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Revue de presse

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Sites à utiliser ... sans retenue

Corinne Lepage présente sa campagne présidentielle et ses propositions sur le site www.corinnelepage.fr et a créé aussi le site "à vos droits citoyens" avec 10 propositions mises en débat pour renouveler notre constitution et donc le fonctionnement de notre démocratie www.avosdroitscitoyens.fr

Le site sur les gaz non conventionnels et les risques liés à leur exploitation créé par CAP21 : http://deleaudanslegaz.com

12 juin 2008 4 12 /06 /juin /2008 08:44

Dans le cadre de la Présidence française et des débats qui agitent aujourd’hui l’Union Européenne sur les conditions de l’expertise notamment dans le domaine des organismes génétiquement modifiés, le présent rapport fait un point modeste de la question de l’expertise de manière générale (première partie), de la question de l’expertise au niveau des biotechnologies et des propositions de modifications qui pourraient être faites (deuxième partie) et enfin des spécificités liées aux nanotechnologies et des particularités qu’il conviendrait de mettre en place en terme d’expertise...........

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26 mai 2008 1 26 /05 /mai /2008 12:48

Les députés ont adopté une proposition de directive relative à la protection de l'environnement par le droit pénal. Les conduites illégales portant gravement atteinte à l'environnement seront désormais considérées comme des crimes dans tous les Etats membres. Et des sanctions pénales seront utilisées pour garantir l'application de la législation européenne en la matière. Le PE et le Conseil sont parvenus à un accord qui devrait permettre d'adopter la législation proposée en première lecture.


Selon le texte convenu, la liste des crimes punissables comprendra :
  • Le rejet ou l’émission illégale de substances dans l’atmosphère, le sol ou l’eau d’une manière susceptible de causer « la mort ou de graves lésions à des personnes » ou une « dégradation substantielle » de l’environnement ;
  • le transfert de déchets ;
  • la mise à mort, la destruction, la possession et le commerce illicite de spécimens d’espèces de faune et de flore protégées, excepté quand les faits concernent une quantité négligeable de ces spécimens et ont une incidence négligeable sur l’état de conservation de l’espèce ;
  • tout comportement causant la dégradation substantielle d’un habitat au sein d’un site protégé, et ;
  • la production, l’importation, l’exportation, la mise sur le marché ou l’utilisation de substances appauvrissant la couche d’ozone.

Voir le communiqué du Parlement Européen

Voir le commentaire sur cette directive

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13 mai 2008 2 13 /05 /mai /2008 08:12

Le MEDAD, ou encore désormais le MEEDDAT, n'a plus rien à voir avec le ministère de l'environnement. Car dans la bataille qui l'opposait au ministère de l'équipement, c'est le second qui a tué le premier tout en laissant l'impression que les préoccupations écologiques l'avaient emporté !

La manifestation organisée par le personnel du ministère de l'écologie contre la disparition de ce ministère n'a guère fait recette dans les médias. Et pourtant ! N'y a-t-il pas une réelle incongruité à entendre parler de la disparition de ce ministère alors qu'il est officiellement le seul ministère d'État et le premier ministère du gouvernement.

C'est qu'en réalité le MEDAD n'a plus rien à voir avec le ministère de l'environnement et que dans la bataille qui opposait depuis près de 40 ans le ministère de l'équipement à celui de l'environnement, c'est le premier qui a gagné et qui a tué le second, tout en laissant l'impression que les préoccupations écologiques l'avaient emporté. Ainsi, nous assistons au paradoxe de la quasi-disparition du ministère de l'écologie et de ce qu'il portait au moment même où tout un chacun pense qu'il est devenu primum inter pares.

Ce résultat n'est pas réellement surprenant compte tenu de la structure gouvernementale, mais il a été rendu possible grâce à la prise de pouvoir du corps des ponts et ce, dans l'indifférence politique. Lors de la constitution du gouvernement, deux orientations étaient possibles.

 

...

Voir la suite de l'article
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30 avril 2008 3 30 /04 /avril /2008 17:44
"Nous avons tenu le pari de mettre dans une loi les engagements et les conclusions du Grenelle" de l'environnement "dans les délais", s'est félicité le ministre de l'Ecologie en présentant son texte.

Le gouvernement a "tenu le pari de mettre dans une loi les engagements et les conclusions du Grenelle" de l'environnement, estime, mercredi 30 avril, le ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo.
Au cours de la présentation du texte de loi d'orientation à la presse, Jean-Louis Borloo a déclaré que "le texte du projet de loi d'orientation reprend fidèlement les conclusions du Grenelle".
Jean-Louis Borloo a ajouté que le "pari est tenu dans les délais" également. "On avait dit que le texte serait prêt avant l'été. Il sera soumis au Parlement avant l'été comme le président de la République s'y était engagé".

