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Sites à utiliser ... sans retenue

Corinne Lepage présente sa campagne présidentielle et ses propositions sur le site www.corinnelepage.fr et a créé aussi le site "à vos droits citoyens" avec 10 propositions mises en débat pour renouveler notre constitution et donc le fonctionnement de notre démocratie www.avosdroitscitoyens.fr

Le site sur les gaz non conventionnels et les risques liés à leur exploitation créé par CAP21 : http://deleaudanslegaz.com

29 juillet 2009 3 29 /07 /juillet /2009 00:00

REVUE ESPRIT

Dans notre numéro d'août-septembre, nous publions deux réactions critiques à la première version du rapport commandé par le président de la République à Joseph Stiglitz sur la mesure de la richesse. Le texte qui suit présente le contenu de ce rapport de manière accessible, par Jean Gadrey et Dominique Méda, membres du collectif FAIR (Forum pour d'autres indicateurs de richesse).

Ces questions font écho à notre dossier de juin, et en particulier à l'article de Dominique Méda sur la bonne mesure du progrès.

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La Commission sur la Mesure de la Performance Économique et du Progrès Social a été créée au début de 2008 sur l’initiative du gouvernement français.

Depuis longtemps, des interrogations croissantes se sont exprimées sur la pertinence des mesures actuelles de la performance économique, notamment celles fondées sur les chiffres du PIB. En outre, la remise en question de ces chiffres vise plus largement leur validité comme mesures du bien-être social, ainsi que du développement durable économique, écologique et social.

En réponse à ces interrogations, le président Sarkozy a décidé la création de cette commission pour examiner l’ensemble des problèmes soulevés. Son but est d’identifier les limites du PIB comme indicateur de performance économique et de progrès social, d’examiner quel supplément d’information est nécessaire pour produire une image plus pertinente, de discuter quelle en serait la présentation la plus appropriée, et de vérifier la faisabilité des instruments de mesure proposés. Le travail de la commission ne se limite pas à la France, ni aux pays développés. Le résultat des travaux de la commission sera rendu public, pour que tous les pays ou groupes de pays intéressés puissent s’en inspirer.

La commission est présidée par le professeur Joseph E. Stiglitz, de l’université de Columbia. Le professeur Amartya Sen, de l’université de Harvard, est conseiller du président. Le professeur Jean-Paul Fitoussi, de l’Institut d’Études Politiques de Paris, président de l’Observatoire Français des Conjonctures Économiques (OFCE) est coordinateur de la commission. Les membres de la commission sont des experts reconnus, venant du monde universitaire et des organisations gouvernementales ou intergouvernementales, et de plusieurs pays (États Unis, France, Royaume Uni, Inde). Les rapporteurs et le secrétariat sont mis à la disposition de la commission par l’Institut national de la statistique et des études économiques français (Insee), l’OFCE et l’OCDE.


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25 juillet 2009 6 25 /07 /juillet /2009 07:00

LE MONDE

La commission sur la contribution climat-énergie (CCE), présidée par Michel Rocard, prône une facturation de la tonne de CO2 émise à 32 euros dès 2010, selon une information publiée mercredi 22 juillet par le quotidien Les Echos. "En gros, il s'agit de ça", a confirmé l'ancien premier ministre socialiste sur France Inter. "Mais je rappelle que c'est un avis et que le gouvernement reste maître de sa décision, qu'il prendra au moment où nous ferons le projet de loi de finances pour 2010."

En 2030, cette taxe atteindrait 100 euros, écrit le quotidien, qui s'est procuré la version provisoire du rapport que la commission doit remettre au gouvernement vendredi 24 juillet. Appliquée aux carburants, cette CCE reviendrait à 7,7 centimes supplémentaires par litre de sans-plomb et 8,5 centimes pour le gazole. Des compensations seraient instaurées "pour les ménages les plus modestes ou les secteurs les plus touchés", mais elles devront être partielles, "le plus forfaitaire possible" et transitoires, poursuit le quotidien économique.


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16 juin 2009 2 16 /06 /juin /2009 08:25
ACTU ENVIRONNEMENT

L'ordonnance instituant le régime d'autorisation simplifiée des installations classées a été publiée au Journal officiel du 12 juin après son adoption en Conseil des ministres deux jours plus tôt. Petite synthèse de la réforme.

