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Sites à utiliser ... sans retenue

Corinne Lepage présente sa campagne présidentielle et ses propositions sur le site www.corinnelepage.fr et a créé aussi le site "à vos droits citoyens" avec 10 propositions mises en débat pour renouveler notre constitution et donc le fonctionnement de notre démocratie www.avosdroitscitoyens.fr

Le site sur les gaz non conventionnels et les risques liés à leur exploitation créé par CAP21 : http://deleaudanslegaz.com

31 janvier 2007 3 31 /01 /janvier /2007 11:20

Je suis heureuse et fière de venir renouveler aujourd'hui officiellement la signature du pacte écologique qui constitue pour moi le point de départ de mon programme et non un point d'arrivée sous la forme d'adjonction de quelques mesures à un programme avec lequel la cohérence d'ensemble ne peut être assurée.

Le pacte écologique peut en effet être conçu comme la base d'un changement de systéme -c'est ma conception- et non comme une modification à la marge du systéme existant.
../..

Lire la suite du discours de Corinne Lepage
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21 décembre 2006 4 21 /12 /décembre /2006 07:27
La question des indicateurs, c’est-à-dire des outils qui servent à mesurer le progrès économique, peut apparaître comme une question extrêmement technique. C’est une question laissée aux statisticiens et aux chikayas politiciennes de telle sorte, par exemple, que les indices du chômage dont les gouvernements successifs bidouillent les bases de calcul pour grappiller les améliorations statistiques ne correspondent pas toujours, loin de là, à la réalité.

POUR LA FRANCE, CE QUE PROPOSE CORINNE LEPAGE:

1 Renforcer l’IFEN pour disposer de données environnementales permettant de suivre l’évolution du capital naturel,

2 Rendre public, de manière trimestrielle, les indices spécifiques sur le plan social pour habituer le grand public à bénéficier d’autres critères,

3 Se donner 2 ans pour disposer de toutes les données nécessaires du calcul du GPI et de l’indice de bien être économique,

4 Publier, à partir de 2009 et de manière simultanée, le PIB et l’indice de bien-être économique et/ou le GPI,

5 D’ores et déjà, réorienter les politiques publiques dans le sens de l’amélioration des critères autres que le PIB.

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16 décembre 2006 6 16 /12 /décembre /2006 07:11

( Corinne LEPAGE a la conférence de Presse de présentation d'EcoResp 2 )

Alice Pouyat

Dans un nouvel ouvrage, la présidente écologiste de Cap 21 et candidate à l’Elysée 2007 fait de l’écologie le levier du développement à venir.

Ce sont 250 000 emplois qui peuvent être créés en cinq ans grâce aux nouvelles technologies de l’environnement, soutient Corinne Lepage, qui présentait hier, Pour un New Deal écologique, un ouvrage collectif de l’association Ecoresp qu’elle a coordonné. Fruit du travail d’une vingtaine de professionnels attachés à l’écologie, ce rapport compile 315 propositions d’ "éco-économie sociale". Une version enrichie de la première épreuve d’Ecoresp publiée en mars 2006.

"Une nouvelle révolution technologique"

Cette série de mesures reprend les analyses internationales, et notamment celle du récent rapport Stern qui pointe du doigt la dérégulation et les dommages économiques causés par le réchauffement climatique.

Optimiste, la présidente du parti Cap 21 (Citoyenneté, Action, Participation pour le XXIe siècle ) croit, elle, que l’écologie peut même générer des richesses durables et solidaires. Mais pour cela, il convient de "ne pas rater la révolution des NTE", les nouvelles technologies de l’environnement : "Dans un pays en voie de désindustrialisation, il s’agit de secteurs prometteurs. Or, en France, nous n’avons pas d’entreprises leader", regrette Corinne Lepage.

Entre autres propositions phares de ce rapport, on peut citer la réorientation des aides agricoles vers les exploitations et technologies vertes, un prêt à taux zéro pour les projets visant une plus grande efficacité énergétique, la taxation des revenus pétroliers ou la formation aux métiers de pointe de l’environnement. Des propositions jugées réalistes par Corinne Lepage, citant à l’appui de nombreux exemples d’innovations et de réussites européennes.