Voir la suite de l'article

NdlR : Voir aussi
le bilan des réalisations suite au "Grenelle de l'environnement" par le site Notre Planète Info
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7 avril 2008 1 07 /04 /avril /2008 08:31
Voilà le communiqué du Ministère du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction Publique :

Les conclusions du « Grenelle de l’Environnement » ont montré les attentes croissantes des Français en matière d’environnement et le besoin d’intégrer les préoccupations environnementales aux politiques publiques de développement économique (exemple : politique de report modal) et d’aménagement du territoire (exemple : gestion économe de l’espace).

Le ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de l’Aménagement du
territoire (MEEDDAT), contribue, à travers notamment sa mission de protection de l’environnement, à l’exercice de la fonction régalienne de l’État :
- il remplit des missions « régaliennes » par essence (protection de l’environnement, des
biens et des personnes), souvent en lien avec des directives communautaires imposant à
l’Etat d’agir ;
- il corrige des défaillances de marché : programmer, financer les infrastructures de
transport ou d’énergie ; en réguler l'accès ou l'usage.

Quelles sont les orientations de la réforme ?
1. Focaliser le ministère sur des fonctions de stratégie et de régulation, comme :
- la programmation économique et financière des investissements ;
- la régulation économique, dans le domaine des transports ;
- le pilotage des opérateurs du ministère, de la recherche ;

2. Préserver un haut niveau d’expertise mais réorienter les ressources du ministère vers les
politiques prioritaires :
 
L’activité technique du ministère est encore trop tournée vers des domaines aujourd’hui moins prioritaires (routes) ou vers des activités où l’intervention de l’État ne se justifie plus (ingénierie concurrentielle), alors que de nouveaux besoins s’expriment dans le domaine de l’environnement, de la prévention des risques et plus largement du développement durable.

Voir le texte complet sur le Ministère


Voir le rapport sur la révision générale des politiques publiques

NdlR : Nous devons être vigileant sur toutes les conséquences de cette réforme : renforcement de la gouvernance écologique ou reprise en main de cette jeune administration par les grands corps de l'Etat Français (Ponts et Chaussées et Mines) ?
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26 mars 2008 3 26 /03 /mars /2008 16:54
undefinedInformer et sensibiliser aux problématiques environnementales, tel est l’objectif de la nouvelle édition de la Semaine du développement durable. L’édition 2008 est d’autant plus importante qu’elle intervient comme premier grand rendez-vous citoyen après le Grenelle. Le thème choisi « Production et consommation durables » est une véritable invitation lancée à chacun pour passer au durable.

Parce que chacun peut apporter sa contribution ...

Pendant cette Semaine du développement durable, chacun sera encouragé à changer ses habitudes pour adopter les bonnes pratiques quotidiennes en faveur du développement durable. En effet, toutes les composantes du développement durable sont nécessaires et complémentaires les unes des autres : il ne peut y avoir de développement économique viable sur le long terme sans progrès social et protection environnementale. Nous sommes tous concernés et nous devons tous nous mobiliser.

Produire et consommer durablement

 

Chacun peut, à son échelle, apporter sa contribution pour une planète respectée et viable pour les générations futures. Le ministère de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement durables a choisi pour thème à cette semaine « La production et la consommation durables » Comme le rappelle Jean-Louis Borloo, « A chaque fois que nous rentrons dans un magasin, nous votons » ... Nous votons pour un produit plus ou moins respectueux de notre environnement. Lorsque nous achetons un produit, nous achetons aussi les conditions de travail de ceux qui le produisent, ses conditions de fabrication, d’évolution et de destruction, et donc son impact sur la planète et sur l’être humain. Voilà pourquoi ce thème est à la jonction des 3 composantes du développement durable : développement économique, évolution sociale et risques environnementaux.

Stimuler les initiatives

Tous les acteurs de la société, entreprises, collectivités, associations, services publics ou encore établissements scolaires, peuvent donc participer à cet événement, dans le cadre de l’appel à projets. Il s’agit de proposer une action qui devra prendre en compte le thème défini et mettre en avant au moins deux des trois composantes du développement durable citées plus haut. De même, et parce que ce sera demain au tour des jeunes générations à prendre le relais, un concours « jeunes créatifs » est lancé, récompensant le meilleur visuel incitant à modifier ses habitudes de consommations dans un but de respect environnemental. C’est en continuant à encourager les initiatives novatrices et réfléchies, rassemblant et mobilisant l’ensemble de la société, que nous pourrons vraiment passer au durable.