Le régime d'autorisation simplifiée, dénommé « enregistrement », constitue un régime intermédiaire entre les régimes d'autorisation et de déclaration.
L'objectif de la réforme est une meilleure mobilisation des moyens de l'action publique pour recentrer l'intervention de l'Etat, d'une part, sur les dossiers présentant un fort enjeu au plan de la protection de l'environnement et, d'autre part, sur le contrôle des installations.

L'objectif est également d'alléger les procédures administratives pour les petites installations dans les cas où il existe des risques significatifs justifiant un examen préalable du projet par l'inspection des installations classées, mais qui peuvent être prévenus par le respect de prescriptions standardisées.


Ni étude d'impact, ni étude de dangers

La procédure d'enregistrement ne prévoit en effet ni la production par l'exploitant d'une étude d'impact et d'une étude de dangers, ni la réalisation d'une enquête publique, ni l'avis d'une commission départementale consultative. Au grand dam des associations de protection de l'environnement, qui demandent « l'abandon pur et simple de ce symbole de la relance grise », selon les mots de France Nature Environnement.

Le préfet conserve toutefois la possibilité de faire basculer la procédure de l'enregistrement vers celle de l'autorisation au regard de la localisation du projet dans une zone environnementale sensible ou en raison du cumul de ses incidences avec d'autres projets situés dans la même zone. Ce pourra également être le cas si l'exploitant demande un aménagement des prescriptions générales applicables à l'installation.

...

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NdlR Les associations ont raison d'être scandalisées. Que cache en effet cette mesure ? La poursuite d'une politique sans inflexion depuis de nombreuses années. On sait que les techniciens et ingénieurs des ex-DRIRE ne sont pas assez nombreux pour exercer leur fonction d'inspecteur des installations classées. Ceci n'est pas idéologique mais bien un constat du nombre très important d'établissements à superviser dans le "portefeuille" de chaque inspecteur. Du coup, on avoue qu'on ne peut plus suivre ... et l'Etat abandonne une partie de ses missions  visant la sûreté des installations industrielles et la prévention des risques technologiques. On ne peut recruter vu l'état des budgets, faute à la crise. Comme nous l'avons déjà dénoncé, la France ne souffre pas d'un trop grand nombre de fonctionnaires mais bien d'une gestion déplorable de ses ressources humaines publiques. Trop de fonctionnaires centraux, trop peu de fonctionnaires pour l'assistance, le conseil, la supervision, l'inspection, le contrôle et la sanction.
Ce que nous disons pour les inspecteurs des installations classées est aussi vrai, en effet, pour les infirmières, les inspecteurs du travail, les policiers de proximité, etc...
Une réforme de l'Etat est plus que jamais nécessaire !
M.E.


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6 juin 2009 6 06 /06 /juin /2009 15:00

LIBERATION

A l'occasion de la journée de l'environnement, l'ancienne ministre, tête de liste du MoDem aux européennes, analyse les efforts faits par la France pour réduire les dommages causés à la planète.

Corine Lepage a été ministre de l’Environnement d’Alain Juppé. Elle est aujourd’hui tête de liste du MoDem dans le nord-ouest pour les élections européennes. En cette journée mondiale de l’environnement, elle analyse les efforts faits par la France pour réduire les dommages causés à la planète.


Cela vous inspire quoi cette journée de l’environnement ?

Faire une journée de l’environnement c’est bien. Yann Arthus-Bertrand va nous sortir un très beau film pour l’occasion, OK. Mais la réalité est tout autre. Je suis heureuse de voir que l’économie verte fait son chemin, mais très inquiète aussi des dérives que cela entraîne.

Je note à la fois une grande prise de conscience des gens qui, dans des conditions économiques difficiles, font ce qu’ils peuvent pour s’adapter et modifier leurs modes de consommation, et aussi une tentative incroyable des multinationales de récupérer le sujet.

Je vois là trois dangers: que les entreprises sélectionnent les technologies à développer non pas en fonction de ce qui est le plus intéressant pour la planète, mais en fonction de ce qui est le plus profitable pour elles; que cela se fasse sur le dos de tout ce que le développement durable suscite dans les PME en termes de dynamisme et d’innovation; et surtout que l’on passe à côté de la signification de la crise actuelle qui est bien globale et non pas purement économique et financière.