Le programme d'une troisième voie politique

Ce catalogue de mesures à visée écologique, économique et sociale doit également nourrir le programme de la candidate à l’Elysée. Une candidate qui entend rappeler une fois pour toutes qu’elle n’est pas étiquetée libérale, bien qu'elle fut ministre de l'environnement d'Alain Juppé : "Franchement, est-ce que ce que je viens de dire a l’air de droite !, s’exclame-t-elle. Ma politique n’a rien à voir avec celle des chiraquiens."

Alors de gauche, Corinne Lepage ? "Je partage beaucoup d’idées avec Dominique Voynet (…) et je regrette que nous ne soyons pas parvenues à créer une grande plate-forme comme je l’aurais souhaité", explique-t-elle. Mais les divergences persistent sur le terrain économique : "Sa proposition de 32 heures de travail hebdomadaire ne me semble pas réaliste." Et Nicolas Hulot dans tout ça ?  "Un programme présidentiel ne peut pas reposer sur un seul thème", lâche l’avocate. Pour qui pourrait-elle appeler à voter au deuxième tour ? Pour l’instant, elle n'en dit mot, et s'attache à incarner une troisième voie politique.

En attendant, Corinne Lepage doit rassembler les 500 signatures de rigueur. Il lui en manquerait encore une centaine. Mais elle y croit, comme elle croit à la cause écologique qu’elle défend depuis près de trente ans. Et si elle ne recueillait qu’1, 8% des voix, comme en 2002, elle continuera certainement la rédaction de la version 3 du rapport Ecoresp, déjà annoncée pour... décembre 2007.

L'Express

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4 décembre 2006 1 04 /12 /décembre /2006 11:19

Récupérer 520 000 tonnes de déchets pour chauffer nos maisons, nous éclairer et rouler propre ? C’est la biomasse à Chiba, Japon ! Pourquoi pas en France ? Passer d’une production électrique centralisée à l’autonomie énergétique pour tous ? C’est la révolution allemande actuelle à Fribourg, à Hanovre et dans des centaines de villes ! Pourquoi pas chez nous ? Des maisons qui n’émettent plus de CO2 ? C’est BedZED en Grande-Bretagne depuis 2000 ! Pourquoi pas chez nous ? Créer, à l’échelle de l’Europe, 2 millions d’emplois relocalisés dans les régions et redynamiser les territoires ? C’est la stratégie des pays scandinaves ! Pourquoi pas chez nous ? Pourquoi devrions-nous rater la révolution des NTE (Nouvelles Technologies Environnementales), pourquoi devrions-nous passer à côté de la création de centaines de milliers d’emplois ? Et pourquoi devrions-nous continuer à détruire notre environnement et nous détruire nous-mêmes. Il est grand temps de passer de la croissance au développement et de refonder notre économie, non plus sur ce qui pollue et consomme les matières premières et la nature, mais sur ce qui les économise et améliore la santé humaine. Changeons de braquet ! Inventons le New Deal écologique ! Voici Ecoresp 2, conciliant vraiment écologie, économie et social, dans une éco-économie sociale. Réconcilions les hommes avec leur futur.

Télécharger le dossier de presse

Télécharger le résumé des propositions

Télécharger la version intégrale sur Atelier de la presse

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28 novembre 2006 2 28 /11 /novembre /2006 10:23
( Le Pacte Ecologique de Nicolas HULOT ne fait pas forcèment que des adeptes )
Je n'ai pu résister à l'envie de vous faire partager le point de vue émis par l'auteur du blog "l'écolo du jour" (http://ecolodujour.over-blog.com), concernant la proposition de Pacte Ecologique, formulée par Nicolas HULOT.
Comme lui, j'attends vos réactions sur le sujet. 