Pour participer à la SDD :

- Rendez vous sur le site de la semaine du développement durable

- Inscrivez vous pour participer, vous et votre action, à la SDD

- Si vous avez entre 18 et 25 ans, participez au concours "jeunes créatifs"

Pour en savoir plus :

- Télécharger le communiqué de presse

- Télécharger le dossier de presse

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12 janvier 2008 6 12 /01 /janvier /2008 16:22
Pour des territoires et communes durables

120 pistes d'action pour les élections municipales des 9 et 16 mars 2008
Par Eric Delhaye


« Penser global, agir local » : le mandat municipal est par excellence le mandat de la proximité où les principes et les valeurs défendues par CAP21, parti fondateur du Mouvement Démocrate peuvent trouver rapidement une traduction opérationnelle et concrète pour la vie de la cité et du territoire.
Depuis plusieurs années, nous avons dessiné les contours d'un nouveau projet de société, d'une éco-économie au service du bien-être humain. Nous avons désormais le devoir de le faire vivre et de le défendre dans le projet démocrate.
Soyons force de propositions au sein des listes du Mouvement Démocrate ou des listes d'ouverture auxquelles nous serons associées.
Dans ce cadre, le livret des 120 propositions de CAP21 pour « des villes et territoires durables » doit être conçu comme un outil d'aide que chacun adaptera aux problématiques locales.
La révolution sociétale à accomplir impose de profonds bouleversements en matière d' aménagement du territoire, de conception de la ville, de solidarités intercommunales, d'éducation et d'accès à la culture, de politique de santé et de prévention du risque, de gouvernance locale.
De nouveaux champs sont à explorer en matière de développement et d'économie de proximité, facteurs d'innovation, créateurs de richesses et d'emplois durables : l'écologie industrielle et par extension le métabolisme territorial, les systèmes productifs locaux, la relocalisation énergétique, les services à la population, le tourisme durable?
Ensemble, inventons la France de demain.

Eric DELHAYE
Porte-parole de CAP21,
Membre du bureau national exécutif du Mouvement Démocrate

voir le document


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11 janvier 2008 5 11 /01 /janvier /2008 11:46
Corinne Lepage viens de déposer son rapport d'étape (pièce jointe) sur la gouvernance écologique, mission qui lui a été confié par Jean-Louis Borloo, MEDAD.

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2 décembre 2007 7 02 /12 /décembre /2007 10:54
Billet d'humeur

A-t-il contribué à changer les comportements ? Trois illustrations qui laissent songeurs !


Le Grenelle de l'environnement a eu très probablement un effet positif pour les militants de longue date de la cause environnementale : ils ont pu se rencontrer et produire des positions de consensus sur certains sujets ... mais pas tous. Ils ont pu interpeller les "politiques" sur nombreux sujets critiques et exiger des mesures ...
Mais le grand public, les élus, les responsables politiques ont-ils changé de manière de voir et de comportements au quotidien ?

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29 octobre 2007 1 29 /10 /octobre /2007 17:33

Voici un petit résumé des conclusions du Grenelle de l'Environnement et une petite compilation des réactions en France


Part du bio: objectif 6% en 2012

NOUVELOBS.COM | 25.10.2007 | 18:04

Les participants du Grenelle espèrent que cette proportion atteindra 20% en 2020, contre 2% actuellement.

Les partipants au Grenelle se sont accordés jeudi 25 octobre sur l'annonce d'un objectif portant la part du "bio" dans l'agriculture française à 6% en 2012 et 20% en 2020, contre 2% actuellement, rapporté par les ONG.  
Ces objectifs concernent la part du "bio" sur l'ensemble des cultures (SAU, surface agricole utile).  
Ils seront accompagnés d'un doublement du crédit d'impôts aux agriculteurs déterminés à passer à la culture biologique, selon Emmanuelle Brisse de Greenpeace.  
Les premières avancées sur le bio doivent être également appuyées par une décision, encore en négociation, de réserver 20% des commandes publiques dans la restauration (cantines) aux produits biologiques, a-t-elle précisé.  
 
Une certification "Haute valeur environnementale"
 
"C'est satisfaisant", estime la fédération France Nature environnement (FNE, 3.000 associations). "Cependant cette mesure (d'augmentation des cultures biologiques) doit s'accompagner d'une démarche environnementale au profit de l'agriculture conventionnelle", a insisté son porte-parole Arnaud Gossement.  
La FNE réclame dès 2008 une certification nationale "Haute valeur environnementale" (HVE) pour les exploitations les plus respectueuses de l'environnement.
 

Borloo annonce le gel des cultures OGM

NOUVELOBS.COM | 25.10.2007 | 18:04

Le ministre de l'Ecologie souhaite attendre le vote de la loi sur les OGM en janvier 2008 pour reprendre ces cultures.

Jean-Louis Borloo annonce un gel sur les cultures de maïs génétiquement modifié jusqu'à l'examen de la loi sur les OGM "dès janvier 2008". "On garde le gel du Mon 810 (maïs transgénique produit par la société Monsanto, le seul OGM cultivé en France) jusqu'au vote de la loi qui interviendra avant les prochains semis", a–t-il déclaré à sa sortie de la table ronde consacrée à l'agriculture et la biodiversité. 
 
Mise en place d'une Haute autorité indépendante
 
Il a précisé que le principe d'une loi réglementant les OGM en janvier a été entériné, de même que la mise en place d'une Haute autorité indépendante. 
La loi devra décider de la question des essais en plein champ pour la recherche, a également indiqué le ministre. Jaqcues Pasquier, membre de la Confédération paysanne, a expliqué à nouvelobs.com que ce moratoire n'aura que peu d'effet, car la loi ne sera pas votée avant le printemps, or, on ne sème pas de maïs avant mai. La FNSEA s'est dite "satisfaite" des décisions adoptées à la fois sur les OGM.
 

