la corruption ne nous place pas mieux. Quant à la place des femmes dans notre société, elle nous permet d’occuper les profondeurs du classement. Notre société exclut et détruit. Elle criminalise et envoie les « déviants » dans des prisons indignes d’une démocratie après des années d’attente d’un jugement pour des innocents qui en sortent anéantis.

Et pourtant. Je retrouve Montaigne : « Pour moi donc j’aime la vie », et je lutte. Peu importe que sur le chemin de la présidentielle, il me soit opposé les sondages, le refus des médias ou le vote utile. Je ne me soumets qu’au seul jugement des électeurs auxquels je livre un projet cohérent et complet. J’ai pour cela proposé une nouvelle constitution et un livre-programme réconciliant écologie et économie, Ecoresp, pour un New Deal écologique. Le volet sociétal est sur l’établi... Aucun de celles et deceux qui voteront pour moi le 22 avril n’aura à avoir honte de son choix. Je n’incarne pas un vote de rejet, mais l’adhésion à un projet, un vote utile pour mes concitoyens. Je me bats pour que notre futur ait un avenir. Et je crois au pouvoir nouveau du dialogue démocratique par les nouvelles technologies de l’information et de la communication, grâce à la révolution du pronétariat, selon l’expression consacrée de Joël de Rosnay. Je donne à toutes et à tous un message, et j’appelle celles et ceux qui y adhèrent à le transmettre, à en débattre, à l’enrichir.

Alors nous aurons gagné le pari de l’intelligence collective contre l’arrogance médiatique télévisuelle qui nous sert le brouet indigeste d’une élection déjà faite et croit détenir un droit de propriété sur « du temps de cerveau disponible ».

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13 décembre 2006 3 13 /12 /décembre /2006 08:52


Afin que Corinne Lepage puisse mener à bien sa candidature, il nous faut encore recueillir des parrainages d'élus.

Si vous connaissez des maires ou des conseillers généraux et régionaux qui seraient disposés à nous soutenir, n'hésiter pas à nous contacter.

Vous pouvez également leur communiquer la lettre au maire ci-après :
 
L'Investissement de tous, adhérents, sympathisants, associations amies, etc.. est nécessaire pour franchir cette étape indispensable: NOUS COMPTONS SUR VOUS !!! 
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13 décembre 2006 3 13 /12 /décembre /2006 08:49

 

Après trois ans de débats avec la Commission et les Etats membres, le Parlement européen se prépare à boucler le dossier REACH par un vote en séance plénière le 13 décembre à Strasbourg. Ce projet sur l'enregistrement, l'évaluation et l'autorisation des produits chimiques aura été soumis à un important lobbying de la part de l'industrie chimique défendant ses intérêts économiques et commerciaux. Il aura conduit à limiter les évaluations aux substances produites dans des quantités assez importantes et à allonger les délais de mise en œuvre de la réglementation.

Le dernier compromis entre la Commission et le Parlement atténue encore un peu plus l'ambition et la portée du projet initial:

L'accord final prévoit que les 1 500 substances chimiques considérées les plus nocives ne seront pas autorisées s'il existe des alternatives plus sures. Au cas où il n'existerait pas de substances alternatives, les producteurs auront à présenter un plan de recherche et de développement.

De plus, en vertu d'un nouvel amendement, certaines substances seront autorisées si les producteurs montrent qu'elles peuvent faire l'objet d'un contrôle approprié et que les bénéfices socio-économiques sont supérieurs aux risques. Il en est ainsi des substances ayant des effets perturbateurs sur le système endocrinien.

Que dire également des délais d'application qui prévoient que la Commission aura à évaluer d’ici 12 ans s’il faut étendre ou non l'obligation de présenter un rapport de sécurité chimique pour les substances produites ou importées dans des quantités inférieures à 10 tonnes par an, 7 ans pour les substances cancérigènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction.

C'est un projet au rabais que le Parlement s'apprête à voter, inacceptable pour la santé des citoyens européens qui continueront à trouver dans leur quotidien des produits de consommations courante contenant des substances cancérogènes, mutagènes ou reprotoxiques.
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12 décembre 2006 2 12 /12 /décembre /2006 15:17

 