" Je viens de visionner l'émission France Europe Express, qui avait pour invité Nicolas Hulot et je me dis que son histoire de Pacte Ecologique est certainement la fausse bonne idée de cette prochaine campagne présidentielle. Au delà du coté parfois controversé du personnage, je pense qu'il faut s'en tenir à la forme et au fond du message

Dans un premier temps, j'ai applaudi à l'idée et je trouvais même particulièrement intéressant qu'une personne "nouvelle" alerte les politiques et l'opinion publique. Cependant, en lançant ce pacte, on va se retrouver face à des effets pervers....

Tout d'abord, ce pacte, que les citoyens peuvent signer, me rappelle fortement le Défi pour la terre mis en place par le même Nicolas Hulot. Qu'en est il....de très nombreuses signatures mais pouvons mesurer des résultats tangibles dans les quantités de CO2 non dégagées ou dans la baisse de la consommation de l'eau ou de l'électricité...pas du tout. Bref, une belle opération de com pour peu de résultats et je mets au défi la plupart des signataires de nous donner les points évoqués dans ce défi....je suis quasi certain que les gestes citoyens sont oubliés.

Ensuite, et comme nous sommes dans un monde terriblement d'image, ce pacte passe pour un programme politique....alors qu'il ne contient que 5 propositions.... Autant je suis d'accord pour dire qu'il ne faut pas de profusions de propositions, autant, en la matière, on reste un peu sur sa faim quant aux grands sujets de sociétés : la justice, la laicité, la pauvreté, l'économie, les institutions, l'international. Or, ces 5 idées font, pour les médias, un programme politique....c'est désolant, non?

Dernier point....Nicolas Hulot dit qu'il n'acceptera pas de poste de Vice Premier ministre car il n'a pas les compétences......Et bien, pourquoi se présenter? Franchement, c'est un peu prendre les gens pour des cons !

Mais l'aspect le plus pervers de ce pacte réside dans son emballement médiatique et la rapidité avec laquelle les candidats vont s'en saisir pour dire "Oui, j'ai signé le Pacte de Nicolas Hulot et OUI, je vais défendre l'environnement". Franchement, les citoyens Lambda vont se dire que les candidats écolo n'ont plus leur place dans le débat car ces questions sont prises en charge par les mouvements "classiques".

Pour vous donner une idée de la connaissance des mouvements traditionnels dans les questions d'environnement, je voulais vous faire part d'une expérience personnelle. Lors des dernières élections régionales, il a un moment été question que je sois présent sur une liste. Lorsque j'ai rencontré le responsable de campagne de la candidate qui souhaitait me rencontrer, il m'a dit "Voilà, il faudrait que vous nous donniez des idées pour les questions concernant les déchets", ce à quoi j'ai répondu que j'étais d'accord mais qu'il fallait aussi parler des questions de transports, d'aménagement du territoire, des subventions aux transports collectifs....La réponse est vite venue "cela ne concerne pas les questions d'environnement". Voilà, tout est dit.

Il y a un manque terrible de connaissance chez les politiques traditionnels de l'écologie politique alors, si en plus Nicolas Hulot vient étouffer ce mouvement....quel dommage. Et vous, qu'en pensez vous?

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16 novembre 2006 4 16 /11 /novembre /2006 08:39

Nous n’aurons pas qu’un problème avec le climat… L’humanité toute entière va connaître la généralisation d’un problème qui concerne déjà deux milliards d’individus : l’accès à l’eau. Là encore, incompétence et renvoi à une date ultérieure ont prévalu dans la gestion de cette ressource essentielle. À l’échelle du monde, cette situation va accentuer les conflits déjà existants comme au Darfour ou au Moyen-Orient. En France, la politique de l’autruche conjuguée à un clientélisme agricole irresponsable nous mettent dans une situation d’urgence.
Encore une fois, une vision systémique est nécessaire. Notre fabuleux parc électro-nucléaire survit en été depuis plusieurs années à coup de dérogations pour pallier la baisse significative des rivières qu’une agriculture irriguée assèche. Comme pour le climat, c’est un jeu de domino qui s’ébranle : le temps des constats est derrière nous, entrons dans l’ère des solutions.