Pesticides : les réactions

NOUVELOBS.COM | 25.10.2007 | 18:04

Les réactions après la troisième table ronde finale, jeudi 25 octobre, consacrée notamment aux pesticides et aux OGM.  
 
L'Union des industries de la protection des plantes
(UIPP) : Sur les pesticides, "la réalité l'a emporté sur l'émotion et l'agriculture pourra continuer à être un secteur important de l'économie française".  
Quant à la proposition du ministre de l'Agriculture Michel Barnier d'interdire, d'ici 2012, les 47 substances "les plus préoccupantes", l'UIPP considère que "les critères retenus sont contraires aux principes européens qui se basent sur l'analyse et la gestion des risques". 
"Parmi les 47 substances, il y en a, comme des herbicides et des fongicides, qui sont indispensables à la production de cultures saines à des prix économiquement acceptables". (Déclaration à l'AFP, jeudi 25 octobre) 
 
Serge Lepeltier, ancien ministre de l'Ecologie (UMP/Radical) : "On est dans un changement d'échelle avec les mesures sur le bâtiment, les transports et l'énergie". 
Il a estimé que le triplement de la part de l'agriculture bio d'ici 2012, était un "objectif très ambitieux". 
Concernant les pesticides "c'est une déception". "Il fallait aller vers une diminution et un délai acté". "la question de la taxe carbone est fondamentale, c'est l'élément clé de la solution pour lutter contre le changment climatique". (Déclaration à l'AFP, jeudi 25 octobre) 
 
La FNSEA, syndicat agricole : "Nous sommes satisfaits, car nous avons obtenu l'assurance de l'adoption d'un loi sur les OGM et d'un plan de réduction de l'utilisation des pesticides sans calendrier", a déclaré Pascal Féret, vice-président. (Déclaration à l'AFP, jeudi 25 octobre) 
 
Marie-Christine Blandin, sénatrice Verte du Nord et coprésidente d'un des groupes de travail du Grenelle de l'environnement, sur la biodiversité : "Nous avions une décision actée sur une réduction de moitié de la fréquence des traitements pesticides sur dix ans, mais M. Lemétayer (patron de la FNSEA, le principal syndicat agricole) a pris prétexte d'une fuite (de l'information) pour faire rouvrir le débat et a rebattu les cartes". Jean-Michel Lemétayer "a tenu son épée plantée dans le dos du ministre" de l'Agriculture Michel Barnier, "il a menacé de partir et est revenu en arrière sur ce qui avait été acté par le groupe", s'est-elle insurgée. Au final, ce qui était apparu comme une avancée spectaculaire du Grenelle se traduit par un engagement, sans calendrier, de réduire de "moitié les usages des pesticides (sous réserve) de méthodes alternatives". "Autant dire rien". "Champagne pour la FNSEA: c'est quand on veut si on veut". (Déclaration au sortir de la table-ronde, jeudi 25 octobre) 
 
La Confédération Paysanne : "Il faut un moratoire long de trois ans car les centaines d'agriculteurs qui veulent cultiver des OGM ne doivent pas pénaliser les dizaines de milliers de paysans qui cultivent des productions avec des signes de qualité", a déclaré Régis Hochart, porte-parole du deuxième syndicat agricole. "Il n'est d'ailleurs pas exclu que la Commission européenne donne prochainement un avis négatif sur les cultures de maïs OGM". 
Concernant la diminution de 50% de l'usage des pesticides, qui sera conditionnée à la mise en place de "méthodes alternatives" et sans calendrier, il a affirmé que c'était une "énorme erreur". "On aurait dû décider un délai et en même temps financer un programme de recherche qui étudie notamment l'action des acteurs biologiques comme des insectes pour lutter contre les maladies affectant les productions agricoles". (Déclaration à l'AFP, jeudi 25 octobre) 
 
Michel Barnier
, ministre de l'Agriculture juge nécessaire d'interdire les 47 substances "les plus préoccupantes" dont 30 en 2008, 10 en 2010 et le reste d'ici à 2012, estimant que sa proposition serait retenue dans les décisions suivant le Grenelle de l'Environnement. "Il faut aller le plus vite possible pour la réduction de 50%, mais il y a besoin de protéger les cultures car les agriculteurs n'utilisent pas ces produits par plaisir mais par nécessité pour lutter contre les maladies". 
"Il faut être réaliste, car il faut trouver des solutions alternatives aux pesticides". (Déclaration à l'AFP, jeudi 25 octobre)
 

Pesticides : Barnier veut interdire 47 substances d'ici 2012

NOUVELOBS.COM | 25.10.2007 | 18:04

Le ministre de l'Agriculture veut bannir 30 molécules préoccupantes en 2008, 10 en 2010 et le reste d'ici 2012.