 

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4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 08:11

LA VOIX DU NORD

Non à la croissance pour la croissance ! Et si nous réfléchissions à une autre vision du progrès ? Jean Gadrey, professeur émérite d'économie à l'Université de Lille I, est l'un des membres de la commission Stiglitz, présidée par le prix Nobel d'économie, chargée de réfléchir à de nouveaux indicateurs de croissance. Propos à méditer.

- On ne s'est jamais autant interrogé sur les notions de croissance et de relance. Selon vous, quelles sont les priorités ?

« Il est vrai qu'avec la crise, une partie de l'opinion se pose plus de questions qu'avant sur le type de société que nous souhaitons, le type de progrès que l'on peut envisager. La crise rend encore plus nécessaire le recours à d'autres indicateurs. Pourquoi ? Cette crise apparaissait comme purement financière s'étendant à l'économie. On s'est aperçus assez vite qu'elle avait une forte dimension sociale, avec en arrière fond une dimension écologique.

Si on veut vraiment sortir de la crise et pas seulement replâtrer un système ancien, on a besoin d'autres repères que seulement la croissance et le produit intérieur brut. On a aussi besoin de repères en matière écologique et en matière sociale. »

 

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NdlR Jean GADREY, 65 ans, est Professeur émérite d'économie à l'Université Lille 1. Ses domaines de recherche sont la « Socio-économie des services » et les « Nouveaux indicateurs de richesse », titres de deux livres récents publiés à La Découverte, coll. Repères.

S'y ajoute le thème des inégalités, objet d'un essai "En finir avec les inégalités" (Mango, 2006). Il est membre du CNIS (Conseil National de l'Information Statistique). Il publie régulièrement des articles ou tribunes dans Alternatives économiques, Les Cahiers français, Politis, et Le Monde.

Jean GADREY travaille  au sein de la commission sur les nouveaux indicateurs de richesse économique créée depuis un an, sous la co-direction de Joseph STIGLITZ et  Amartya SEN, et avec pour coordinateur Jean-Paul FITOUSSI, pour la mise au point de nouveaux indicateurs de progrès économique et social supposés supplanter le Produit  Intérieur  Brut (PIB) et sa croissance.

 

 

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16 avril 2009 4 16 /04 /avril /2009 07:59

ACTU ENVIRONNEMENT

Quartiers résidentiels, zones commerciales, voies de transport, la France continue son artificialisation. Selon les dernières données du projet européen CORINE Land Cover, les terres arables et les milieux naturels sont les premiers à en pâtir.

 Conformément au programme européen CORINE Land Cover, la France vient de transmettre ses dernières statistiques concernant l’occupation des sols de son territoire métropolitain. Basée sur des données de 2006, cette édition est réalisée par 38 états européens investis dans le programme sous la coordination de l’Agence Européenne pour l’Environnement (AEE). Cet exercice est le troisième du genre après ceux réalisés sur la base des données de 1990 puis de celles de 2000. En France, il est réalisé par le Service de l’observation et des statistiques (ex-IFEN) du Commissariat Général du Développement Durable (CGDD).

Cette base de donnée présente la particularité d’être réalisée à partir de photos satellites, découpées humainement en zones de couverture homogènes de 25 ha minimum. Chaque zone est ensuite colorée en fonction des activités présentes : rouge pour les territoires artificialisés, jaune pour les zones agricoles, vert pour les forêts et milieux semi-naturels, bleu foncé pour les zones humides et bleu clair pour les eaux de surface. Ces cinq grandes catégories se subdivisent ensuite en sous-catégories plus précises : zones urbanisées, zones industrielles, espaces verts, mines…


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10 avril 2009 5 10 /04 /avril /2009 07:00

ACTU ENVIRONNEMENT  par Corinne LEPAGE, présidente de CAP21 et vice-présidente du Modem.

Préoccupant ! Le fait qu'à aucun moment du G20 il n'ait été question de l'aggravation de la crise écologique et énergétique du fait du dumping environnemental, ni même de l'ébauche de nouvelles règles du jeu pour favoriser l'actionnariat stable est préoccupant. Plus généralement, on regrettera que c'est encore le court terme qui a été privilégié au G20.

Le G20 aura incontestablement marqué les esprits en termes de communication.