POUR LA FRANCE, CE QUE JE VOUS PROPOSE

1 Appliquer la Directive cadre sur la qualité des eaux,

2 Réglementer puis interdire progressivement tous les produits qui ne devront plus se trouver dans les eaux en 2015,

3 Arrêter toutes subventions aux activités agricoles surconsommatrices en eau,

4 Mettre en place une nouvelle politique de facturation de l’eau par palliers pour les particuliers,

5 Taxer les pesticides et les nitrates pour réduire leur usage d’un facteur 2,

6 Interdire toute publicité pour des produits ou services surconsommateurs en eau,

7 Organiser une collecte et un mouvement séparés des eaux provenant des établissements de santé pour réduire les antibiotiques, hormones et produits radioactifs et médicamenteux dans les eaux,

8 Accompagner les pays émergents dans la mise en place d’une gestion partagée de la ressource assurant sa protection,

9 Reconnaître un droit à l’eau,

10 Internaliser le coût de l’eau dans le prix des produits agricoles.

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13 novembre 2006 1 13 /11 /novembre /2006 14:00
Je suis engagée depuis une trentaine d’années dans le combat écologique et la défense du droit de l’environnement. Pollutions maritimes, décharges sauvages, incinérateurs hors normes, OGM, lutte contre la corruption,  nombreux sont les combats citoyens que je mène avec les associations. Mon expérience au Ministère de l’Environnement de 1995 à 1997 m’a beaucoup appris sur les rouages de nos institutions, ses blocages et ses faiblesses. Il fallut beaucoup de détermination et de force de conviction pour emporter le vote de la loi sur l’air, première réponse au changement climatique et à la pollution de l’air. Convaincue que notre démocratie est en souffrance, j’ai décidé de m’engager dans le débat politique en fondant CAP 21 (Citoyenneté, Action, Participation pour le 21ème siècle), un parti qui souhaite rassembler toutes les personnes convaincues de l’urgence à agir pour l’environnement au-delà du clivage gauche-droite. C’est la voie d’un réformisme écologique, profondément attaché aux valeurs de la République, audacieux et imaginatif que je souhaite tracer avec mes amis.
 
J’accueille donc avec satisfaction le pacte écologique que Nicolas Hulot propose à l’ensemble des candidats à l’élection présidentielle et j’y souscris évidemment. Cela me semble être à minima ce que chaque candidat devrait reprendre dans son programme.
 
Je pense cependant qu’il faut aller encore plus loin dans les réformes. Parmi elles :
 
Recherche

1. Mettre en place une expertise scientifique indépendante pour toutes nouvelles technologies avant sa mise sur le marché ou des essais à grande échelle (OGM, nanotechnologie…).
2. Appliquer un véritable principe de précaution.
3. Protéger les lanceurs d’alerte
4. Faire financer des pôles régionaux de recherche sur les NTE (Nouvelles Technologies Environnementale) par une taxe sur les produits polluants.
5. Relier ces pôles de recherche à des pôles d’écologie industrielle (exemple de Kalinborg)
6. Transmettre dans le système éducatif les informations propres au développement durable
7. Inscrire dans les obligations de diffusion des média des émissions d’information hebdomadaire  (à heure de grande écoute) sur les grandes questions qui concernent l’avenir de notre Planète, notamment sur le changement climatique

Energie

1. Mettre en place une politique nationale d'économies d'énergie (lieux publics, entreprises, particuliers…)
2. Favoriser la construction des bâtiments à énergie positive et imposer la haute qualité environnementale dans toutes les constructions publiques
3. Changer la mission de service public d’Edf pour passer de fournisseur d’énergie à fournisseur d’accès à une énergie propre et aux économies d’énergie
4. Développer les énergies renouvelables dont le solaire et la biomasse.
5. Moratoire sur le nouveau réacteur nucléaire EPR.