Michel Barnier (AFP)

Michel Barnier, ministre de l'Agriculture, a suggéré l'interdiction de 47 substances de pesticides qu'il juge "les plus préoccupantes", a déclaré jeudi 25 octobre le ministre à l'AFP.  
Selon le relevé officiel de conclusion de la table ronde du Grenelle de l'environnement qui s'est tenue jeudi matin, la diminution de 50% de l'usage des pesticides dans l'agriculture française sera conditionnée à la mise en place de "méthodes alternatives" et sans calendrier.  
Michel Barnier estime qu'il est nécessaire d'interdire 30 molécules préoccupantes en 2008, 10 en 2010 et le reste d'ici 2012. Le ministre pense que sa proposition devrait faire partie des décisions retenues à la suite du Grenelle. 
Selon Michel Barnier, "il faut aller le plus vite possible pour la réduction de 50%, mais il y a besoin de protéger les cultures car les agriculteurs n'utilisent pas ces produits par plaisir mais par nécessité pour lutter contre les maladies". 
"Il faut être réaliste, car il faut trouver des solutions alternatives aux pesticides", a ajouté le ministre. (AFP)

Pour les Verts, le Grenelle se résume surtout à des belles paroles

25/10/2007 17:38


Dominique Voynet à Quimper le 26 août 2007 
© AFP

Les Verts ont manifesté jeudi leur déception devant les résultats annoncés du Grenelle de l'environnement, y voyant surtout de belles paroles creuses, au risque de paraître dénigrer une initiative dont ils ne pouvaient que soutenir le principe. 
"Dans le discours, c'est une victoire de l'écologie, mais c'est une victoire amère", a noté la secrétaire nationale Cécile Duflot, résumant la contradiction. Pour elle, "on achète les mots, les idées, les formules, et on les vide de tout contenu". 
"Les grands discours, très bien, mais il ne suffit plus de dire, il faut faire et dire comment on le fait", a déclaré de son côté l'ex-candidate à la présidentielle, Dominique Voynet. 
Noël Mamère, député-maire de Bègles (Gironde), a été plus virulent, dénonçant une "opération de diversion et d'enfumage" de la part du président de la République, qui "montre son vrai visage, celui de la duplicité". 
Qualifiant les mesures annoncées de "cosmétiques", il a fustigé "une grande victoire des lobbies contre l'intérêt général". 
Dès le départ, les Verts avaient manifesté un vif intérêt pour ce Grenelle qui débattait de tous les sujets qui leur sont chers, regrettant même que la gauche au pouvoir ne l'ait pas organisé et exprimant le souhait d'y participer. Ils ont ensuite demandé, en vain, que les partis aient un statut d'observateurs. 
Se réjouissant à tout le moins qu'une dizaine de Verts y participent à titre de membres d'ONG ou d'élus, le parti écologiste a mis en place un comité de suivi et d'évaluation des travaux. Une bonne partie de ses Journées d'été y avait d'ailleurs été consacrée. 
Mais dans le même temps montait la suspicion sur l'aboutissement du processus. 
Craintes selon eux fondées, les Verts dénonçant jeudi des avancées purement "formelles" sur des sujets essentiels, comme les OGM ou les autoroutes, et un "black-out" sur le nucléaire. 
Pour le porte-parole Yann Wehrling, on dit abandonner les projets autoroutiers à l'exception de ceux visant "à contourner les villes ou éviter les points noirs", soit selon lui l'immense majorité. 
Sur les OGM, on gèle les cultures jusqu'en janvier -une période où justement il n'y a pas de semis- et on laisse la porte ouverte à l'expérimentation en plein champ, que les Verts refusent. 
Sur les pesticides, on veut réduire leur usage, mais sans se donner de calendrier, et sous réserve de trouver des "méthodes alternatives". 
"C'est quand on veut si on veut, autant dire rien", proteste la sénatrice Marie-Christine Blandin, vice-présidente du groupe de travail sur la bio-diversité. 
Enfin, les Verts notent que M. Sarkozy a renvoyé à l'Europe une éventuelle taxation des produits "importés de pays qui ne respectent pas le protocole de Kyoto", ce qui a peu à voir avec la mise en place d'une taxe carbone sur tous les produits, qu'il s'est seulement engagé à étudier. 
"On peut espérer un sursaut de la mobilisation citoyenne pour faire appliquer quelques décisions du Grenelle", voulait pourtant espérer Cécile Duflot.

Site : Marianne2.fr

L'écologie : une révolution durable ?

Par Nicolas Domenach, directeur-adjoint de la rédaction de Marianne.