Inlassablement, ils répètent la même chose. Tous les candidats investis et (dés)investis à la présidentielle ont droit à l'exposé d'Antonio Canta et de ses amis. Hier, ils ont interpellé Corinne Lepage (photo ci-dessus), la chef de file du mouvement politique Cap 21. Aucun n'a l'allure d'un VRP. Les porte-parole de l'association Les Géants de papier solidaires (LGPS) ont pourtant quelque chose à vendre à Corinne Lepage, présidente du mouvement politique Cap 21, ancienne ministre de l'Environnement: leur foi indéfectible dans leur projet de sacs en papier à base de chanvre. C'est Antonio Canta qui fait l'article ce lundi après-midi à l'hôtel de ville de Douai. «Nous voulons faire des sacs en papier d'emballage proche du papier kraft (…) Les sacs de caisse en plastique non-biodégradable seront interdits à partir du 1erjanvier 2010. » Suit le plaidoyer pro domo habituel. Celui servi aux élus s'étant vu un beau jour dans les habits de président de la République: Laurent Fabius, Ségolène Royal, François Bayrou, Dominique Voynet, Nicolas Sarkozy… Aujourd'hui, c'est donc au tour de Corinne Lepage, venue à Douai pour la tenue de l'assemblée générale de Cap 21, d'être chapitrée. Faute de temps à leur consacrer, Corinne Lepage fait dans la concision. «Vous êtes-vous mis en contact avec le Bureau européen des unions de consommateurs?» Aussitôt dit, aussitôt noté. Une piste de plus à creuser. Cette fédération de quarante organisations nationales et indépendantes de consommateurs en Europe, passée maître dans l'art du lobbying, n'est pas à négliger. Autre piste glissée par Corinne Lepage: faire une pétition nationale. À Cap 21, on assurera l'après-service. «Je vais faire rédiger un bref résumé de votre projet sur notre site, et je relayerais la pétition auprès des sites amis.» Avec pièce jointe à Jacques Chirac? «Désolé, je n'ai plus de contact avec lui .» Antonio Canta, lui, ne veut plus entendre parler de Nicolas Hulot. «C'est facile de dire qu'il ne faut pas laisser couler l'eau du robinet quand on se lave les dents…» L'écologiste préféré des Français a répondu par une fin de non-recevoir à l'association LGPS. Corinne Lepage compatit et embraye: «Votre projet est du type de ceux que l'Union européenne encourage.» Antonio Canta et ses copains aimeraient bien la croire. Aujourd'hui, à 11h30, à Corbehem, ils ressortiront les arguments. Pour Jean-Pierre Chev��nement cette fois.

BERTRAND BUSSIÈRE (La Voix du Nord du 12/12/2006)
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12 décembre 2006 2 12 /12 /décembre /2006 11:00
 

EDITION DE DOUAI DU 12 DECEMBRE 2006

 

De passage hier à Douai, Corinne LEPAGE a été interrogée par Bertrand BUSSIERE, Journaliste à l'Edition LA VOIX DU NORD de Douai.

Corinne Lepage a des propositions dans sa boîte à outils politique. Beaucoup. Trois cent trente idées concrètes. Quand il faut sortir le Colt, Corinne Lepage n'hésite pas un instant: «L'écologie est récupérée par ceux qui l'ont combattu depuis 25 ans.» Et Nicolas Hulot? «Il n'a pas le début du comment d'un programme politique. C'est plus un effet Coluche qu'autre chose .» L'ancien ministre de l'Environnement sous Juppé n'est pas une tendre. Les mots aimables, elle les réserve à ses proches, aux membres de Cap 21 en région. C'est avec eux qu'elle peaufine son «New Deal écologique» comme hier, à Douai. Cette semaine, les Français mesureront toute la portée de son programme. Ecoresp 2 concilie «vraiment écologie, économie et social, dans une éco-économie sociale.» Mais encore? « Le programme économique, que je présente après-demain, s'appuie sur 330 propositions. Dont 175 propositions que nous avions formulées lors d'Ecoresp 1, qui, pour douze d'entre elles, ont été suivies d'effet au cours de l'année 2006.» Corinne Lepage remet une balle dans le barillet. «Je suis très inquiète du risque de fracture énergétique. Quels sont les Français qui vont pouvoir s'offrir un changement de leur mode de chauffage? Sûrement pas les plus modestes. Le chauffage électrique est la cause de 50pour cent des factures impayées en HLM.» MmeLepage propose donc «de mettre en place un prêt à taux zéro pour financer les travaux d'amélioration de l'efficacité énergétique en modulant le niveau du prêt sur le résultat obtenu.» Du concret. Corinne Lepage adore ça. Autre proposition: favoriser la formation à de nouveaux métiers (conseillers en risque sanitaire et environnemental, conseillers en économie d'énergie, etc.). «On peut créer 250000 emplois avec les énergies renouvelables.» On touche du doigt le projet de l'association LGPS ( ci-dessous). «Le projet que m'ont présenté les salariés de Stora Enso est le type même du projet intelligent qui tient compte de la demande future et des problèmes environnementaux.» Corinne Lepage a rengainé le flingue.

Bertrand BUSSIERE
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Partenariats

CAP21 Nord Pas-de-Calais participe aux collectifs  régionaux :

- Sortir du Nucléaire,

- Contre l'exploitation des gaz de couche.

  • A Lille au Collectif "Place aux piétons et pour la mobilité douce"  pour une piétonnisation de la Grand Place de Lille dans un contexte de mobilité incitant à l'utilisation de transports doux (marche, vélo,...).
  • A Lesquin au Collectif "Lesquin Objectif 0,6" dans le cadre d'un combat des habitants pour une meilleure protection vis à vis des ondes électromagnétiques.

 

Lecture recommandée

CAP21 NORD PAS DE CALAIS vous incite à lire ces revues de grande qualité :

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Alternatives Economiques