Agriculture

1. Favoriser fiscalement une agriculture biologique de proximité
2. Taxer les produits hors saison et à forte émission de CO2
3. Faire cesser les aides à l’exportation vers les pays émergents qui anéantissent les producteurs locaux
4. Diviser par deux l'usage des produits chimiques dans la filière classique.
5. Favoriser la réimplantation de jeunes agricultures sur des projets d’agriculture locale limitant les transports
6. Abandonner des pratiques agricoles surconsommatrices d'eau. Moratoire sur les OGM.
7. Développer les systèmes de production intégrée en formant la profession agricole

Transport

1. Instaurer un moratoire sur les autoroutes et reporter les sommes engagées sur les transports collectifs.
2. Majorer la TVA sur les véhicules avec une offre à 5,5 % pour les dix voitures les moins polluantes du marché (émission de CO2 et polluants locaux), à 20,6 % pour les véhicules émettant moins de 160 g et 33 % pour les véhicules dépassant ce seuil.
3. Créer un prêt à taux zéro ou offre de LOA sans intérêt pour les ménages à faible revenu qui souhaitent remplacer leur véhicule ancien par un modèle émettant moins de 125 g de CO2 afin de renouveler rapidement le parc
4. Modifier la législation sur les vélomobiles.
5. Offrir un crédit d’impôt et une prime pour tout  utilisateur d’une voiture qui passerait à un moyen de locomotion sans CO2 (vélomobile ou vélo)
6. Créer une carte mobilité intégrant les émissions de CO2 et alimentant un livret d’épargne CO2 pour les plus économes.
7. Imposer le filtre à particule obligatoire sur tous les véhicules diesels (PL et véhicules particuliers)
8. Taxer les vols des compagnies aériennes Low Cost sur leurs émissions de CO2

Fiscalité

1. Mettre en place une fiscalité favorisant l'émergence des éco-technologies (entreprises de l’environnement, chimie verte, etc…) et leur financement.
2. Arrêter toutes les aides publiques aux activités destructrices de l'environnement.
3. Créer un livret d’épargne CO2 favorisant les bonnes pratiques environnementales et finançant les investissement des particuliers (Chauffage bois, solaire thermique, biomasse)
4. Aider la rénovation du bâti existant pour modifier le parc d’habitat
5. Taxer la surconsommation énergétique des immeubles de bureau et des commerces
6. Internaliser dans toute fiscalité les coûts environnementaux et sociaux aujourd’hui externalisés

Santé :

1. Interdire la commercialisation des produits contenant des substances cancérigènes identifiées par le programme REACH.
2. Interdire la publicité mensongère sur les produits de consommation courante se revendiquant naturels quand ils sont issus de la pétrochimie
3. Lancer une politique de médecine préventive cohérente (Panier de fruits et légumes bio pour les titulaire de la CMU)
4. Favoriser l’accès à des produits alimentaires sans pesticides résiduels

Déchets

1. Instaurer un moratoire sur les incinérateurs.
2. Réglementer drastiquement à la source le suremballage.
3. Mettre en place une politique de réduction à la source.
4. Soutenir les initiatives de l’économie solidaire dans le domaine du recyclage ou du réemploi.
5. Mettre en place une politique nationale de relocalisation du traitement des déchets par des systèmes écologiques (Biomasse, méthanisation)

Biodiversité
 
1. Interdire des importations de produits portant atteinte à la biodiversité.
2. Interdire l’exploitation minière
3. Soutenir l’éco-tourisme dans les territoires d’outre-mer
4. Créer une banque mondiale de la biodiversité

International 

1. Créer une organisation mondiale pour l'environnement dotée d'un budget spécifique de financement de projets de développement respectueux de l'environnement.
2. Créer un tribunal international de lutte contre la pollution
3. Inscrire l’atteinte à l’environnement comme crime contre l’humanité

Démocratie 

1. Proposer aux Française et aux Français une nouvelle constitution avec notamment :

a. Un régime de séparation des pouvoirs
§ Avec un pouvoir Exécutif : le Président
§ Un pouvoir législatif fort
§ Un pouvoir judiciaire comprenant une Cour Suprême et un procureur de la Nation élu


b. L’élection avec le Président d’un Vice-Président ce qui permet un ticket d’union nationale
c. Un renforcement des pouvoirs de contrôle du Parlement
d. La reconnaissance d’une véritable démocratie participative grâce à un Conseil de la Société civile élu, chargé d’assurer la participation de la société aux grands débats, d’émettre des propositions, d’évaluer la mise en œuvre des politiques publiques
e. La reconnaissance de nouveaux droits pour les citoyens : réclamer un référendum, demander l’examen d’une proposition de loi, …