En effet, les portes des avions des chefs d'Etat n'étaient pas refermées que la presse européenne et la presse française, en particulier, se réjouissaient de l'immense succès du G20.


Il est incontestable que les chefs d'Etat réunis à Londres n'avaient pas le droit d'échouer, c'est-à-dire de ne pas trouver d'accord. Ils ont donc réussi. Reste à savoir la valeur réelle et l'efficacité future de l'accord. Cette efficacité s'appréciera dans le temps, mais elle peut d'ores et déjà s'évaluer en fonction des sujets traités et de l'ampleur des réformes proposées.

Mais, comme le rappelle très justement Paul Jorion (Contre Info du 7 avril 2009) « ceux qui sont responsables de la crise font partie du problème, pas de sa solution » en pensant d'abord aux représentants du monde de la finance mais aussi aux régulateurs et aux politiques qui leur avaient signé un chèque en blanc. Or, ils ne sont pas sortis du système ; ils l'ont prolongé en essayant simplement de réduire les effets trop pervers qui se sont manifestés à l'origine de la crise.

 

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2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 09:30

Sur le blog LES INVENTEURS

Vivre autrement. Un titre qui sonne si juste dans cette période de crise qui ne semble jamais vouloir cesser de nous rappeler toute l’absurdité de la financiarisation de l’économie ces trente dernières années. Souvenez-vous, cette main invisible, autorégulatrice, ces délocalisations, ces déplacements de pollutions, cette fuite en avant, cette course au moins disant économique, sociale et environnementale. 1987 et 1989.1987, le rapport Bruntland et cette nécessité, impérative, de penser aux générations futures, 1989 et la chute du mur de Berlin, la « Fin de l’Histoire », le triomphe final de l’économie libérale ! Et maintenant ? La « génération Bruntland », celles et ceux nés en 1987 a 22 ans… Joyeux anniversaire et bonne crise ! Quand à la fin de l’histoire… voilà une morte qui ne cesse de remuer, en mal, le 11 septembre 2001, ou en bien avec cette incroyable élection de Barack Obama, après une primaire démocrate qui vit s’affronter une femme et un métis !


La première partie du livre de Corinne Lepage porte justement sur une analyse critique de cette époque et de cette somme de publications, de Lester Brown à Jared Diamond en passant par Jacques Attali. Tous ces intellectuels qui ont publié, parlé, parfois interpellé le monde sur les enjeux présents et à venir. Une synthèse analytique qui servira pour certain de cure de jouvence et pour d’autre de cession de rattrapage… et nous pousse à (re)lire la bibliographie attenante. Puis Corinne Lepage dresse un inventaire, non-exhaustif, de ces bonnes pratiques, ces inventeurs d’un futur viable que nous valorisons au fil de ce blog. Toutes ces initiatives pour vivre autrement. Mais Corinne Lepage fait aussi de la politique et elle ne croit pas que le monde changera si le pouvoir persiste dans la voie qui nous a menée jusqu’à aujourd’hui. Et alors, le livre devient presque révolutionnaire, tout du moins révolté. Etrange époque, où une avocate parisienne, autrefois classée à droite, vante les charmes du mouvement coopératif, d’une nouvelle donne sociale, défend l’intelligence collective !


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13 mars 2009 5 13 /03 /mars /2009 09:08

Le guide "Repères - 10 indicateurs clés de l’environnement" publié par le ministère est en ligne. Vous y trouverez des chiffres clés sur l’environnement : pollution de l’air, de l’eau, émissions de CO2, déchets...)

Le ministère de l'écologie a publié, mardi 10 mars, la mise à jour de dix indicateurs-clés, qui témoignent de l'évolution de l'état de l'environnement en France. Ces données contiennent plusieurs bonnes nouvelles, comme la baisse des émissions de gaz à effet de serre de 5,7 % depuis 1990. Mais pour atteindre l'objectif de division par quatre des émissions d'ici à 2050 le rythme devra beaucoup s'accélérer.

La part d'électricité d'origine renouvelable progresse, mais reste inférieure à son niveau de 1990, et loin des objectifs. La qualité des cours d'eau vis-à-vis des nitrates progresse. La quantité de matières consommées pour une même richesse produite a baissé de 23 % depuis 1990, mais les quantités consommées, en valeur absolue, restent stables.