Il faudrait être des schtroumpfs particulièrement grincheux pour ne pas constater la révolution, et même les révolutions qui se produisent sous nos yeux myopes. Pour la première fois d'ailleurs, dans ce pays gaulois, discutailleur et batailleur, des élus, de gauche et de droite, des responsables d'associations environnementales et patronales, des syndicalistes, des représentants d'usagers ont pu se mettre autour d'une table sans affrontement ni conflit violent préalable. Ils se sont parlés, se sont disputés, certes, mais ils ne se sont pas fâchés. Ils ont – incroyable ! – travaillé ensemble pour essayer d'avancer. Cette démocratie du dialogue, c'est déjà une révolution dans ce pays bloqué. On imagine, on rêve de ce que cela pourrait donner si l'on étendait cet échange démocratique à quelques autres sujets vitaux comme l'immigration ou l'éducation.  
 
Cette proposition de concertation avait d'ailleurs déjà été faite à Jacques Chirac autrefois, par quelques-uns de ses vieux amis qui l'avaient supplié de profiter de sa fin de règne pour lancer ainsi quelques chantiers transversaux, mobiliser toute la nation sur deux ou trois objectifs qui lui auraient permis de partir en beauté. Chirac n'a pas osé. Comme Mitterrand, l'ancien chef de l'Etat était trop imprégné de notre culture hémiplégique nationale pour oser jouer à saute frontière droite-gauche.  
 
Nicolas Sarkozy, au contraire, y a vu tout l'intérêt politique qu'il pourrait tirer de ce grand chambardement. Lui qui n'était rien moins qu'écolo, le voilà qui, (se) pose comme révolutionnaire vert, leader maximal et mondial de la révolution écologique ! Mais il faut dire que les esprits étaient prêts, et poussaient même à ce bouleversement. La révolution s'est faite ces dernières années dans les têtes à la vitesse accélérée de la dégradation du climat et de l'environnement.  
 
Le réchauffement de la planète, la pollution envahissante des terres, des mers, de l'air, ont rendu l'opinion toujours plus verte et produit des changements de mode de mentalité considérables chez les dirigeants économiques et politiques. Ainsi, le patronat autrefois résolument anti-écolo a-t-il opéré une mue radicale, d'abord aux Etats-Unis, et maintenant en Europe. Les organisations patronales ont compris que l'écologie pouvait être une source de profit considérable et, non seulement elles ont cessé de s'opposer à la défense de l'environnement mais, au contraire, elles ont investi ce terrain en force. Ainsi le Medef a-t-il mobilisé pas moins de 450 experts pour ce Grenelle de l'Environnement, ce qui lui a permis de s'imposer souvent dans les discussions et pas toujours en contre car les intérêts pouvaient se rejoindre, par exemple, pour tout ce qui est rénovation et isolement des bâtiments.  
 
Les politiques aussi, les politiques d'abord, se sont découverts verts. Ce n'était pas évident. Même à gauche ! Souvenez-vous des difficultés rencontrées par Dominique Voynet pour se faire entendre sous Jospin. Car au PS, les croyants du progrès et les religieux de la modernité heureuse l'emportaient. Quant à la droite, elle voulait encore moins entendre parler de ces farfelus barbus, de ces rêveurs hirsutes, de ces gauchistes alarmistes qu'il fallait enfermer dans les Cévennes avec leur troupeau de chèvres. L'écologie, pourtant, venait de la droite, mais sa captation par l'extrême gauche la rendait plus fréquentable. Tous les ministres de l'Environnement ont été réduits à l'impuissance, en dépit des beaux discours d'un Chirac qui, comme le disait Roselyne Bachelot, autrefois en charge de ces questions, était debout sur scène et se couchait en coulisses devant les lobbies industriels et agricoles. Il est vrai que Nicolas Hulot n'avait pas encore accompli sa percée de campagne.  
 
C'est à lui, à ce grand frère scout aux yeux clairs, à ce télé-écologiste, qu'on doit la déconfessionnalisation accélérée de l'écologie. Hulot a sorti l'environnement de sa marginalité, ce qui a tué les Verts, mais a sanctifié la question. On ne peut plus, sous peine de crime contre l'esprit sain et le bien commun, se dire anti-écologique. Tout ce qui est Vert, désormais, est sacré. Ce qui correspond à une autre révolution : la féminisation de la politique, qui implique plus de considération pour ce genre de sujet concret. Ainsi, même les députés UMP qui ont tout fait hier pour torpiller le principe de précaution, se prosternent désormais en public devant la noble et belle cause environnementale. Ça ne durera peut-être pas…  
 
Avant les municipales, il faut mettre les électeurs de son côté. Electeurs qui sont massivement écolos. Et il n'y a guère que sur le nucléaire que l'on retrouve une fracture. Les sympathisants de droite s'y montrent favorables alors que ceux de gauche y sont majoritairement hostiles. Autant les lobbies n'ont pas disparu, même s'ils sont contraints de se faire plus discrets. On les verra sans doute à l'œuvre au Parlement quand il s'agira de payer et de faire payer les éco-pastilles, quand il faudra cesser de subventionner l'agriculture extensible, quand il faudra stopper des programmes autoroutiers.  
Déjà le lobby de l'automobile a obtenu qu'on ne baisse pas de 10 kilomètres/heures la vitesse maximale autorisée. Il faudra bien que les deux saints laïc que sont Nicolas Hulot et Al Gore pour toucher un jour, vraiment, à ce culte de l'automobile que Georges Pompidou célébrait déjà en son temps, en affirmant : « Arrêtez d'emmerder les Français avec la bagnole ! C'est leur liberté ». Allez, circulez…
 

Jeudi 25 Octobre 2007 - 12:59

Nicolas Domenach 
 

27octobre 2007

 

ENTRETIEN AVEC PIERRE RADANE

" Une vraie innovation démocratique "

ANCIEN président de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, Pierre Radane, chef de la commission énergie des Verts, est l'auteur du rapport Facteur 4 sur la réduction des gaz à effet de serre de la France (2005).