2. Créer un statut des élus interdisant le cumul des mandats
3. Limiter à deux mandats successifs les fonctions de parlementaire
4. Inscrire la liberté de l’information dans une loi.
5. Limiter le secret défense à la sécurité nationale sous contrôle du parlement.
6. Limiter à 10 % maximum la part du capital pouvant être détenue dans une société de presse par une entreprise passant des marchés avec l’État.
7. Créer un fond de financement de la presse grâce à une taxe sur la publicité pour favoriser son indépendance vis à vis des annonceurs.
8. Créer une agence de l’information, véritable source thématique, consultable par tous les citoyens.
 

Pour conclure, j’ajouterai la nécessité de réaffirmer nos valeurs républicaines et les principes issus de la philosophie des Lumières. Nous sommes condamnés à changer nos modes de vie mais nous ne devons pas y sacrifier l’humanisme, la tolérance et la démocratie. Pour cela je propose de :

1. Modifier la devise de la République qui devient « Liberté, Égalité, Fraternité, Laïcité ».
2. Créer une Charte de la laïcité appliquée à tous les services publics pour ses agents mais aussi ses usagers.
3. Défendre activement le principe de la liberté d’expression.
4. La laïcité garantit pour tous, la liberté religieuse, le droit de changer de religion ou de ne pas avoir de religion.
5. Extension des lois antiracistes à toute pratique ou  discrimination sexiste.
6. Mise en place de structures d’accueil, de conseil et de protection des victimes de discrimination sexiste, en particulier dans les quartiers sensibles.

En vous remerciant pour cette contribution au débat, j’espère que nous saurons trouver tous ensemble les synergies nécessaires pour imposer les question environnementales, sanitaires, démocratiques dans le débat politique et gagner la confiance des électeurs dans les urnes.

Corinne Lepage
Présidente de CAP 21
Candidate à l’élection présidentielle

Le pacte écologique

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26 octobre 2006 4 26 /10 /octobre /2006 09:28
Selon le rapport Living 2006 publié par le WWF le 24 octobre dernier, l'humanité consomme plus de ressources biologiques (25 % de plus) que la planète n'en produit chaque année.

L'empreinte écologique (nbre d'hectares nécessaires pour fournir les ressources dont chaque humain a besoin) est en moyenne pour chaque habitant de 1,8 hectares. Mais quand un Nigérien ou un Indien requiert 0,8 ha, un citoyen des Etats-Unis demande 9,6 ha, un Français 5,6 et un Japonais 4,4 ha.

 
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14 octobre 2006 6 14 /10 /octobre /2006 11:08

Par Corinne LEPAGE, Présidente de Cap 21, Candidate à l'Election Présidentielle.

Depuis 30 ans, je me bats comme avocate ou responsable associatif contre la destruction de notre environnement. J'ai eu l'honneur, à ce titre, d'être classée par le Programme des Nations Unies pour l'Environnement parmi les 25 femmes dans le monde qui agissent pour l'environnement.

La prise en compte des facteurs environnementaux est aujourd'hui fondamentale. Nous ne pouvons plus concevoir d'action dans les sphères économiques, politiques ou sociales sans mesurer leur impact environnemental. Plus que de l'inconscience, c'est un acte criminel dont nous paierons les conséquences dans les dix ans à venir. Oui, seuls deux mandats présidentiels nous séparent de l'irrémédiable.

Oui, je suis candidate à l'élection présidentielle, et à ce titre, je défends un programme innovant qui place l'écologie au centre de notre vie démocratique. Mais je n'ai pas le monopole de la raison. Le temps des constats est derrière nous, nous entrons dans l'ère des solutions.

Pour cela, j'appelle toutes les candidates et tous les candidats à s'engager dans le respect de ces dix points qui sont le minimum vital.

Par-delà nos différences réelles, nous appelons à l'engagement de réformes structurelles minimisant notre emprise sur notre Terre. Nous signons cet appel et nous nous engageons une fois au pouvoir à bâtir toute politique dans le respect de ces dix points comme socle préalable à toute politique.