La qualité de l'air en ville s'améliore globalement, grâce en particulier à la baisse des émissions de dioxyde de soufre émises par les industries. Mais les teneurs en ozone et en particules, particulièrement nocives pour la santé, restent stables.

Le bétonnage des sols progresse, au détriment des espaces agricoles et naturels. Le nombre d'espèces d'oiseaux communs, qui constitue un bon indicateur de biodiversité, a chuté de 18 % depuis 1989.

Les espèces agricoles et forestières sont les plus touchées. L'objectif de la France et de l'Europe est de stopper la perte de biodiversité d'ici à 2010.


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24 février 2009 2 24 /02 /février /2009 11:08

Un nouveau livre de la philosophe Isabelle Stengers "Au temps des catastrophes - Résister à la barbarie qui vient"

Nous avons changé d'époque : l'éventualité d'un bouleversement global du climat s'impose désormais.

Pollution, empoisonnement par les pesticides, épuisement des ressources, baisse des nappes phréatiques, inégalités sociales croissantes ne sont plus des problèmes pouvant être traités de manière isolée. Le réchauffement climatique a des effets en cascade sur les êtres vivants, les océans, l'atmosphère, les sols. Il ne s'agit pas d'un " mauvais moment à passer " avant que tout redevienne " normal ". Nos dirigeants sont totalement incapables de prendre acte de la situation.

Guerre économique oblige, notre mode de croissance actuel, irresponsable, voire criminel, doit être maintenu coûte que coûte. Ce n'est pas pour rien que la catastrophe de La Nouvelle-Orléans a frappé les esprits : la réponse qui lui est apportée - l'abandon des pauvres tandis que les riches se mettaient à l'abri - apparaît comme un symbole de la barbarie qui vient, celle d'une Nouvelle-Orléans à l'échelle planétaire.

Mais dénoncer n'est pas suffisant. Il s'agit d'apprendre, et cela à toute échelle, à briser le sentiment d'impuissance qui nous menace, à expérimenter la capacité de résister aux expropriations et aux destructions du capitalisme. Ce sont les chemins de cette alternative qu'explore Isabelle Stengers dans cet essai novateur.


Isabelle Sengers, courte présentation :

Isabelle STENGERS est née en 1949. Licenciée en chimie de l'Université libre de Bruxelles, lectrice de Whitehead, de Simondon et de Starhawk, collaboratrice régulière de la revue Multitudes, elle enseigne la philosophie des sciences à l'Université libre de Bruxelles. Membre du comité d'orientation de Cosmopolitiques.

Isabelle Stengers est connue pour son premier ouvrage, La Nouvelle Alliance (1979), co-écrit avec le Prix Nobel de Chimie Ilya Prigogine. Elle s'est ensuite intéressée, en faisant appel entre autres aux théories de Michel Foucault et de Gilles Deleuze, à la critique de la prétention autoritaire de la science moderne. Stengers souligne ainsi l'omniprésence de l'argument d'autorité dans la science, ainsi lorsqu'on fait appel aux « experts » pour trancher le débat, comme s'il n'y avait pas de réel différend politique à la source du débat lui-même. Elle a ensuite travaillé sur la critique de la psychanalyse et notamment de la répression, par cette dernière, de l'hypnose, rencontrant par ce biais Léon Chertok. Elle a aussi contribué au pamphlet Le livre noir de la psychanalyse. Avec un autre auteur de cet ouvrage, l'ethnopsychiatre Tobie Nathan, elle a en outre rédigé un exposé de ses idées sur la psychothérapie.

 

En 1990, elle est à l'origine avec Philippe Pignarre de la création de la maison d'édition Les Empêcheurs de penser en rond.

 



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Partenariats

CAP21 Nord Pas-de-Calais participe aux collectifs  régionaux :

- Sortir du Nucléaire,

- Contre l'exploitation des gaz de couche.

  • A Lille au Collectif "Place aux piétons et pour la mobilité douce"  pour une piétonnisation de la Grand Place de Lille dans un contexte de mobilité incitant à l'utilisation de transports doux (marche, vélo,...).
  • A Lesquin au Collectif "Lesquin Objectif 0,6" dans le cadre d'un combat des habitants pour une meilleure protection vis à vis des ondes électromagnétiques.

 

Lecture recommandée

CAP21 NORD PAS DE CALAIS vous incite à lire ces revues de grande qualité :

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Alternatives Economiques