Quel regard portez-vous sur le Grenelle de l'environnement ?

Cet événement constitue une vraie innovation démocratique. Pour le moins improvisé, pas franchement réfléchi, cela restera un moment très fort de notre histoire, qui aura permis à la société française de se parler. Une société a énormément besoin de vérifier qu'elle va vers des valeurs communes. Nous ne le faisions plus. La nécessité de se confronter avec ce qui sera la grande affaire de ce siècle - à savoir l'entrée dans un monde de ressources rares et le besoin de répondre au réchauffement climatique - a permis de réintroduire un dialogue. 

C'est donc un pas supplémentaire dans la prise de conscience de l'urgence écologique ?

Certainement, et de façon tout à fait originale, qui n'a jamais eu lieu dans aucun autre pays. L'environnement a donné lieu à des débats jusqu'à présent morcelés. Jamais la question n'avait été posée à une société dans son ensemble. Le Grenelle de l'environnement s'est élaboré sur une vision de la société française tout à fait nouvelle, celle d'un pentagone entre cinq acteurs - ONG, syndicats, entreprises, collectivités locales et Etat.

Nicolas Sarkozy a annoncé son intention de pérenniser cette organisation du dialogue puisque la mise en œuvre des mesures adoptées dans le Grenelle devrait être conduite par ce pentagone d'acteurs. C'est une avancée considérable. Sarkozy fait de l'écologie par un débat dans la société pour chercher de la capacité à entreprendre, à engager quelque chose qui soit partagé par le plus grand nombre. C'est tout à son honneur. La réponse aux défis écologiques ne doit pas se faire dans le conflit. 

Nicolas Sarkozy a-t-il fait preuve de courage en endossant les conclusions du Grenelle ?

Oui, à la limite près qu'au niveau des mesures, on peut difficilement apprécier, à ce stade, les modalités pratiques de mise en œuvre. Il peut y avoir énormément d'érosion lors des discussions qui vont s'engager entre les différents acteurs 

Peut-on parler de rupture ?

Non, le discours de Nicolas Sarkozy ne marque pas une rupture mais une inflexion. Il fait de l'écologie sans remettre en cause le système économique actuel.

Cependant, on voit bien que la prise en compte de l'environnement pousse à une re-régulation de nos sociétés, implique le retour de l'Etat, de la décision publique au nom d'un avenir soutenable de la planète. Les choix forts assumés par le chef de l'Etat dans son discours posent d'ailleurs la question de la compatibilité avec d'autres choix gouvernementaux qui ne sont pas dans cette trame.

Vouloir réduire les freins à la croissance et donc se placer dans une logique de dérégulation va à l'encontre de ce que dit le Grenelle. Il faudra trancher.

 
 
Parmi les mesures annoncées, quelle est, selon vous, la plus importante ?

Le vaste plan d'investissement dans le bâtiment, les transports et les énergies renouvelables est pour moi essentiel. Il est une réponse, avec retard, au choc pétrolier du début de la décennie. Ce programme aurait pu être décidé il y a cinq ans au lieu de continuer à dépenser, chaque année, 50 milliards d'euros pour acheter à l'étranger du pétrole, du gaz, de l'uranium...

Mais à 90 dollars le baril de pétrole, il devient rentable d'investir dans les énergies renouvelables et dans l'isolation des bâtiments. Cela va créer de l'activité et des emplois. Le président prend un parti volontariste en faisant de l'adaptation au changement climatique et à la cherté de l'énergie un moteur de la croissance. Mais il y aura aussi des perdants, le Grenelle de l'environnement a éludé ce sujet, il faudra y revenir.

propos recueillis par Laurence Caramel

© Le Monde 
 

27 octobre 2007

Des mesures qui vont dans le sens des ONG


  LE TRAVAIL préparatoire mené au sein des groupes du Grenelle a été crucial : les mesures les plus ambitieuses ont été prises dans les domaines qui avaient été le mieux défrichés. Au contraire, l'examen de la question des déchets, trop peu discutée en amont, a été repoussé de trois mois.