   1. Climat : Mise en place d'une politique ambitieuse de réduction de nos émissions de GES a minima de 20% en 5 ans.
   2. Recherche : Mise en place d'une procédure contradictoire scientifique pour toutes nouvelles technologies avant sa mise sur le marché ou essai à grande échelle (OGM, nanotechnologie…). Application d'un véritable principe de précaution.
   3. Energie : Mise en place d'une politique nationale d'économie d'énergie (lieux publics, entreprises, particuliers…) et développement des ENR. Moratoire sur l'EPR.
   4. Agriculture : Mise en place d'une politique agricole respectueuse de l'environnement en favorisant la filière de l'agriculture biologique et en divisant par deux l'usage des produits chimiques dans la filière classique. Abandon des pratiques agricoles surconsommatrices d'eau. Moratoire sur les OGM.
   5. Transport : Moratoire sur les autoroutes et report des crédits affectés sur des projets de transports collectifs et de frets à faible émission de CO2.
   6. Fiscalité : Mise en place d'une fiscalité favorisant l'émergence des Nouvelles Technologies Environnementales et leur financement. Arrêt des aides publiques aux activités destructrices de l'environnement.
   7. Santé : Interdiction des produits contenant des substances cancérigènes identifiées par le programme REACH.
   8. Déchets : Moratoire sur les incinérateurs et mise en place d'une politique de réduction à la source.
   9. Biodiversité : Interdiction des importations de produits portant atteinte à la biodiversité.
   10. International : Création d'une organisation mondiale pour l'environnement dotée d'un budget spécifique de financement de projets de développement respectueux de l'environnement et d'un tribunal international de lutte contre la pollution.

Corinne Lepage.

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2 juin 2006 5 02 /06 /juin /2006 13:27

Le développement durable est généralement présenté comme l’instauration de nouveaux modes de production et de consommation adaptés à la réalité des ressources. On oublie souvent que la question du gouvernement et de la façon dont on obtient le consentement des citoyens sur des questions certes techniques mais touchant souvent leur quotidien le plus concret, est la dimension fondamentale de ce nouveau concept économique. Le principe de précaution qui le sous-tend nous rappelle que nous sommes sortis de l’insouciance dans le progrès technique et scientifique pour prendre conscience de l’irréversibilité de certaines décisions politiques et de notre responsabilité à l’égard des générations futures.

L'exemple des organismes génétiquement modifiés illustre parfaitement le propos. En effet, la stratégie d'implantation des organismes génétiquement modifiés en Europe, telle qu'elle avait été définie au milieu des années 1990 par les entreprises du secteur des semences agricoles peut être décrite comme l’antithèse des bases philosophiques du développement durable :

- Un principe de précaution ignoré puisque aucune étude d’impact sur l’environnement biologique, ni sur la santé n’a été exigé au préalable avant le développement massif d’une biotechnologie modifiant une donnée aussi fondamentale que le code génétique. Ainsi, la question de la coexistence avec des cultures non modifiées, et à fortiori bio, a été volontairement ignorée ce qui laissait obligatoirement à la charge de ces agricultures les risques et surcoûts éventuels.

- Un principe de liberté de choix du consommateur délibérément bafoué avec un investissement publicitaire promotionnel sans précédent destiné à anéantir toute tentative d'information objective sur les risques inhérents aux OGM et à limiter la question des organismes génétiquement modifiés à une question de commerce de semences afin d'éviter tout débat politique interne et international.

Heureusement pour nous, en respectant les valeurs qui sous-tendent le développement durable, l’Europe a pu contenir un déploiement irraisonné des OGM sur notre continent. Ces derniers ne représentent aujourd’hui que 0,2 % du territoire agricole européen.

- l'application du principe de précaution a conduit à un moratoire et à une directive exigeante en terme d'études d’impact sur la santé et l'environnement ;

- le respect du droit à une information indépendante et impartial dans l’intérêt du public ont permis l’apparition d’experts indépendant de l’industrie agro-semencière capables de mettre en lumière les risques pour la santé publique occultés par les fables idylliques des vendeurs d’OGM. À cet égard, une association comme le CRII-GEN, qui a suscité notamment en Italie et en d'Angleterre des les organes comparables, a joué et continue à jouer un rôle pilote.

Ce respect des principes et valeurs du développement durable a permis en retour d’une part, l’organisation d’une opposition internationale aux OGM fondée sur le refus de l’appropriation du vivant et la défense de l’indépendance du monde paysan en terme de souveraineté alimentaire, d’autre part le refus massif et permanent des consommateurs de consommer des OGM qui a conduit la grande distribution à proposer des gammes non OGM et à appliquer strictement les règles de traçabilité et d'étiquetage.

Cependant, en France, nous ne sommes qu'au milieu du gué et, si les effluves du développement durable se sont faits sentir, nous n'en sommes pas encore au parfum. En effet, une réelle application des principes du développement durable conduirait à des politiques bien différentes de celles qui sont menées ici.

-- le principe de précaution n'est, en réalité, appliqué que sur le papier. Et tout se passe comme si l’Etat de droit était personna non grata dans le domaine des OGM. En effet, les études exigées par la directive de 2001ne sont pas réalisées, alors même que des autorisations sont délivrées. Les rares études effectuées sur des rats nourris avec des OGM et montrant des effets biologiques significatifs sont couvertes par le secret industriel et interdites de communication par le gouvernement français en violation ouverte des règles communautaires et des décisions la commission d'accès aux documents administratifs. Ainsi, les autorisations de semence sont données alors que les ministres savent pertinemment, puisqu'ils ont été condamnés à la fois par la juridiction communautaire et la juridiction nationale, qu'elles ne peuvent être délivrées. Dans le même temps, les maires, les présidents de région ou de départements se voient sanctionnés lorsqu'ils veulent s'opposer à ces mises en culture abusivement autorisées. Et lorsque des référendums locaux sont organisés – les résultats en défaveur des OGM ne s’étant jamais démentis – ils sont décrétés illégaux par la juridiction administrative.

-- les questions de responsabilité et d'assurance ne sont pas prises en charge de telle sorte que le risque OGM pèse en réalité sur les populations à la fois sur le plan sanitaire et sur le plan financier.

-- la recherche publique continue à se désintéresser quasi totalement des effets des OGM sur la santé et l'environnement jouant de fait la carte de l'irréversibilité, souhaitée par les fabricants d'OGM.

Bref, tout se passe comme si la question des OGM devait être un débat confisqué avec des citoyens congédiés alors qu’ils sont la source de la légitimité politique. Dans ces conditions, et même lorsqu'on est légaliste, il paraît bien difficile de ne pas comprendre l'action des faucheurs volontaires.

Le développement des OGM à l’échelle européenne et nationale ne peut plus se faire sans l’accord des citoyens et cela nécessite de connaître de façon objective leurs effets en termes sanitaires et environnementaux pour les générations futures. Afin d’assumer démocratiquement notre responsabilité politique à l’égard de nos enfants, il est souhaitable d’organiser un grand débat démocratique permettant la confrontation libre des points de vue et l’expression d’un choix par voie référendaire. Cette confiance dans le choix populaire est le prix nécessaire à payer pour redonner confiance dans l’Europe et dans la politique.

Corinne Lepage, le 2 juin 2006
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Partenariats

CAP21 Nord Pas-de-Calais participe aux collectifs  régionaux :

- Sortir du Nucléaire,

- Contre l'exploitation des gaz de couche.

  • A Lille au Collectif "Place aux piétons et pour la mobilité douce"  pour une piétonnisation de la Grand Place de Lille dans un contexte de mobilité incitant à l'utilisation de transports doux (marche, vélo,...).
  • A Lesquin au Collectif "Lesquin Objectif 0,6" dans le cadre d'un combat des habitants pour une meilleure protection vis à vis des ondes électromagnétiques.

 

Lecture recommandée

CAP21 NORD PAS DE CALAIS vous incite à lire ces revues de grande qualité :

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