A l'issue du processus, les participants à cet exercice inédit ont tous affiché leur satisfaction. Nicolas Hulot a donné un " 18 sur 20, pour se laisser une marge de manoeuvre ". " Franchement, on est entré dans l'ère de l'écologie, on est passé à l'action ", s'est-il félicité. Tout en disant rester vigilantes, les ONG ont globalement salué les ambitions affichées, qui correspondaient pour la plupart à leurs attentes. France Nature Environnement " prend au mot le président et poussera pour que cette volonté politique ne s'essouffle pas ". L'Alliance pour la planète prend acte d'un " changement de culture " mais affirme que M. Sarkozy " n'a pas dépassé les contradictions françaises " sur le nucléaire et les déchets.

Pour la CFDT, François Chérèque a salué des " objectifs ambitieux ". Jean-Christophe Le Duigou, de la CGT s'est aussi dit satisfait : " Il faut maintenant trouver les financements pour toutes ces opérations ", a-t-il prévenu. Laurence Parisot, présidente du Medef, salue " de bons équilibres entre la nécessité d'intégrer les intérêts écologiques, tout en respectant les intérêts économiques ". Revue des principales mesures.

BÂTIMENT

Généralisation des normes de basse consommation énergétique dans le logement neuf et les bâtiments publics (50 Kwh/m2/an à partir de 2010) ; rénovation thermique des logements et bâtiments existants, l'Etat s'engageant à effectuer cette rénovation dans les cinq ans ; mise en place de mécanismes incitatifs (crédits d'impôt et prêts).

TRANSPORTS

Arrêt de l'augmentation des capacités routières et aéroportuaires, sauf " cas de sécurité ou d'intérêt local " ; construction de 2 000 km de lignes ferroviaires à grande vitesse d'ici à 2020 ; création d'autoroutes ferroviaires (nord - sud-est et nord - sud-ouest) et maritimes (atlantique et méditerranéenne).

Réduction de moitié de la consommation de carburant et des émissions de C02 du transport aérien d'ici à 2020 ; création d'une éco-pastille favorisant les véhicules neufs les moins polluants et finançant une " prime à la casse " ; instauration d'une écotaxe kilométrique pour les poids lourds sur le réseau routier, hors autoroutes ; possibilité d'expérimentation des péages urbains pour les collectivités locales ; rétablissement de la contribution de l'Etat au financement des transports en commun en site propre.  

ENERGIE

Etude de la création d'une contribution climat-énergie (ou taxe carbone) basée sur la consommation en énergie des biens et services ; interdiction des lampes à incandescence en 2010 ; développement des énergies renouvelables afin de dépasser 20 % de la consommation d'énergie d'ici à 2020.  

SANTÉ

Interdiction à la vente, dès 2008, des produits phytosanitaires ou matériaux de construction et de décoration contenant des substances " extrêmement préoccupantes " ; déclaration obligatoire de la présence de nanomatériaux dans les produits grand public ; plan sur la qualité de l'air avec fixation d'un seuil de 15 µg/m3 de particules fines, obligatoire en 2015. 

AGRICULTURE

Triplement de la part de l'agriculture biologique, pour atteindre 6 % de la surface agricole utile en 2010, et introduction d'au minimum un repas bio par semaine dans les cantines ; réduction de moitié de l'usage des pesticides, " si possible d'ici dix ans ", en accélérant la diffusion des techniques alternatives, sous réserve de leur mise au point ; gel des cultures d'OGM jusqu'aux conclusions d'une expertise menée par une autorité indépendante ; adoption future d'une loi sur la coexistence entre les cultures. 

BIODIVERSITÉ

Création d'une trame verte reliant les espaces naturels qui pourra devenir opposable aux nouveaux projets d'aménagement ; une mission d'expertise a été nommée pour décider de l'avenir du projet de mine d'or près des marais de Kaw en Guyane.

Ga. D. et G. v. K.

© Le Monde

LUTTER CONTRE LE DUMPING ENVIRONNEMENTAL

Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, est prévenu. Nicolas Sarkozy compte sur Bruxelles pour l'aider à mettre en œuvre sa politique écologique, et profitera de la présidence française de l'UE, au cours du deuxième semestre 2008, pour soumettre aux autres pays plusieurs idées. Parmi celles-ci figurent l'introduction d'une TVA à taux réduit pour les produits propres et l'instauration d'une taxe aux frontières pour les produits importés de pays ne faisant aucun effort pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. La question d'une contribution énergie-climat, dont le président a retenu le principe, sera également posée.

En contrepartie, le chef de l'Etat a promis à M. Barroso de soutenir ses propositions les plus ambitieuses. Il est loin d'être sûr que cela suffise à convertir le chef de l'exécutif bruxellois à la lutte contre le " dumping environnemental " que la France veut engager.
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- Sortir du Nucléaire,

- Contre l'exploitation des gaz de couche.

  • A Lille au Collectif "Place aux piétons et pour la mobilité douce"  pour une piétonnisation de la Grand Place de Lille dans un contexte de mobilité incitant à l'utilisation de transports doux (marche, vélo,...).
  • A Lesquin au Collectif "Lesquin Objectif 0,6" dans le cadre d'un combat des habitants pour une meilleure protection vis à vis des ondes électromagnétiques.

 

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